Les citations de Chevalier de Boufflers.

1 - Qui est Chevalier de Boufflers ?

Photo / portrait de Chevalier de Boufflers Biographie courte : Poète, dessinateur, peintre, homme de lettres, écrivain et homme politique français né le 31 mai 1738 à Nancy dans la Meurthe-et-Moselle, Stanislas de Boufflers, dit Chevalier de Boufflers, est décédé le 18 janvier 1815 à Paris à 76 ans.

La famille de Boufflers :

Fils de Louis-François de Boufflers, marquis de Remiencourt (1714–1751), capitaine au régiment de dragons de Harcourt, et de la marquise Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon (1711-1786), une dame de la noblesse lorraine, dont le mariage a été célébré le 19 avril 1735, Stanislas de Boufflers grandit à la cour de Lunéville où il a pour parrain le roi Stanislas Leszczynski, et dont sa mère est la maîtresse en titre.

Les dates clés de sa carrière :

En 1760, destiné à l’Église, il passe deux ans au séminaire de Saint-Sulpice, situé dans le quartier de l'Odéon à Paris. Au lieu de puiser ses modèles dans les Pères de l'Église, en 1761 il compose son premier conte légèrement licencieux « Aline, reine de Golconde » qui connait un grand succès. Sa meilleure production, mais dont les voluptueuses peintures devaient lui fermer les portes de la prélature. Puis, au lieu d'une vie calme et taciturne, il troublait la congrégation entière par le chant du coq au petit matin et le braiement de l'âne, qu'il avait appris à imiter dans une rare perfection.

En 1762, à vingt-quatre ans, il entre au service de l'armée où il s'illustre sur les champs de bataille. Stanislas de Boufflers gravit tous les échelons, il est nommé en 1772 colonel en second du régiment d'Esterhazy (hussards), ensuite colonel de Chartres dans l'infanterie, et devient maréchal de camp en 1784.

En 1786, il est envoyé en qualité de gouverneur au Sénégal. Il accepta cette mission, espérant qu'elle pourrait le soustraire à l'avidité de ses créanciers, Stanislas de Boufflers était obéré de dettes. Il y resta trois ans, où il se fit remarquer par une bonne administration, par les vues les plus sages et les projets les plus propres à l'amélioration du système colonial, tout en se livrant à la contrebande de gomme arabique et d’or avec les signares. (Jeunes femmes noires ou métisses, de la Petite-Côte du Sénégal.) À son retour en France, il rembourse ses dettes grâce au produit de son commerce de contrebande.

Élu membre de l'Académie française, le 12 juin 1788, en remplacement de Monseigneur Antoine de Montazet, évêque d'Autun en 1748 et archevêque de Lyon en 1758, il y fut reçu par le marquis de Saint-Lambert le 29 décembre 1788 pour son discours de réception avec l'éloge obligé du défunt.

Député de la noblesse aux États généraux de 1789, il est l'auteur de deux célèbres rapports relatifs aux deux premières lois françaises modernes de propriété intellectuelle. Il émigre après le 10 août 1792 et trouve refuge en Prusse polonaise, à Breslau. Le chevalier, devenu marquis de Boufflers, marié à la marquise Éléonore de Sabran à Breslau en 1797, rentre en France en 1800. Il se rallie à Napoléon Bonaparte, il est nommé bibliothécaire-adjoint de la Bibliothèque Mazarine, puis reprend son fauteuil d'académicien en 1803. Il vécut modestement jusqu'en 1815.

Décès et inhumation :

Stanislas de Boufflers, après une maladie longue et douloureuse, meurt le 18 janvier 1815 à Paris. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (division 11) auprès de son ancien ami l'abbé Jacques Delille. On a écrit sur la colonne qui porte son nom ces mots qui sont réellement de lui, et qui rappellent si bien l'aménité de ses mœurs et le calme de ses pensées : Mes amis, croyez que je dors.

Ses principales oeuvres :

Aline, reine de Golconde (1761), Les lettres à ma mère sur la Suisse (1770), Un voyage de plaisir dans la Poméranie suédoise (1770), La lettre écrite de Malapane (1770), Les fables et poésies (1786), La Chanoinesse (1786), Le traité sur le libre arbitre (1808), et Le rat bibliothécaire (1810), La Fille et le cheval (Posthume, 1827). (Stanislas de Boufflers sur Wikipédia).

2 - Ce dictionnaire vous propose 79 citations et pensées de Chevalier de Boufflers :

Dans la conversation, chose si superflue et si nécessaire, les uns ne disent pas toujours ce qu'ils savent, et les autres ne savent pas toujours ce qu'ils disent.

Stanislas de Boufflers - Les pensées en prose et en vers (1827)

Les lâches s'abattent par leurs réflexions.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Bien souvent on marche au bonheur, mais on n'y arrive point.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Tes lettres d'amour sont une collection de charmants tableaux pour orner mes quatre murs.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Le plus doux des devoirs est celui d'embrasser, chaque matin et chaque soir, ma femme.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Il est impossible de ne point s'ennuyer loin des gens que l'on aime.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Un coquin a beau faire, il finira toujours par être puni.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Plus je vis avec les hommes, et plus je vois qu'on ne peut leur faire confiance.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

En ce monde si ingrat la sagesse n'est pas toujours récompensée.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Un bien porte toujours sa récompense avec lui.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

L'autorité sans la persuasion est une machine sans huile.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

La meilleure de toutes les écoles est celle de l'adversité.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Chagrin passé vaut mieux que plaisir passé, pourvu qu'il ne revienne plus.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

La raison est-elle autre chose que l'instinct ? Ou n'en est-elle que le perfectionnement ? Grande question, que la nature semble résoudre, en paraissant quelquefois élever la bête jusqu'à l'homme, et en abaissant plus souvent l'homme jusqu'à la brute.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La raison n'est pas la science, mais la science est une extension de la raison.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La raison n'est pas la morale, mais la morale est un conseil de la raison.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La raison n'est pas la logique, mais la logique est l'instrument de la raison.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Il n'existe point pour l'homme de vérités sans quelques nuages.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La sagesse ne consiste pas plus dans la science que le bonheur dans la richesse.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La liberté c'est, dans le sens le plus étendu de ce mot, la faculté d'agir d'après sa volonté ; et dans son sens le plus restreint, c'est la faculté de se décider d'après sa raison.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Plus on a de monde à ses ordres, et moins on est son maître.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Adieu, ma belle, ma bonne, ma chère mère ; aime-moi toujours beaucoup plus que je ne mérite, ce sera encore beaucoup moins que je ne t'aime.

Stanislas de Boufflers - Les lettres à ma mère sur la Suisse (1770)

Il faut s'amuser quand on ne peut pas s'occuper.

Stanislas de Boufflers - La lettre écrite de Malapane (1770)

Il vaut mieux qu'un dessin soit bien commencé que bien fini, parce qu'on commence par l'ensemble et qu'on finit par les détails.

Stanislas de Boufflers - Les lettres à ma mère sur la Suisse (1770)

Les grandes choses amènent les grandes idées, et les grandes idées les grands mots.

Stanislas de Boufflers - Les lettres à ma mère sur la Suisse (1770)

On ne se juge jamais bien soi-même ; le grand mérite se voit en petit, et le petit se voit en grand : personne ne s'apprécie, et il est plus raisonnable de se laisser juger par les autres ; nos yeux ne nous sont pas donnés pour nous regarder.

Stanislas de Boufflers - Les lettres à ma mère sur la Suisse (1770)

Le jugement se rectifie par l'application, comme un cordeau se dresse à mesure qu'il se tend. À force de regarder, on apprend même à voir ; et notre raison peut s'instruire à discerner la vérité, comme l'œil du lapidaire à connaître le diamant.

Stanislas de Boufflers - Discours de réception à l'Académie française, le 29 décembre 1788.

Qu'elle est belle aux yeux du ciel, la douleur qui s'oublie pour la douleur d'un autre !

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

La raison n'est pas la philosophie, mais la philosophie est la perfection de la raison.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

La raison n'est pas la sagesse, mais la sagesse est l'union de la raison et de la vertu.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Il y a dans la vie certaines routes où l'on doit rebrousser chemin le plutôt possible, de peur d'accident ; certaines élévations où la tête tourne, et d'où il faut descendre pour reprendre ses esprits.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

On ne récolte que ce que l'on a semé, bon ou mauvais.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

L'univers est un grand livre, où la nature a tout écrit.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Tout homme sensé ne tente que le possible.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

De déception en déception, la vie se défleurit à chaque pas qu'on y fait ; tout se dessèche, et même notre cœur ! les choses sont bien différentes, vues de l'œil de la jeunesse, ou de celui de l'expérience.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Je marche dans un pays inconnu, vers un but invisible, et je prendrai conseil de tout ce qui s'offrira sur ma route.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Il n'est ni verrous ni barreaux à l'épreuve de la lime ou de l'acide, comme il n'est si épaisse muraille que la persévérance et l'assiduité, conseillées par le malheur, encouragées par les progrès, ne viennent à bout de miner ou de percer.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Le doute fatigue, l'ignorance humilie ; l'esprit a besoin de la vérité : sa volupté, c'est la science ; toute connaissance est pour lui un plaisir, et ce n'est que dans une certitude entière qu'il peut trouver une entière satisfaction.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)

Il y a deux manières de plaire : amuser et intéresser.

Stanislas de Boufflers - Les pensées et fragments (1816)

Le travail de l'esprit repose le cœur ; le travail du corps même n'y est pas inutile, et la peine qu'on se donne prend la place des peines qu'on éprouve.

Stanislas de Boufflers - Le traité sur le libre arbitre (1808)
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