Trente-deux ans, c'est un âge charmant ; je les ai déjà depuis deux ans, et je compte bien les avoir encore longtemps.
Chaque âge a une qualité qui porte son caractère propre. La docilité caractérise l'enfance, pour qui toute morale, ainsi qu'au berceau du monde, est renfermée dans le précepte de l'obéissance. Le dévouement caractérise la jeunesse, la force l'âge mûr, la dignité la vieillesse : c'est toute la statistique de la vie humaine.
Plus on avance en âge, plus on s'aperçoit, quand arrive l'automne, de la décroissance des jours.
Qui n'a pas l'esprit de son âge de son âge a tout le malheur.
La jeunesse qu'on ne prémunit pas contre les passions de son âge, c'est la tige fleurie qu'on laisse exposée aux orages du printemps, et qui ne portera pas de fruits, quand viendront les calmes et fécondes journées de l'automne.
L'âge qu'on a réellement devrait se mesurer sur le nombre des choses que l'on a vues ou faites, plutôt que sur le nombre des jours que l'on a vécu.
Si les femmes qui ont la manie de cacher leur âge savaient que tout ce qu'elles y gagnent c'est de se faire attribuer cinq à six ans de plus qu'elles ne comptent en réalité, comme elles renonceraient à ce jeu !
Arrivé à un certain âge un homme sensé ne doit plus badiner avec la vie.
On dit que je ne fais pas mon âge, mais mon âge me défait.
L'âge n’est qu'une illusion du calendrier.
Ce qui vous fait rougir dans la jeunesse vous fait pleurer dans l'âge mûr et sourire dans la vieillesse.
Avec l'âge, on sent se raccourcir le rayon de la force et neiger les frimas sur sa tête. Tout se refroidit et s'amoindrit ; l'être diminue de toutes les manières.
Rendus à un certain âge, même si on s'en fiche un peu, on essaie quand même de la garder, notre image.
Il n'est pas nécessaire d'avoir atteint l'âge de raison pour perdre la raison.
Il ne faut jamais avoir confiance dans une femme qui vous dit son âge véritable. Une femme capable de vous dire cela serait capable de vous dire n'importe quoi.
On ne devrait jamais avoir confiance en une femme qui vous dit son âge réel. Une femme, capable de dire cela, est capable de dire n'importe quoi.
Ce n'est pas toujours par malice ou par vanité que la femme corrige en sens inverse l'âge de ses amies ou le sien : de nature, elle est brouillée avec les chiffres.
Le grand âge est celui où l'on parle de ses amis au passé.
Chaque âge a ses plaisirs, mais les plaisirs d'un âge autre que le nôtre sont les plus exquis.
Il n'est point d'âge où l'on ne meure, il n'est aucun âge où l'on n'ose encore espérer de vivre.
On n'est pas toujours à son goût dans son âge, mais on y est toujours à sa place.
Les femmes font sujettes à faire de l'anachronisme, quand on les interroge sur leur âge.
C'est que l'âge se révolte à tout âge contre l'âge !
Le seul secret qu'une femme garde inviolablement, c'est celui de son âge.
Les infirmités de l'âge sont comme le lest qui nous empêche de flotter au gré des passions sur l'océan orageux de la vie. Par elles, Dieu nous avertit qu'il est temps de gagner le port.
Il est un âge où quelques mois ajoutés à la vie suffisent pour développer des facultés jusqu'alors ensevelies dans un cœur à demi formé ; on se couche enfant, on se réveille homme.
Une femme aimable fait mieux que de cacher son âge, elle le fait oublier.
À un certain âge, les deux bras d'un fauteuil vous attirent plus que les deux bras d'une femme.
Puisque l'âge diminue les agréments, en nous laissant nos défauts, et que la considération est la seule indemnité de la vieillesse, tâchons de devenir plus respectables à mesure que nous devenons moins aimables.
L'âge remplace les séductions de la jeunesse par celles de la grâce et de la vertu.
La femme parle toujours de son âge, et ne le dit jamais.
Quand on a vingt ans de plus qu'une femme, c'est elle qui vous épouse.
Écrire son âge derrière son dos, ce n'est pas encore être vrai ; le vrai n'a pas besoin d'écriteau.
Il est plus ordinaire de ne pas être de son âge dans la vieillesse que dans la jeunesse.
On n'a jamais passé l'âge des conseils à recevoir tant qu'on porte la carapace humaine.
Quand on demande l'âge de certaines femmes, il semble qu'on leur enlève la chemise, tant elles en paraissent offensées.
L'âge qui sépare la jeunesse qui s'achève de la virilité qui commence, où la passion se raidit encore contre la froide raison qui l'écrase, où les illusions expirantes jettent un dernier cri de douleur devant la réalité qui s'avance, cet âge est un âge terrible, et les luttes et les déchirements qui l'accompagnent forment le plus triste spectacle que l'homme puisse s'offrir à lui-même.
Quand les femmes ont passé trente ans, la première chose qu'elles oublient, c'est leur âge ; lorsqu'elles sont parvenues à quarante, elles en perdent entièrement le souvenir.
Notre cœur a l'âge de nos passions.
Chaque âge a sa vertu, chaque âge a sa mission.
L'âge tempère le sang, il mûrit les hommes?