On n'échappe à rien, pas même à ses fuites.
Les amants se perdent en s'aimant.
Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer.
Y'a pas de caresse en fermant les mains.
Les diplômes n'empêchent pas d'être chômeur.
Le temps tourne comme tourne la chance.
Lui choisit ses tours et ses va et ses vient, ainsi fait l'amour et l'on n'y peut rien.
La vie c'est mieux quand on est amoureux.
Garde cette chance, que nous t'envions en silence, cette force de penser que le plus beau reste à venir.
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité.
On ne change pas, on met juste les costumes d'autres, et voilà.
On a toujours un geste qui trahit qui l'on est.
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle, je me changerai en or pour que tu m'aimes encore.
Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes ; je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne.
Moi j'offrirais mon âme, mon cœur et tout mon temps, mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant.
J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler, comment lui faire lire au fond de mes pensées ?
Fallait pas commencer, m'attirer me toucher, fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer.
J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs, même si dans tes danses, d'autres dansent tes heures.
Le temps d'avant, c'était le temps d'avant ; si tout zappe et lasse, les amours aussi passent.
J'ai une tendresse particulière pour ces filles qui n'ont pas de manières. Les hospitalières, les dociles, vous les appelez les filles faciles.
On veut plus de savoir et bien moins de leçons, les droits sans devoirs, le reste sans un rond.
De ces endroits où les solitudes se multiplient dans la multitude, on n'a qu'une envie, c'est d'en sortir ; vous n'aurez besoin que d'un sourire.
Utilisons nos regards pour comprendre et savoir.
On écrit bien mieux qu'on ne dit, on ose tout ce que la voix bannit.
De sagesse en dérive, de regrets en dégoûts, y a qu'une guitare à la main que j'ai peur de rien.
Y a des choses qu'on peut faire et celles qu'on doit pas. Il y a tout ce qu'on doit taire, tout ce qui ne se dit pas.
Quand on vit fort, on vit sans mémoire.
Le temps nous lâche, lasse, glace et gagne toujours.
Il y a toujours un de ces sales matins, où l'on se dit que l'amour ça sert à rien.
Ici, tout est joué d'avance, et l'on n'y peut rien changer. Tout dépend de ta naissance, et moi je ne suis pas bien né.
Si tu as la force et la foi, l'or est à portée de tes doigts.
Peut-être on se retrouvera, peut-être que peut-être pas, mais sache qu'ici bas, je suis là.
Je suis de ceux que la foule rassure, on ne peut être rien que parmi des milliers.
J'apprendrai les souffrances et j'apprendrai les brûlures, pour le miel d'une présence, le souffle d'un murmure.
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force, mais tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez.
Dans ton histoire, garde en mémoire notre au revoir, puisque tu pars.
Loin de nos villes comme octobre l'est d'avril, sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile.
Parfois, même tout donner n'est pas forcément suffire.
Le temps qui passe ne guérit de rien.
Quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd, moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours.
Mon pays c'est toi, précisément dans tes bras.
Tes parfums, ton regard, ce doux miroir où je voudrais nous revoir.
L'âge est un dernier long voyage, un quai de gare et l'on s'en va, il ne faut prendre en ses bagages que ce qui vraiment compta.
Nos raisons renoncent mais pas nos mémoires.
Passe ma chance, tournent les vents, reste l'absence, obstinément.
J'ai beau me dire que c'est comme ça, que sans vieillir on n'oublie pas.
On a tant besoin que l'on ait besoin de nous.
Quoi que je fasse où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.
Je te promets le sel au baiser de ma bouche, je te promets le miel à ma main qui te touche.
Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur.
Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang ; celle que j'ai choisie, celle que je ressens.
Que faut-il, quelle puissance, quelle arme brise l'indifférence ?