Un esprit intelligent est un esprit curieux, observateur, un esprit qui apprend, qui étudie.
Un homme sérieux ne se laisse pas détourner facilement, il peut se distraire, mais son itinéraire est tracé.
Être sérieux, c'est se dévouer à quelque chose, et de mener cette même chose jusqu'au bout.
La liberté est indispensable à la compréhension lucide, la liberté c'est l'absence de peur.
L'intelligence, c'est cette qualité de lucidité sensible capable de prendre conscience de ce qui est.
Essayez, faire de son mieux, cela n'existe pas : on fait la chose ou on ne la fait pas.
La peur de la vie et des expériences nouvelles tue en nous l'esprit d'aventure.
Qui n'a pas étudié peut être plus intelligent que l'érudit.
Comprendre la vie c'est nous comprendre nous-mêmes, voilà le commencement et la fin de l'éducation.
L'homme qui sait faire éclater l'atome mais qui n'a pas d'amour en son cœur devient un monstre.
L'éducation, de nos jours, est une faillite complète parce qu'elle accorde la primauté à la technique.
L'ignorant n'est pas celui qui manque d'érudition, mais celui qui ne se connaît pas lui-même.
Mieux vaut vivre dans le connu que dans l'inconnu.
Le plus grand art est l'art de vivre.
Le premier pas est le dernier pas.
Dans une société établie sur l'esprit de compétition, il ne peut y avoir de fraternité ; et aucune réforme, aucune dictature, aucune méthode éducative ne l'engendrera.
Quand on est jeune, on a de l'énergie à profusion, c'est elle qui nous donne l'envie de tutoyer les étoiles.
Un esprit mesquin ne peut jamais résoudre un problème, il est trop accaparer par lui-même.
Seul un esprit inoccupé peut avoir la fraîcheur voulue pour comprendre un problème.
L'amour, c'est donner sans réserve votre esprit, votre cœur, sans rien demander en retour.
Là où il y a intelligence, il y a hésitation et observation.
Le savoir s'acquiert avec le temps.
Le savoir n'est jamais complet, il va toujours de pair avec l'ignorance.
L'ordinateur va rendre le travail humain presque inutile ; cela peut vous déplaire, vous révolter, mais c'est en route. Ce n'est pas à prendre à la légère, c'est un sujet très très sérieux, désespérément sérieux.
Notre vie, de la naissance à la mort, est une série de luttes et de conflits.
La pensée est l'élément commun à toute l'humanité.
Ce monde est un monde sans aucun sens morale, où rien n'est sacré, où personne ne respecte l'autre.
La quête du plaisir est infinie, sans bornes, qu'il s'agisse du plaisir sexuel ou du plaisir de la réussite.
Là où il y a division, il y a forcément conflit.
Blâmer l'autre, c'est souvent le rendre responsable de notre amertume.
C'est la vérité qui libère, et non les efforts qu'on fait pour être libre.
On peut passer d'un conjoint à l'autre, mais sans la joie intérieure la vie n'a guère de sens.
Très peu d'hommes sont capables de vous regarder en face.
Un esprit est perpétuellement agité, voletant d'une chose à l'autre comme un papillon.
Avant de répondre à une question, encore faut-il la comprendre.
La gaieté, c'est se réjouir de tout et de rien, regarder l'autre droit dans les yeux, sans aucun sentiment de peur.
Pour aller au loin, il faut commencer au plus près ; le pas qui compte le plus est le premier.
Comprendre la vie est beaucoup plus important que de passer des examens et d'exceller en mathématiques.
Jeunes ou vieux, nous sommes presque toujours mécontents.
Prendre l'initiative, c'est démarrer quelque chose sans qu'on vous y incite.
Être heureux, sourire, telle doit être la vie : si l'on n'a pas le cœur qui chante, la vie devient très terne.
L'ambition n'est qu'une guerre entre l'ambitieux et ceux qui courent le même lièvre que lui.
Le Maître, c'est la vie elle-même, où nous sommes en état d'apprentissage permanent.
L'ambition et la soif de posséder sont les fondements actuels de notre société.
Ce monde est un monde fou, où chacun veut atteindre une situation de pouvoir et de confort.
Le monde n'est qu'un univers de juristes, de policiers, d'hommes et de femmes assoiffés de réussite sociale.
Le monde est en proie à des guerres sans fin, guidé par des politiciens toujours plus avides de pouvoir.
Ne pas imiter, mais découvrir par ses propres moyens, c'est cela l'éducation.
Toute peur d'ambition, qu'elle soit spirituelle ou matérielle, engendre l'angoisse.
L'intelligence, c'est la capacité de penser librement, sans crainte et sans à priori.
L'éducation n'a de sens que si elle vous aide à comprendre les vastes horizons de la vie, ses joies et ses peines.
La vie, ce sont les pauvres et les riches, c'est la lutte incessante entre nations.
La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.
La vertu éclot comme une fleur de bonté dès que vous comprenez le désordre qui règne dans votre vie.
Une relation est un miroir dans lequel vous pouvez vous découvrir.
Le mécontentement est le début de l'initiative.
L'homme plein d'assurance est un être humain mort.
La maturité n'est pas une question d'âge : elle vient avec la compréhension.
Il n'y a création que lorsque l'intellect se tait ; l'intellect ne sait que répéter et se souvenir.
La violence est la conséquence de l'héritage social et culturel au sein duquel vit l'homme.
Vivre, c'est vivre pleinement dans l'instant présent, c'est faire face à ce qui est, à la réalité.
Avoir un esprit ouvert est plus important qu'apprendre ; et nous pouvons ouvrir notre esprit, non en le bourrant de connaissances, mais en étant conscients de nos pensées et de nos sentiments, en nous examinant attentivement nous-mêmes, en percevant les influences qui nous entourent, en écoutant les autres, en observant les riches et les pauvres, les puissants et les humbles. La sagesse n'est pas le fruit de la peur et de l'oppression ; elle surgit lorsqu'on observe et comprend les incidents quotidiens, dans les relations humaines.
C'est l'intelligence qui engendre l'ordre, non la discipline.
Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est.
Il n'est pas d'existence possible sans relation : la vie même est relation.
La connaissance de soi advient par l'observation de soi-même dans ses différentes relations.
La liberté est un état d'esprit, non le fait d'être affranchi de « quelque chose » ; c'est un sens de liberté ; c'est la liberté de douter, de remettre tout en question ; c'est une liberté si intense, active, vigoureuse, qu'elle rejette toute forme de sujétion, d'esclavage, de conformisme, d'acceptation. C'est un état où l'on est absolument seul.
Le mot n'est pas la chose.