À force de travail et d'application, on parvient, le ciel aidant, à ses buts fixés,
À force de nous répéter ce que nous aurions dû faire, nous finissons par trouver impossible que nous ne l'ayons pas fait.
À force de travail, à force d'application, on parvient, le ciel aidant, à ses buts fixés.
À force d'y prendre peine, l'habitude de mettre tout à sa place et de faire tout en son temps devient une seconde nature.
À force de prudence et en marchant toujours consciencieusement et avec indépendance, on dissipe les nombreux nuages qui se sont accumulés sur une tête.
À force d'écrire sur les écrits des autres, on finit par se croire plus d'esprit qu'eux ; et, si l'on n'était pas convaincu que Jésus est Dieu, les prédicateurs ne lui trouveraient qu'un esprit médiocre.
À force de parler on change l'or de la pensée en petite monnaie, jusqu'à ce qu'on semble pauvre.
À force de vivre dans une cage dorée, on rêve une d'une prison cellulaire comme unique refuge.
À force de n'être personne, il est devenu quelque chose.
À force de voir tous les jours les mêmes choses, l'esprit s'y accoutume aussi bien que les yeux.
À force de se regarder vivre, on ne vit plus.
À force de soin on triomphe des choses les plus difficiles.
À force d'esprit, n'en ayons plus.
À force de désirer, l'homme qui possède beaucoup se trouve dans l'indigence, et ne jouit jamais du plaisir qu'il pourrait trouver en lui-même.
À force de s'intéresser à tout, on finit par ne s'intéresser à rien.
À force de parler, qu'on plaise ou déplaise, on force le silence le plus résolu.
À force de tromper les autres on finit par ne plus pouvoir se tromper soi-même.
À force de vivre solitaire, on finit par acquérir un très mauvais caractère.
À force de sagesse et de tempérance, on s'épargne une infinité de maux.
À force d'attendre, on cesse d'espérer !
À force d'être victime, on devient bourreau.
À force de mentir, on finit par s'y perdre.
À force de se buter sur certains problèmes, l'esprit acquiert comme des callosités.
À force de souffrance, on perd toute assurance.
À force d'annoncer les événements, on en provoque l'accomplissement. Les prophètes annonçaient le Messie, et Jésus est venu. Il n'était pas annoncé parce qu'il devait arriver, mais il est arrivé parce qu'il était annoncé. Les grands désirs de l'humanité, qui ne sont que l'expression de ses grands besoins, finissent toujours par se réaliser.
À force de boire on devient ivrogne.
À force de souffrir souvent on s'endurcit.
À force d'être libre on finit par être seul.
À force de souffrir, on finit par guérir.
À force de prévoir, on ne voit plus rien.
À force de lui dire qu'il est un sot, il se croit sot.
À force de gagner du temps, l'homme d'action perd souvent l'essentiel.
À force d'être anxieuse sans que rien arrive, le jour où la foudre tombe on se trouve presque calme.
À force de confiance, on met quelqu'un dans l'impossibilité de nous tromper.
À force de nains, on fait la somme du géant, on l'abat et on l'enchaîne.
À force de changer de femme, on finit par changer soi-même !
À force de n'être de nulle part, on finit par se croire de partout.
À force de penser, tu te trouveras devant un problème.
À force de vertus commandons aux destins.
À force de se retenir d'aimer on peut en perdre la capacité.
À force de ne jamais réfléchir, on a un bonheur stupide.