Les citations de Lucien Arréat.

1 - Qui est Lucien Arréat ?

Photo de Lucien Arréat Biographie courte : Philosophe, dramaturge, artiste, pédagogue et écrivain français né à Pertuis dans le Vaucluse le 27 décembre 1841, Lucien Arréat est décédé le 8 mars 1922 à Paris. Lauréat du concours Péreire, il est auteur de nombreux ouvrages mais surtout réputé pour ses qualités de critique. Ses principales œuvres : Une éducation intellectuelle (1877), le Journal d'un philosophe (1887), La morale dans le drame (1889), De l'instruction publique (1882), la Psychologie du peintre (1892), Les croyances de demain (1898), Dix années de philosophie (1901), La morale dans le drame (1906), Art et psychologie individuelle (1906), et Nos poètes et la pensée de leur temps (1920), et bien d'autres œuvres de qualités mais totalement à ce jour oubliées.

2 - Ce dictionnaire vous propose 97 citations et pensées de Lucien Arréat :

Nos rêves de vie ressemblent à ces hautes montagnes qui apparaissent si belles dans l'éloignement et dans la brume argentée de l'horizon : à peine, hélas ! En gravit-on les sommets, qu'il faut se hâter d'en redescendre.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les lois ne sont pas l'expression de droits absolus ou de devoirs mystérieux ; elles sont des compromis entre des intérêts opposés.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La facilité du divorce aura fait plus de blessures qu'elle n'en aura guéries.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les naïfs soufflent dans le vent pour le pousser ; les habiles, pour qu'il les pousse.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'infini : Une situation de notre pensée, une valeur purement logique.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Une culotte usée sur les bancs de l'école ne fait pas un savant.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'émotion fait que je pense ; mais elle trouble sans cesse ma pensée.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les devoirs naissent de la vie sociale ; l'obligation se fonde sur l'habitude.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La bonté active confine à la domination ; la bonté passive confine à l'indifférence.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Individu ou peuple, l'affaire est de se battre et de n'être point battu.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'industrie à outrance réaliserait ce paradoxe économique, de donner à quelque cent millions d'hommes un superflu misérable, en les privant chaque jour du nécessaire.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'intuition est la vision anticipée d'une vérité : hypothèse pour le savant, rêverie pour le poète.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Force est bien de nous régler sur l'expérience du passé, mais l'expérience de l'avenir n'est pas encore faite.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Je m'étonne de la quantité de choses auxquelles peut croire un homme qui dit ne croire à rien.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Ni la solidarité ni la justice ne supposent ou n'exigent l'égalité, qui n'existe pas. L'égalité ! Tous les faits nous disent le contraire. Est-ce qu'on parie contre un pur-sang pour une rosse ?

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La pire ignorance est celle qui vient d'un peu de science.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'homme veut toujours plus de bien-être et moins de bienfaits.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Nos pensées pénibles sont comme les mouches : on les chasse, mais elles reviennent.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les convictions fermes n'ont d'autre fondement que le vain souci de rester dans leur erreur.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Le choc de deux orgueils est parfois tragique ; la dispute de deux vanités n'est que ridicule.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Si je me mêle à la vie, j'en exagère l'importance ; et si je m'en éloigne, l'insignifiance.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les êtres, l'être : que de disputes dans l'entre-deux d'un pluriel et d'un singulier !

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La caresse d'un être aimé endort notre douleur mieux que tous les raisonnements du monde.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Bien téméraire l'homme qui se repose sur sa constante fortune !

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Le progrès ne se fait qu'avec de l'ordre, et il modifie l'ordre continuellement.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'indulgence véritable aux fautes d'autrui est un heureux profit de la sévérité envers soi-même.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

À chaque famille qui s'éteint, c'est une force sociale qui se perd.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La colère est une faiblesse qui humilie, quand elle n'est pas une erreur que l'on regrette.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Le jaloux que sa passion prend tout entier croit sentir sans cesse l'ombre de quelqu'un passer sur lui, et l'obsession pénible qu'il en a peut grandir jusqu'à la fureur ou à la haine.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Ni tous les vivants ne méritent leur renommée, ni tous les morts leur oubli.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Rien ne se perd, tout se transforme. Mais pour nous, changer, c'est finir.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Les seuls points communs à tous les hommes : la naissance, puis la mort.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'admiration est une émotion autant qu'un jugement.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Rien ne dure est une vérité qu'on oublie trop.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

L'excès de louange, c'est une brèche à la gloire.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La pire misère est qu'on se console de la mort de ceux qu'on a aimés.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Sachons gré à certaines gens de nous estimer assez pour être ingrats.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

À ne vouloir être que soi, on finit pas être moins que soi.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

À l'ordinaire, bon sens passe bon cœur.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Le désir et l'aversion règlent la balance de la vie.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Ce qui rend un homme intolérant, ce n'est pas la qualité de sa doctrine, mais l'assurance qu'il a de posséder la vérité. À quels excès ne vient point un « libre-penseur », dès qu'il a foi en lui-même e si peu qu'il ait quelque âcreté dans le sang !

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La grande affaire est de vivre : il faut bien que tous nos systèmes s'en arrangent.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Tous les hommes sont mortels, mais chacun pour soi-même, n'y croit pas.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

À force de compliquer notre vie, nous ne savons plus jouir de la vie.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Le rêveur, impatient de progrès, met à l'avance les aiguilles de l'horloge ; mais l'événement, brusquement, les ramène à l'heure.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Il importe peu de détester le passé, mais beaucoup de préparer l'avenir.

Lucien Arréat - Une éducation intellectuelle (1877)

Je suis, à chaque moment, tout ce que j'ai été, plus ce que je suis en l'instant rapide qui s'écoule et me fait déjà ce que je serai.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

La mélancolie des jeunes gens n'est que l'appétit du bonheur.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)

Il ne faut pas trop regarder dans les coins avec les personnes que l'on fréquente.

Lucien Arréat - Réflexions et maximes (1911)
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