Pour être content, il faut regarder au-dessous de soi, non au-dessus. Il faut songer à ce qu'on pourrait perdre, non à ce qu'on a perdu. Ai-je droit à l'aisance, à la santé, au confort, au loisir à la réputation que je possède ? Nullement. Si modeste que soit mon sort, il pourrait être dix fois moins bon, sans que je pusse me révolter contre le ciel, puisque d'autres, qui me valent, sont dans ces épreuves qui me sont épargnées, l'indigence, la maladie, la honte, le souci, la captivité, le remords, l'isolement, l'abandon.
On arrive toujours, en travaillant, à une douce aisance.
Quand je pense à tout ce que j'ai en surplus, l'aisance, les amitiés, les souvenirs, les soins, et que je mesure mon dégoût de la vie, je sens croître ma pitié pour tous ceux qui souffrent, pour les délaissés, les nécessiteux, les mutilés.
Répandre dans les classes ouvrières, qui sont les plus nombreuses, l'aisance, l'instruction, la morale, c'est extirper le paupérisme, sinon en entier, du moins en grande partie.
Créer l'aisance, c'est assurer l'ordre dans un pays.
Le travail qui crée l'aisance, et l'aisance qui consomme, voilà les véritables bases de la prospérité d'un pays.
L'aisance est la fille du travail et de l'épargne.
Si un homme du monde n'a pas pris l'habitude de se gêner, il n'a jamais d'aisance.
L'audace et l'aisance ne s'acquièrent ni dans la solitude, ni dans la réserve.
La parole, plus que l'argent, fait l'aisance.
L'aisance rend la vie noble et élevée.
Mangez de la vache enragée quand les dents se sont usées sur le pain blanc de l'aisance.
L'aisance ne consiste pas dans la facilité à satisfaire des besoins modérés, mais dans la facilité à les négliger, à se passer même du nécessaire. L'aisance devient cette suprême agilité de l'âme qui ne se meut jamais aussi libre que dans un total dépouillement.
L'aisance est accessible par le travail et l'économie, qui ont toujours vaincu la pauvreté.
En ce monde, il est deux classes de citoyens : l'une qui manque du nécessaire, l'autre qui regorge du superflu. Les uns s'épuisent à des besognes qui les empêchent de vivre, les autres se consument d'ennui et ne vivent pas davantage. Pour rendre tous les hommes heureux, il faudrait rapprocher ces deux catégories extrêmes, les fondre en une seule masse moyenne, où tous jouiraient d'une même aisance.
La critique est aisée et le critique dans l'aisance.
Un parvenu n'aura jamais l'aisance et la dignité d'un vrai grand seigneur.
L'aisance à tout faire et à tout souffrir, c'est l'école de la souplesse et de la vigueur.
L'amour avec l'aisance est une bénédiction.
Aisance donne assurance.
L'activité donne l'aisance ; l'aisance est mère de contentement et santé.
Beaucoup d'argent rendrait mon humble pauvreté bien confortable. L'argent c'est l'huile dans les rouages de la vie, une huile d'une extraordinaire fluidité. Elle donne de l'aisance à nos mouvements, la liberté. La liberté, précisément, le suprême, le plus éclatant idéal.
Celui qui se plaît à rabaisser un service en lui prêtant des motifs intéressés montre moins de finesse que d'empressement à préparer son ingratitude.
La vie de l'homme doit être une vie sans cesse occupée : le travail lui est aussi nécessaire et utile, que l'oisiveté lui est nuisible et funeste ; les ressources que le travail nous donne sont immenses. Nos amis, nos parents, nous refusent-ils leurs secours dans les besoins les plus pressants ? Le travail nous met en état de pouvoir nous en passer et de ne devoir qu'à nous-mêmes notre heureux sort ! Le travail est le vrai bienfaiteur de l'homme, il entretient l'aisance où la dépendance régnait auparavant. Les richesses les plus justement acquises sont celles qui nous viennent par le travail.
Très peu de gens possèdent l'art de savoir tenir un maintien dans la société : il faut y porter une certaine aisance qui ne s'acquiert pas toujours par un long usage du monde. C'est une disposition naturelle du corps, qui rend souple, leste, et propre à toutes choses ; quand elle est accompagnée de quelques connaissances du côté de l'esprit, on ne peut que plaire et se faire désirer dans le monde.
Le temps ne fait qu'accroître le sentiment du mal. Le poids qu'on lève avec aisance accable par sa continuité.
On ne peut être bienfaisant, qu'en épargnant sur son aisance.
L'amour sans l'aisance est une folie ; l'aisance sans l'amour est une sécheresse.
L'accoutumance fait l'aisance?