Les citations de Voltaire.

1 - Qui est François-Marie Arouet, dit Voltaire ?

Photo / portrait de Voltaire Biographie courte : Célèbre philosophe, poète, historien, écrivain et auteur dramatique français du siècle des Lumières né le 21 novembre 1694 à Paris, François-Marie Arouet, dit Voltaire, est mort le 30 mai 1778 à 83 ans dans sa ville natale.

La famille de Voltaire :

Deuxième fils de François Arouet (1647-1722), notaire au Châtelet, trésorier et conseiller du Roi, et de Marie-Marguerite d'Aumart (1660-1701), fille d'une famille noble du Poitou, de leur union célébrée le 7 juin 1683 à Saint-Germain-l'Auxerrois naît François-Marie Arouet le 21 novembre 1694 à Paris.

Etudes et formation :

Élève des jésuites, Voltaire fait de brillantes études de rhétorique et de philosophie au Collège Louis-le-Grand à Paris où étudient les enfants de la première noblesse. Vite célèbre par sa facilité à versifier, il se lie d'amitié avec la jeunesse dorée de l'époque, dont René-Louis d'Argenson et son plus jeune frère Marc-Pierre d'Argenson, tous les deux futurs ministres de Louis XV, et le futur duc de Richelieu. Au sortir du collège en 1711, Voltaire annonce à son père qu'il veut être homme de lettres, et non avocat ou magistrat.

Les dates clés de sa carrière :

— A ses débuts littéraires, accusé à tort d'avoir rédigé des écrits satiriques contre le régent Philippe III d'Orléans, il est condamné le 16 mai 1717 à onze mois d'emprisonnement à la Bastille. À sa sortie, il prend le pseudonyme de Voltaire pour publier Œdipe, sa première tragédie écrite en prison. Tragédie représentée pour la première fois le 18 novembre 1718 à la Comédie-Française.

— En 1723 paraît La Henriade, une épopée en dix chants qui plaide pour la tolérance.

— Le 13 août 1732 est représentée pour la première fois Zaïre à la Comédie-Française. La pièce obtient un très grand succès et restera au répertoire de la Comédie-Française jusqu'en 1936.

— En 1733, Voltaire devient l'amant de Mme du Châtelet. Sa liaison avec Émilie du Châtelet durera jusqu'à la mort de celle-ci, le 10 septembre 1749.

— Les Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises, sont publiées en avril 1733 en Angleterre, puis en France sous le titre Lettres écrites de Londres sur les Anglais en 1734.

— Le 2 mai 1746 Voltaire entre à l'Académie française.

— En 1747 sort Zadig ou la Destinée. Un conte philosophique publié pour la première fois sous le nom de Memnon.

— En juillet 1750 il arrive à Potsdam et reste auprès de Frédéric II de Prusse jusqu'en juillet 1753.

— En janvier 1759 à Genève paraît Candide ou l'Optimisme. Un conte philosophique réédité vingt fois du vivant de l'auteur, ce qui en fait l'un des plus grands succès littéraires francophones.

— En juillet 1764, Voltaire publie le Dictionnaire philosophique portatif, aussi nommé La Raison par alphabet, auquel il travaille depuis 1752. Du fait de son succès, le Dictionnaire philosophique connait plusieurs rééditions augmentées jusqu'en 1769.

Décès et inhumation :

François-Marie Arouet, dit Voltaire, meurt à l'âge de 83 ans à Paris le 30 mai 1778. Le curé de Saint-Sulpice ayant refusé de l'inhumer à cause de son anticléricalisme, Voltaire est enterré à l'abbaye de Sellières près de Troyes. Le 11 juillet 1791, son corps est transféré au Panthéon après la Révolution française.

Ses principales oeuvres :

Œdipe (1718), La Henriade (1723), L'Indiscret (1725), Zaïre (1732), Les Lettres philosophiques (1734), L'Enfant prodigue (1736), Le Fanatisme, ou Mahomet le prophète (1741), Zadig ou la Destinée (1748), Micromégas (1752), Essai sur les mœurs (1756), Candide ou l'Optimisme (1759), le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764), et L'Ingénu (1767). (Voltaire sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 275 citations et pensées de Voltaire :

On parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas son application entre elle et des langues étrangères.

Voltaire - Jeannot et Colin (1764)

Celui qui saurait l'avenir saurait probablement de fort sottes et de fort tristes choses, et entre autres l'heure de sa mort : ce qui n'est pas extrêmement plaisant à contempler. J'aime mieux au fond de la boîte de Pandore l'espérance que la science.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Dans quelque situation cruelle que nous nous trouvions, que sommes-nous pour murmurer ?

Voltaire - Lettre à M. Roques, le 18 mai 1753.

Il ne faut pas se morfondre et s'appesantir sur son ouvrage, cela glace l'imagination.

Voltaire - Lettre au comte d'Argental, le 6 juillet 1760.

Les hommes sont excessifs en tout quand ils peuvent.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Il y a des endroits qui font frémir, et d'autres qui font pouffer de rire ; car, Dieu merci, l'intolérance est aussi absurde qu'horrible.

Voltaire - Lettre à M. Damilaville, le 24 janvier 1763.

Il est permis d'injurier le genre humain, parce que personne ne prend les injures pour lui ; mais quand on attaque violemment une religion en demandant grâce, on obtient la haine, et point de grâce.

Voltaire - Lettre à M. Moultou, le 8 janvier 1763.

Si chaque ergoteur se disait : « Dans quelques années, personne ne se souciera de mes ergotismes ; » on ergoterait moins.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Il suffit qu'un ouvrage bien conduit et bien écrit ait un petit nombre d'approbateurs ; le petit nombre est toujours celui des élus.

Voltaire - Lettre au comte d'Argental, le 22 juin 1766.

Il est plus sage de réprimer la démangeaison d'écrire qu'il n'est honorable de bien écrire.

Voltaire - Lettre à Jean-Baptiste de Formont (1733)

Les rédacteurs de la procédure criminelle ancienne ont plus songé à trouver des coupables que des innocents.

Voltaire - Lettre à Joseph Servan, le 13 janvier 1768.

Les gens débitent souvent des histoires sur mon compte, non seulement de très extraordinaires, mais aussi de très dangereuses ; c'est la destinée de quiconque a le malheur d'être un homme public. On souhaite d'être ignoré, mais c'est quand il n'est plus temps.

Voltaire - Lettre à Jean-Augustin Capperonnier (1768)

Je suis l'homme qui accoucha d'un œuf, il en avait pondu cent avant la fin de la journée.

Voltaire - Lettre à Jean-Augustin Capperonnier (1768)

Quand une fois les trompettes de la Renommée ont corné le nom d'un pauvre homme de lettres, adieu son repos pour jamais.

Voltaire - Lettre à Jean-Augustin Capperonnier (1768)

On est indigné quand on voit des personnes insulter continuellement des gens qu'ils ne connaissent pas.

Voltaire - Lettre à M. Damilaville, le 14 mars 1764.

Il n'y a que le fanatisme qui ait produit plus de mal que l'athéisme.

Voltaire - Lettre au marquis de Villevieille, le 26 août 1768.

Nous sommes presque toujours les artisans de nos disgrâces.

Voltaire - Lettre à Frédéric II, le 5 janvier 1777.

L'homme est né pour l'action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas. N'être point occupé et n'exister pas est la même chose pour l'homme. Toute la différence consiste dans les occupations douces ou tumultueuses, dangereuses ou utiles. Job a bien dit : L'homme est né pour le travail, comme l'oiseau pour voler ; mais l'oiseau en volant peut être pris au trébuchet.

Voltaire - Pensées et remarques (1834)

Avec du régime nous, chétifs, existons ; et je vois mourir de gros cochons à face rubiconde.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

On aura beau faire, mon cher philosophe, quand une fois une nation se met à penser, il est impossible de l'en empêcher. Les hypocrites de robe, les hypocrites de cour, auront beau crier, ils ne trouveront dans les honnêtes gens qu'horreur et mépris. Il faut que le nombre des philosophes augmente et que celui des fanatiques diminue. Nous sommes tranquilles, et tous ces gens-là sont des perturbateurs ; nous sommes citoyens, et ils sont séditieux ; nous cultivons la raison en paix, et ils la persécutent ; ils pourront faire brûler quelques bons livres, mais nous les écraserons dans la société, nous les réduirons à être sans crédit dans la bonne compagnie ; et c'est la bonne compagnie seule qui gouverne les opinions des hommes.

Voltaire - Lettre à Claude-Adrien Helvétius, le 27 octobre 1760.

Parlez, agissez, écrivez hardiment ; le temps est venu où le bon sens ne doit plus être opprimé par la sottise. Laissons le peuple recevoir un bât des bâtiers qui le bâtent, mais ne soyons pas bâtés. L'honnête liberté est notre partage.

Voltaire - Lettre à Charles Pinot Duclos, le 22 octobre 1760.

Il y a beaucoup de jolies sottes en ce monde, et beaucoup de jolies friponnes : vous, vous avez épousé beauté, bonté, et esprit ; vous n'êtes pas à plaindre. Tâchez de joindre à tout cela un peu de fortune ; mais il est quelquefois plus difficile d'avoir de la richesse qu'une femme aimable.

Voltaire - Lettre à Bernard-Joseph Saurin, le 31 octobre 1761.

Il est absurde que l'on sache ce qu'un cuisinier nous sert à dîner et qu'on ne sache pas ce qu'un prétendu médecin nous sert quand nous sommes malades. Cet excès d'impertinence et d'insolence n'est pas tolérable !

Voltaire - Lettre au marquis de Florian, le 6 janvier 1774.

Je ne crois pas que je chante jamais les presbytères de mes curés. Je leur conseille de s'adresser à leurs grenouilles.

Voltaire - Lettre à Le Cornier de Cideville, le 23 septembre 1761.

Une jeune femme qui entre dans le monde n'y voit que ce qui peut servir à sa vanité, et l'idée confuse qu'elle a du bonheur et le fracas de tout ce qui l'entoure empêchent son âme d'entendre la voix de tout le reste de la nature.

Voltaire - Traité de métaphysique (1734)

Il y a dans les affaires un point principal contre lequel toutes les chicanes échouent.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

L'honneur du préjugé, parmi nous trop connu, n'est qu'un fantôme vain qu'on prend pour la vertu.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

La patrie est un nom sans force et sans effet ; on le prononce encore, mais il n'a plus d'objet.

Voltaire - Rome sauvée, ou Catilina (1750)

La morale uniforme, en tout temps, en tout lieu, nous dicte nos devoirs au nom d'un même Dieu.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Chacun s'égare et le moins imprudent est celui-là qui plutôt se repent.

Voltaire - Nanine ou le préjugé vaincu (1749)

Tous les gens vraiment gais ont le don merveilleux de faire dérider tous les gens sérieux.

Voltaire - Le droit du Seigneur (1760)

Le Français quelquefois est léger et moqueur ; mais toujours le mérite eut des droits sur son cœur.

Voltaire - Epître sur les événements de 1774.

Un fils ne s'arme point contre un coupable père, il détourne les yeux, le plaint et le révère.

Voltaire - Brutus (1730)

Exterminez, grand Dieu, de la terre où nous sommes, quiconque avec plaisir répand le sang des hommes.

Voltaire - Le fanatisme ou Mahomet le prophète (1741)

Le peuple français ressemble aux abeilles ; on leur prend leur miel et leur cire, et le moment d'après elles travaillent à en faire d'autres.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Mon cœur qui est couvert d'une peau assez mince est entièrement à vous.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Les circonlocutions sont la marque d'une langue pauvre.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Il est fort impertinent de vouloir deviner ce qu'est Dieu ; il est bien hardi de nier ce qu'il est.

Voltaire - Lettre à Denis Diderot (1749)

Un fripon de la lie du peuple et de la lie des êtres pensants, patelin et fourbe, voilà ce qui réussit parce qu'il entre par la chatière.

Voltaire - Lettre à M. Argenson, le 28 juillet 1739.

Un homme qui n'est attaqué que dans ses écrits ne doit jamais répondre aux critiques ; car, si elles sont bonnes, il n'a autre chose à faire qu'à se corriger ; et, si elles sont mauvaises, elles meurent en naissant.

Voltaire - Alzire, ou Les Américains (1736)

Combien je suis éloigné de ces philosophes modernes qui nient une intelligence suprême, productrice de tous les mondes !

Voltaire - Lettre à Marie du Deffand, le 27 janvier 1766.

Tout ce qui est un éternel sujet de dispute est d'une éternelle inutilité.

Voltaire - Lettre à Marie du Deffand, le 12 mars 1766.

Il faut toujours que la femme commande, c'est là son goût : si j'ai tort, qu'on me pende.

Voltaire - Ce qui plait aux Dames (1764)

Plus je suis ennemi du fanatisme, de cet esprit de faction, d'enthousiasme et de rébellion, plus je suis l'adorateur d'une religion dont la morale fait du genre humain une famille et dont la pratique est établie sur l'indulgence et les bienfaits. Comment ne l'aimerais-je pas, moi qui l'ai toujours célébrée ?

Voltaire - Lettre aux membres de l'Académie Française (1743)

La vérité a des droits imprescriptibles ; comme il est toujours temps de la découvrir, il n'est jamais hors de saison de la défendre.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe, et n'ait point d'horloger.

Voltaire - Satires, Les Cabales (1772)

L'opinion du meilleur des mondes possibles est désespérante pour les philosophes qui l'embrassent.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux.

Voltaire - Œdipe, le 18 novembre 1718.

Quand on est aimé d'une belle femme, on se tire toujours d'affaire dans ce monde.

Voltaire - Zadig ou la Destinée (1747)

Qui n'a pas l'esprit de son âge de son âge a tout le malheur.

Voltaire - Stance à Madame du Châtelet (1741)

Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu.

Voltaire - Lettre à M. Damilaville, le 1er avril 1766.

Le travail éloigne de nous trois grands maux : L'ennui, le vice et le besoin. Travaillons sans raisonner, c'est le seul moyen de rendre la vie supportable.

Voltaire - Candide, ou l'optimisme (1759)

La guerre, au bout de quelques années, rend le vainqueur presque aussi malheureux que le vaincu.

Voltaire - Le siècle de Louis XIV (1751)

Les infiniment petits ont un orgueil infiniment grand.

Voltaire - Zadig ou la Destinée (1747)

On condamne souvent la vertu, le mérite ; mais quand ils sont connus, il faut les honorer.

Voltaire - Tancrède (1760)

La raison est toujours venue trop tard ; c'est une divinité qui n'est apparue qu'à peu de personnes.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Celui qui fait croître deux brins d'herbe où il n'en croissait qu'un rend service à l'État.

Voltaire - Lettre à Moreau de la Rochette (1767)

Les méchants n'ont que des complices ; les voluptueux ont des compagnons de débauches ; les intéressés ont des associés ; le commun hommes oisifs a des liaisons ; les hommes vertueux ont seuls des amis.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Tout doit être pour un philosophe un sujet de méditation, et rien n'est petit à ses yeux.

Voltaire - Éléments de la philosophie de Newton (1738)

Le grand monde est léger, inappliqué, volage : sa voix trouble et séduit ; est-on seul, on est sage.

Voltaire - De la nature de l'homme (1734)

Les beaux-arts élèvent l'âme, et la culture de l'esprit en tout genre ennoblit le cœur.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Pour cultiver utilement l'esprit qu'on tient de la nature, les réflexions, la lecture sont le plus solide aliment, et son usage est sa parure.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

J'étudie depuis quarante ans, ce sont quarante années de perdues ; j'enseigne les autres et j'ignore tout.

Voltaire - L'histoire d'un bon bramin (1759)

L'abstinence ou l'excès ne fit jamais d'heureux.

Voltaire - Discours sur la nature du plaisir (1750)

Il arrive toujours et nécessairement qu'une secte persécutée devient faction.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

L'esprit le plus atrabilaire est subjugué quand on cherche à lui plaire.

Voltaire - Le droit du seigneur (1760)

Le luxe, la magnificence, les arts, tout ce qui fait la splendeur d'un État, en fait la richesse ; et ceux qui crient contre ce qu'on appelle le luxe, ne sont guère que des pauvres de mauvaise humeur.

Voltaire - Lettre à Frédéric II, le 12 janvier 1737.

Ciel, que le temps est un bien précieux ! Tout le consume et l'amour seul l'emploie.

Voltaire - Le précis du cantique des cantiques (1759)

Quiconque fait une grande perte a de grands regrets ; s'il les étouffe, c'est qu'il porte la vanité jusque dans les bras de la mort.

Voltaire - L'Ingénu (1767)

Un homme de lettres ne doit pas être un sot qui abandonne ses affaires pour barbouiller des choses inutiles.

Voltaire - Lettre au comte d'Argental, le 29 janvier 1764.

J'ai pris mon parti sur tout et je jette mon bonnet par-dessus les moulins afin de n'avoir plus la tête si près du bonnet.

Voltaire - Lettre à Claude-Étienne Darget, le 8 mars 1751.

Les agresseurs en tout genre ont tort devant Dieu et devant les hommes.

Voltaire - Lettre à Charles Palissot, le 12 octobre 1760.

Les opprimés ont pour eux tous les esprits qui ne veulent pas être tyrannisés, tous ceux qui détestent le fanatisme.

Voltaire - Lettre à Charles Palissot, le 12 octobre 1760.

Il n'est jamais permis à un accusateur de se tromper.

Voltaire - Lettre à Charles Palissot, le 12 octobre 1760.

Quelques âmes pieuses croient recevoir d'une communication intime avec le ciel ce qu'elles ne tiennent que de leur imagination enflammée. Elles ont besoin du conseil d'un honnête homme et surtout d'un bon médecin.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Le gouvernement le plus parfait est celui où le pouvoir est le moins arbitraire.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Les journaux sont les archives des bagatelles.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Il est aussi inutile d'argumenter avec un fanatique que de contester à un amant les perfections de sa maîtresse.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Nous devons être heureux de tous les maux qui ne nous arrivent pas, comme la maîtresse de l'avare est riche de ce qu'elle ne dépense pas.

Voltaire - Lettre à Marie du Deffand, le 3 octobre 1764.

L'écriture est la peinture de la voix : plus elle est ressemblante, meilleure elle est.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Le suicide n'est pas toujours de la folie. Il y a des occasions où un sage peut prendre ce parti ; mais, en général, ce n'est pas dans un accès de raison qu'on se tue.

Voltaire - Lettre à maître Mariott, le 26 février 1767.

La plus petite herbe suffit pour confondre l'intelligence humaine, et cela est si vrai qu'il est impossible à tous les hommes réunis de produire un brin de paille si le germe n'est pas dans la terre.

Voltaire - L'histoire de Jenni ou le Sage et l'Athée (1775)

Je suis un adorateur très zélé de la Divinité ; j'ai toujours été très opposé à l'athéisme.

Voltaire - Lettre au comte d'Argental, le 7 juillet 1769.

Le fanatique allume la discorde, le philosophe l'éteint.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

La lecture me paraît plus nécessaire dans la retraite que la conversation. Il est certain qu'un bon livre vaut beaucoup mieux que tout ce qu'on dit au hasard. Il me semble que celui qui veut s'instruire doit préférer ses yeux à ses oreilles.

Voltaire - Lettre à maître Mariott, le 26 février 1767.

Une douzaine d'honnêtes gens qui se font écouter produit plus de bien que cent volumes ! Peu de gens lisent, mais tout le monde converse, et le vrai fait impression.

Voltaire - Lettre à Louise d'Épinay, le 6 juillet 1766.

On a voulu tout perfectionner, et tout a dégénéré : je dégénère aussi tout comme un autre.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

L'humilité est le contrepoison de l'orgueil.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Il n'y a point de plaisir sans bienséance.

Voltaire - Pensées détachées (1800)

Un homme a de la fausseté dans le cœur quand il s'est accoutumé à flatter et à se parer des sentiments qu'il n'a pas. Cette fausseté est pire que la dissimulation.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)

Il faut être bien fort, ou bien fou, pour oser être intolérant.

Voltaire - Pensées et remarques (1834)

La calomnie, comme l'hirondelle, va à tire-d'aile.

Voltaire - Lettre au comte d'Argental, le 22 août 1761.

Les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer.

Voltaire - Zadig (1747)

Tout mal arrive avec des ailes, et s'en retourne en boitant. Prendre patience est assez insipide ; vivre avec ses amis, et laisser aller le monde comme il va serait chose fort douce, mais chacun est entraîné comme de la paille dans un tourbillon de vent.

Voltaire - Lettre à la comtesse de Lutzelbourg, le 14 octobre 1754.

La multitude des lois est, dans un état, ce qu'est le grand nombre de médecins : signe de maladie et de faiblesse.

Voltaire - Lettre à l'abbé Moussinot, le 14 septembre 1736.

Connais le monde, et sais le tolérer ; pour en jouir, il le faut effleurer.

Voltaire - La Prude (1747)

La solide affaire qu'on doive approfondir, c'est d'être heureux, et d'avoir du plaisir.

Voltaire - La Prude (1747)

L'homme, ce roi du monde, et roi très fainéant, se contemple à l'aise admirant son néant.

Voltaire - De la nature de l'homme (1734)

Le secret d'ennuyer est celui de tout dire.

Voltaire - De la nature de l'homme (1734)

Il est plus rare de trouver des femmes parfaitement belles que de passablement bonnes.

Voltaire - Dictionnaire philosophique (1764)
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