Les citations célèbres de Gustave Flaubert.

1 - Notre citation favorite de Gustave Flaubert :

Photo / portrait de Gustave Flaubert Tu es pour moi un délassement, mais des meilleurs et des plus profonds. Un délassement du cœur, car ta pensée m'attendrit, et il se couche sur elle comme moi je me couche sur toi. Tu m'as beaucoup aimé, et maintenant tu m'admires beaucoup et m'aimes toujours. Merci de tout cela. Tu m'as donné plus que je ne t'ai donné, car ce qu'il y a de plus haut dans l'âme, c'est l'enthousiasme qui en sort, a écrit Gustave Flaubert. (Extrait : Lettre à Louise Colet, écrite le 8 février 1852.) Autre citation de Gustave Flaubert : Si ma vie est douce, elle n'est pas fertile en facéties. D'ici à quelques années cependant je n'en désire pas d'autre. J'ai même envie d'acheter un bel ours (en peinture), de le faire encadrer et de le suspendre dans ma chambre, après avoir écrit au-dessous : Portrait de Gustave Flaubert, pour indiquer mes dispositions morales et mon humeur sociale. (Extrait : Lettre à Ernest Chevalier, écrite le 15 juin 1845.)
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2 - Les pensées et citations célèbres de Gustave Flaubert :

Lorsque de mauvaise foi on entonne l'éloge d'un homme médiocre, qu'attendre sinon une médiocrité ?

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 30 mai 1852.

Un beau trait nous honore encore plus qu'un beau livre.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 30 mai 1852.

L'éloge des qualités morales, agréablement entrelacé à celui des qualités intellectuelles et mises ensemble au même niveau, est une des plus belles bassesses de l'art oratoire. Comme chacun croit posséder les premières, du même coup on s'attribue les secondes !

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 30 mai 1852.

Il faut se méfier des meilleures affections.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 30 mai 1852.

Pour avoir du talent, il faut être convaincu qu'on en possède.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 30 mai 1852.

Les misères de la vie sont peu de choses quand on se tient sur un sommet.

Gustave Flaubert - Lettre à Hamilton Aïdé, le 4 juin 1857.

Les incertitudes que l'on a ne viennent jamais que d'autrui.

Gustave Flaubert - Lettre à Ernest Feydeau (1857)

Je compatis d'autant mieux à vos embêtements financiers que je suis dans une dèche profonde.

Gustave Flaubert - Lettre à Jules Duplan, le 20 mai 1857.

J'exècre tout ce qui est obligatoire, toute loi, tout gouvernement, toute règle.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

La vie est un éternel problème, et l'histoire aussi.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

Toutes les douleurs viennent de l'excès de la pensée oisive.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

La vie est une chose tellement hideuse que le seul moyen de la supporter, c'est de l'éviter.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

Il y a dans l'ardeur de l'étude des joies idéales faites pour les nobles âmes.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

Il faut, si l'on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

L'humanité est ainsi, il ne s'agit pas de la changer, mais de la connaître.

Gustave Flaubert - Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

Adieu, je n'ai absolument rien à te dire, si ce n'est que je t'aime.

Gustave Flaubert - Lettre à Louis Bouilhet, le 2 août 1855.

Si vous voulez vous livrer à la colère, à la vengeance, à la cruauté, au plaisir effréné ou à l'amour lunatique, le désert est là-bas et les plumes du sauvage un peu plus loin : allez-y !

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 13 avril 1854.

Le sein de la mère est un sanctuaire impénétrable et mystérieux.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 7 avril 1854.

Je ris tout seul, comme une compagnie de vagins altérés devant un régiment de phallus.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 26 mars 1854.

Je t'aime, mon pauvre cœur, et je t'embrasse... rarement ! Si je te voyais tous les jours, peut-être t'aimerais-je moins ; mais non, c'est pour longtemps encore. Tu vis dans l'arrière-boutique de mon cœur et tu sors le dimanche. Adieu, mille baisers sur ta poitrine.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 9 mai 1852.

Il faut peu de choses pour faire tourner les têtes à de certaines gens !

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 2 mai 1852.

J'ai été bousculé de passions dans ma jeunesse. C'était comme une cour de messageries où l'on est embarrassé par les voitures et les portefaix : c'est pour cela que mon cœur en a gardé un air ahuri.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 24 avril 1852.

La contemplation de certains bonheurs dégoûte du bonheur : quel orgueil ! C'est quand on est jeune surtout que la vue des félicités vulgaires vous donne la nausée de la vie : on aime mieux crever de faim que de se gorger de pain noir.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 15 avril 1852.

La pensée de rester toute ma vie complètement inconnu n'a rien qui m'attriste. Pourvu que mes manuscrits durent autant que moi, c'est tout ce que je veux. Je les ferais enterrer avec moi comme un sauvage fait de son cheval.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 3 avril 1852.

Il faut une volonté surhumaine pour écrire, et je ne suis qu'un homme.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 3 avril 1852.

Tu es pour moi un délassement, mais des meilleurs et des plus profonds. Un délassement du cœur, car ta pensée m'attendrit, et il se couche sur elle comme moi je me couche sur toi. Tu m'as beaucoup aimé, et maintenant tu m'admires beaucoup et m'aimes toujours. Merci de tout cela. Tu m'as donné plus que je ne t'ai donné, car ce qu'il y a de plus haut dans l'âme, c'est l'enthousiasme qui en sort.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 8 février 1852.

Lire certains articles dans les journaux, c'est du temps perdu. Autant bâiller aux corneilles que de se nourrir de toutes les turpitudes quotidiennes qui sont la pâture des imbéciles.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 8 février 1852.

La connaissance précise de sa force n'est peut-être autre que le génie.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 1er février 1852.

Je t'aime mon amour, je t'aimerai toujours. Ton souvenir a pour moi une douceur charmante où ma pensée se berce.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet (1852)

Je t'aime, je voudrais que ta vie fût douce et sablée, bordée de fleurs et de joies. J'aime ton beau et bon visage franc, la pression de ta main, le contact de ta peau sous mes lèvres.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 16 janvier 1852.

J'éprouve pour toi un mélange d'amitié, d'attrait, d'estime, d'attendrissement de cœur et d'entraînement de sens qui fait un tout complexe, dont je ne sais pas le nom mais qui me paraît solide. Il y a pour toi, en mon âme, des bénédictions mouillées. Tu y es en un coin, dans une petite place douce, à toi seule.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 16 janvier 1852.

Je suis d'une tristesse de cadavre, d'un embêtement démesuré. Ah ! je suis bien las et bien découragé ! Il y a des moments où tout cela me donne envie de crever.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 14 janvier 1852.

Chanteur : Avalent tous les matins un œuf frais pour s'éclaircir la voix. Le ténor a toujours une voix charmante et tendre, le baryton un organe sympathique et bien timbré, et la basse une émission puissante.

Gustave Flaubert - Le dictionnaire des idées reçues (1913)

Concupiscence - Mot de curé pour exprimer les désirs charnels.

Gustave Flaubert - Le dictionnaire des idées reçues (1913)

La patrie est comme la famille, on n'en sent bien le prix que lorsqu'on n'en a plus.

Gustave Flaubert - Lettre à Ernest Chevalier, le 28 avril 1847.

Exercice - Préserve de toutes les maladies : toujours conseiller d'en faire.

Gustave Flaubert - Le dictionnaire des idées reçues (1913)

Égoïsme - Se plaindre de celui des autres et ne pas s'apercevoir du sien.

Gustave Flaubert - Le dictionnaire des idées reçues (1913)

Le seul moyen de guérir, c'est de se considérer comme guéri.

Gustave Flaubert - Les lettres choisies (1859)

Si vivre avec ceux qu'on aime est une douce chose, la pire de toutes c'est de vivre avec ceux qui vous sont à charge. C'est un supplice de toute minute !

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 13 octobre 1846.

Le sens moral me paraît baisser de plus en plus, on se rue dans le médiocre. Petites œuvres, petites passions et petites gens : on n'a pas autre chose autour de soi.

Gustave Flaubert - Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, le 24 avril 1862.

Le premier devoir d'un ami est d'obliger son ami.

Gustave Flaubert - Lettre à Charles Baudelaire, le 19 janvier 1862.

Que faut-il vous souhaiter pour cette nouvelle année, mes bichons ? Imaginez quelque chose d'exquis et d'extravagamment beau ; et soyez sûrs que je le désire pour vous. Voilà ! Adieu. Bonne humeur et bon travail. Je vous embrasse tous les deux tendrement.

Gustave Flaubert - Lettre à Edmond et Jules de Goncourt, le 2 janvier 1862.

Il ne faut pas chanter victoire avant de voir les morts par terre.

Gustave Flaubert - Lettre à Madame Régnier, le 30 octobre 1873.

Laisser manger son temps par les fâcheux, c'est la pire manière de le perdre.

Gustave Flaubert - Lettre à sa nièce Caroline, le 9 septembre 1873.

Les fous furieux sont moins abominables que les idiots.

Gustave Flaubert - Lettre à Madame Régnier, le 16 janvier 1873.

Des promesses tant qu'on en veut, et puis rien.

Gustave Flaubert - Lettre à Madame Régnier, le 16 janvier 1873.

Travaille, travaille, écris, écris tant que tu pourras, tant que ta muse t'emportera. C'est là le meilleur coursier, le meilleur carrosse pour se voiturer dans la vie. La lassitude de l'existence ne nous pèse pas aux épaules quand nous composons.

Gustave Flaubert - Lettre à Alfred Le Poittevin, le 5 septembre 1845.

À force de me trouver mal dans ma solitude, j'arrive à m'y trouver bien.

Gustave Flaubert - Lettre à Alfred Le Poittevin, le 3 juillet 1845.

Qu'est-ce que c'est qu'un siècle ? Une minute dans la nuit.

Gustave Flaubert - Ecrits de jeunesse, Agonies (1964)

Rien de plus sot que la prétention du corps à la vie éternelle.

Gustave Flaubert - Hérodias (1877)

J'ai l'infirmité d'être né avec une langue spéciale dont seul j'ai la clé.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 11 août 1846.

Incapacité - Plus on est incapable, plus on doit être ambitieux.

Gustave Flaubert - Le dictionnaire des idées reçues (1913)

L'amour, peu à peu, s'éteint par l'absence, le regret s'étouffe par l'habitude.

Gustave Flaubert - Madame Bovary (1857)

La contemplation d'une femme nue me fait rêver à son squelette.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 8 août 1846.

Pauvre petite femme ! ça baille après l'amour comme une carpe après l'eau sur une table de cuisine.

Gustave Flaubert - Madame Bovary (1857)

Qui ne dit pas de mal des femmes ne les aime point.

Gustave Flaubert - Souvenirs, notes et pensées intimes (1838-1841)

La manière la plus profonde de sentir quelque chose est d'en souffrir.

Gustave Flaubert - Souvenirs, notes et pensées intimes (1838-1841)

On prend plaisir à être chagrin et, quand le chagrin est passé, comme on y a usé des forces précieuses, on en reste abruti.

Gustave Flaubert - Lettre à Guy de Maupassant, le 15 août 1878.

Le meilleur de la vie se passe à dire : Il est trop tôt, et puis : Il est trop tard.

Gustave Flaubert - Lettre à Jules Duplan (1857)

Le génie, c'est Dieu qui le donne, mais le talent nous regarde.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet (1853)

Quand on compte sur peu, on est toujours étonné de ce qu'on trouve.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 11 juin 1847.
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