Guillaume Jean-François Ducis.

1 - Qui est Jean-François Ducis ?

Photo / portrait de Jean-François Ducis Biographie courte : Écrivain, dramaturge et poète français né le 23 août 1733 à Versailles, Guillaume Jean-François Ducis est décédé le 31 mars 1816 dans sa ville natale à l'âge de 82 ans. (Jean-François Ducis sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 77 citations et pensées de Guillaume Jean-François Ducis :

D'où vient que la vertu court, s'épuise et s'expose ? C'est pour guérir les maux dont le vice est la cause.

Jean-François Ducis - Épître à M. Odogharty de Latour (1811)

Tout trahit nos projets, tout sert à les confondre : de nos seules vertus nous pouvons nous répondre.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Le soupçon, dans les cœurs, n'est que trop légitime ; c'est là qu'un grand secret n'est souvent qu'un grand crime.

Jean-François Ducis - Hamlet (1769)

Nos songes sont souvent des délateurs secrets, de nos vœux les plus sourds confidents indiscrets.

Jean-François Ducis - Macbeth (1784)

Pour moi d'un long sommeil l'heure à grands pas s'avance ; il est terrible au crime et doux à l'innocence.

Jean-François Ducis - Macbeth (1784)

Hélas ! d'un malheureux la prudence est extrême ; et son secret souvent n'est que son malheur même.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Un revers peut soudain tromper notre espérance, et même contre nous tourner notre puissance.

Jean-François Ducis - Le roi Lear (1783)

Après de longs travaux notre âme et notre cœur ont besoin de repos.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Le sommeil, en calmant les plus violents transports, assoupit tout dans l'homme, excepté le remords.

Jean-François Ducis - Le roi Lear (1783)

L'homme de sa raison doit toujours faire usage : il doit faire céder la souffrance au courage.

Jean-François Ducis - Hamlet (1769)

Tout est soumis, pour plaire à des règles prescrites, et veut qu'on se renferme en de justes limites.

Jean-François Ducis - Epître à M. Legouvé (1797)

L'homme, au premier aspect des maux qu'il doit souffrir, se rejette en arrière, et demande à mourir.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Le droit des malheureux est de mêler leur peine et de gémir entre eux.

Jean-François Ducis - Roméo et Juliette (1772)

Qui sait lorsque le sort nous frappe de ses coups, si le plus grand malheur n'est pas un bien pour nous.

Jean-François Ducis - Œdipe à Colonne (1797)

Le luxe corrupteur, de mollesse abattu, court d'excès en excès, foule aux pieds la vertu.

Jean-François Ducis - Épître à Gérard (1763)

Sans un Dieu tout est mort, le monde est arrêté ; et mon premier besoin, c'est l'immortalité.

Jean-François Ducis - Épître à M. Roquencourt (1788)

Un esprit vaste et fait pour l'immortalité, partout, dans l'univers, voit la divinité.

Jean-François Ducis - Epître à M. Legouvé (1797)

Souvenez-vous, mon fils, que c'est l'humanité qui sert de premier culte à la divinité.

Jean-François Ducis - Œdipe à Colonne (1797)

L'homme des villes court, se plaint et se tourmente, mais j'entends au hameau la pauvreté qui chante.

Jean-François Ducis - Épître à M. Roquencourt (1788)

L'homme est compatissant, il n'est point né barbare ; des monstres, grâce au ciel, la nature est avare.

Jean-François Ducis - Le roi Lear (1783)

Des vieux garçons mourants, des vieux célibataires, les fripons, de tous temps, sont nés les légataires.

Jean-François Ducis - Épître contre le célibat (1788)

O femmes ! quel pouvoir vous fut donné sur nous ! nous naissons vos amants, nous mourrons vos époux.

Jean-François Ducis - Côte des deux amants (1788)

Il est des jours d'ennui, d'abattement extrême, où l'homme le plus ferme est à charge à lui-même.

Jean-François Ducis - Macbeth (1784)

Un mortel généreux connaît mal l'imposture ; aisément dans un autre il croit voir sa droiture.

Jean-François Ducis - Macbeth (1784)

Ayons dans la douleur la fermeté de l'homme et celle du malheur.

Jean-François Ducis - Le roi Lear (1783)

Partout de la douleur on trouve les images ; l'amour a ses tourments, l'amitié ses outrages.

Jean-François Ducis - À la grande Chartreuse (1778)

Sans interpréter de bizarres mensonges, remplissons nos devoirs, et dédaignons les songes.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Au fond de son tombeau trop heureux le mortel qu'un jour de plus, peut-être, eût rendu criminel.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

C'est pour ne craindre rien qu'il faut toujours songer que tout peut-être à craindre et cacher un danger.

Jean-François Ducis - Hamlet (1769)

Heureux celui qui peut consoler la vieillesse, et dans la force de l'âge assister la faiblesse.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Tant que nous respirons, le ciel, à nos alarmes, d'un bonheur quel qu'il soit laisse entrevoir les charmes.

Jean-François Ducis - Œdipe à Colonne (1797)

D'être heureux en naissant l'homme apporte l'envie ; mais il n'est point, dit-on, de bonheur dans la vie.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Le bien qu'on croit caché sort de la nuit obscure, et le ciel tôt ou tard le paie avec usure.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Hélas ! de l'avenir vains juges que nous sommes ; ignorer et souffrir, voilà le sort des hommes.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Des pères irrités la menace est terrible, mais leur cœur, grâce au ciel, n'est jamais inflexible.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Veiller, régner sur soi, fuir ou vaincre le vice, voilà de la vertu le plus noble exercice.

Jean-François Ducis - Épître à M. Odogharty de Latour (1762)

Le Ciel, dans nos douleurs, sur nos jours passagers sème au moins quelques fleurs.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Mes malheurs m'ont appris à plaindre ceux des autres.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

L'amour embellit tout, le présent, l'avenir.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Que l'aspect d'un ingrat fait souffrir la nature.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Tous les soins d'une femme ont un charme si doux !

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Le cœur le plus tendre et le plus généreux ne nous préserve pas d'un destin malheureux.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Les malheureux sont des êtres sacrés vers lesquels sans efforts nos cœurs sont attirés.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

L'enfance à des charmes si doux.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Du bonheur les jours purs et sereins rarement sur la terre ont lui pour les humains.

Jean-François Ducis - Hamlet (1769)

L'erreur de nos soupçons est souvent sans retour.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

C'est cesser de souffrir que de quitter la vie.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

L'amour, fier de ses droits, comme la liberté, rend l'homme à la nature, à son égalité.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Aux dépens de son peuple on n'est point généreux.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

L'amour traîne souvent quelque crainte à sa suite.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Le bonheur est le but où tout mortel aspire, et le chemin des moeurs peut seul nous y conduire.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Jamais de leurs bienfaits les mortels généreux n'espèrent aucun prix, ils sont payés par eux.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Quand le sort une fois a marqué sa victime, rien ne change l'arrêt, injuste ou légitime.

Jean-François Ducis - Macbeth (1784)

Eh ! qui pourrait compter les bienfaits d'une mère ? À peine nous ouvrons les yeux à la lumière, que nous recevons d'elle, en respirant le jour, les premières leçons de tendresse et d'amour.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Les cœurs les plus ardents ont leur mélancolie.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

L'immortalité, quand le juste succombe, comme un astre naissant se lève sur sa tombe.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Qu'il est doux, quand le cœur de ses ennuis pressé lève à peine le poids dont il est oppressé, de rencontrer un cœur qui sente nos alarmes, qui plaigne nos douleurs et s'unisse à nos larmes !

Jean-François Ducis - Othello (1792)

La jeunesse est souvent la saison des douleurs.

Jean-François Ducis - Othello (1792)

Le travail chasse l'ennui.

Jean-François Ducis - Ma Saint-Martin (1813)

Si l'on plaint d'un vieillard le sort infortuné, on plaint également l'enfant abandonné.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

La force trop souvent n'égale pas le zèle.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Il est certains moments à saisir dans la vie.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Mes bienfaits ont toujours cherché mes ennemis, et mon sort fut toujours d'accabler mes amis.

Jean-François Ducis - Le roi Lear (1783)

Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé.

Jean-François Ducis - Lettre à M. Odogharty de Latour, le 7 novembre 1806.

Heureux qui, entre sa femme et ses enfants, dans le sein de la paix voit écouler ses ans.

Jean-François Ducis - Au ruisseau de Dame-Marie-Des-Lys (1813)

Sur sa propre innocence un mortel affermi a sa vertu pour juge, et le Ciel pour ami.

Jean-François Ducis - Œdipe chez Admète (1778)

Les traits d'humanité sont écrits dans les cieux.

Jean-François Ducis - Abufar, ou la famille arabe (1795)

Pour vivre heureux, il faut sentir le prix du bien que l'on possède.

Jean-François Ducis - Le bonnet et les cheveux, Fable (1786)

De l'affreux égoïsme est né le célibat.

Jean-François Ducis - Épître contre le célibat (1788)

Heureux les fils qui ont eu dans leur père un modèle.

Jean-François Ducis - Épître à M. Droz (1813)

Le bien rend en bonheur cent fois plus qu'il ne coûte.

Jean-François Ducis - Épître à M. Droz (1813)

Le grand art d'être heureux n'est que l'art de bien vivre.

Jean-François Ducis - Épître à M. Droz (1813)

Importuner ! voyez-vous comme ce mot est impropre entre deux amis !

Jean-François Ducis - Lettre à M. Lemercier, le 20 avril 1806.

Il n'y a point de plaisir qui n'ait sa douleur.

Jean-François Ducis - Lettre à M. Odogharty de Latour, le 7 novembre 1806.

Heureux qui, dès l'enfance, n'a jamais séparé l'amour de l'innocence.

Jean-François Ducis - Épître à Gérard (1763)

Tout cœur sensible et sage va droit au mariage. Vous soupirez : mais est-ce un si grand mal quand on aspire à l'anneau conjugal ?

Jean-François Ducis - Les trois amours (1789)

Je suis libre, dit-il ; et la loi, juste et sage, n'a forcé jusqu'ici personne au mariage.

Jean-François Ducis - Épître contre le célibat (1788)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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