Les citations d'Alphonse Karr.

1 — Qui est Alphonse Karr ?

Photo d'Alphonse Karr Biographie courte : Romancier, journaliste et polémiste français, Alphonse Jean-Baptiste Karr est né le 24 novembre 1808 à Paris. En 1832, à l'âge de 24 ans, il débute dans la littérature avec son roman le plus célèbre Sous les tilleuls, paru en deux volumes, qui lui valut son entrée au journal le Figaro. Alphonse Karr est fait Chevalier de la Légion d'honneur‎ en 1845. Il succombe à une fluxion de poitrine à l'âge de 82 ans dans sa maison de Saint-Raphaël le 30 septembre 1890. (Source : Wikipédia)

2 — Les 172 pensées et citations d'Alphonse Karr :

Il n'y a guère que ceux qui n'ont pas assez de pain qui en donnent à ceux qui n'en ont pas du tout.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amour est la vie, ou bien il est la mort. Quand on est jeune, on dévore la vie à belles dents, on ne sait le goût qu'elle a qu'en gros ; mais plus tard, bien plus âgé, on la mâche et on distingue enfin les condiments qui l'assaisonnent, ou bien qui l'empoisonnent.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Les belles chevelures noires, dont les femmes prennent un grand soin et dont elles sont justement fières, produisent un charmant effet d'ensemble et font paraître toutes les femmes belles à dix pas. De plus près, c'est comme ailleurs, comme partout : il y en a quelques-unes qui sont belles, et les autres ne sont que femmes ; mais c'est déjà beaucoup !

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Chez une belle et jolie femme la modestie l'embellit encore !

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

L'ingratitude est la monnaie dont est payé le plus souvent un bienfaiteur.

Alphonse Karr - Les nouvelles guêpes (1853)

On aime ceux à qui on fait du bien. Les moralistes ont dit cent sottises en exigeant du dévouement de l'obligé ; c'est le bienfaiteur qui a tout le bonheur du bienfait, c'est lui qui doit et qui a la reconnaissance. S'il l'attend, c'est un fou ; s'il l'exige, c'est un usurier.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Si le despotisme a ses inconvénients, la liberté a aussi les siens ; le despotisme est considéré par celui qui l'exerce, ou comme un droit, ou comme une puissance acquise par la force, et conséquemment odieuse : comme droit, il a des limites, comme tout droit, en dehors des quelles il cesserait d'être ; comme usurpation, il y a une goutte qu'on n'ose pas mettre dans la coupe sous peine de la faire déborder. Mais la liberté étant une vertu, elle prend ses plus funestes ou ses plus grotesques excès pour un progrès, et elle ne reconnaît pas de bornes.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Quand on est laboureur il faut dehors, sous la pluie, sous la neige, travailler au froid ; il faut labourer, semer, herser, faucher et endurer toutes les fatigues imaginables ; et puis il y a des années où la récolte ne rend pas, et la fatigue et le travail sont perdus.

Alphonse Karr - Clovis Gosselin (1851)

On paraît être le grand tyran des femmes : On fait ceci , On fait cela , — jamais on ne s'avise d'hésiter à obéir à On.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Il en est un peu de l'éducation des hommes comme de celle des chevaux. À quoi sert qu'un cheval fasse une lieue en cinq minutes s'il doit mourir à la sixième minute ? Quelle garantie présente une science qu'on peut acquérir en trois mois et que l'on ne conserve pas ? Trois mois avant l'examen, le candidat ne savait pas un mot de tout ce fatras non digéré ; trois mois après, il n'en saura plus un mot.

Alphonse Karr - Les nouvelles guêpes (1853)

Pour la saison où les primevères et les premières violettes sortent joyeuses et éclatantes de la terre sous les premières caresses du soleil, les paysans ont un beau mot, ils disent : La terre entre en amour, elle est fécondée par les baisers du printemps.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Il est bon de démontrer une supercherie de telle façon que personne n'en puisse être dupe à l'avenir.

Alphonse Karr - Voyage dans Paris (1852)

Les abus sont les patrimoines des deux tiers de la nation ; ceux qui crient contre les abus ne veulent pas les détruire, mais les confisquer à leur profit. Il en est de même d'un homme qui, couché avec un autre, se plaint qu'il tire à lui toute la couverture, et, en même temps, la tirant de son côté, tâche d'en avoir à son tour un peu plus que sa part.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Pour atteindre la perfection, visez quelques degrés au-dessous. C'est ce qu'on fait lorsqu'on tire un coup de fusil à une grande portée : on vise un peu plus haut que la cible que l'on veut atteindre.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Seuls les gens que j’aime peuvent voir, toucher et blesser mon cœur, qui, pour eux, est ouvert et découvert ; les autres ne peuvent atteindre que la peau, et ma peau est endurcie.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

La déclaration d'amour est comme la déclaration de guerre : elle doit précéder les premières attaques et les premières hostilités.

Alphonse Karr - Feu Bressier (1844)

La vie est divisée en zones : Espoir, jouissance, regrets, et le courant vous entraîne irrésistiblement à travers ces zones quelque vigoureux que vous soyez : il vous faut passer par où passent les autres. Vous voulez arrêter vos regards sur une plante, respirer l'odeur d'une fleur ; non, le courant vous entraîne, marchez ! Vous voulez entendre jusqu'au bout le chant commencé d'un oiseau ; non, le courant vous entraîne, marchez ! Le plaisir reste, c'est vous qui fuyez l'aspect de la plante, le parfum de la fleur, le chant de l'oiseau, il y a derrière vous d'autres hommes qui en jouiront un instant et qui, comme vous, passeront en les regrettant.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Quelle que soit la vérité, elle est moins pénible que l'incertitude qui tue.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Donner à sa femme des conseils contre un homme en particulier, c'est se créer un rival. Il n'est jamais prudent de dire : « N'allez pas là : là est Satan ; » à moins qu'on n'ait l'intention de combler une bonne fois l'enfer.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

La femme la plus héroïquement constante veut bien n'être qu'à un seul, mais elle voudrait que tous les autres en mourussent de chagrin.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Ce que je cherche dans le mariage, c'est une compagne qui embellisse ma vie d'une affection constante, et qui sème des fleurs sur le chemin qui tous les jours me semble plus aride.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Toute femme trouve un homme faible et un peu bête chaque fois qu'il fait pour une autre femme ce qu'elle ne trouve que juste et raisonnable que l'on fasse pour elle.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Dans l'éducation actuelle des femmes, on suppose pour l'avenir beaucoup plus de reines, de duchesses et de banquières qu'il ne peut y en avoir et beaucoup plus de courtisanes qu'il n'en faut.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Voici une définition du mot habillée comme l'entendent beaucoup de femmes du monde : Moins on est vêtue, plus on est habillée.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Il m'est arrivé de parler avec ironie ou mauvaise humeur des amis et de l'amitié, je juge à propos de mentionner en passant, que, au milieu de fausses et dérisoires amitiés qui ont froissé ma vie, il en est que j'ai trouvée toujours fidèles, sincères et exactes. Des amitiés négligées parfois dans les courts moments où mon ciel était bleu, et assidues sitôt que mon horizon semblait s'assombrir.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

La femme aime plus à être aimée qu'elle n'aime véritablement elle-même. Son cœur ne s'embrase pas d'un feu spontané, il ne s'allume qu'au contact du cœur flagrant de l'homme.

Alphonse Karr - Au soleil (1890)

Le pays a été saisi depuis un certain nombre d'années d'une fièvre de bavardage inouïe dans les fastes de la sottise humaine. Tout le monde veut parler, on a recours pour cela à des subterfuges incroyables. Tout le monde converse en même temps, et personne ne se comprend.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Sous prétexte de protéger certaines industries, on protége en France certains industriels.

Alphonse Karr - Voyage dans Paris (1852)

Le bonheur n'est pas un diamant gros comme une maison, c'est une mosaïque de petites pierres dont aucune souvent n'a une valeur générale et réelle pour les autres.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

À la maison, au charme d'être belle, la femme est encore plus belle pour ne charmer qu'un.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

L'homme exagère sa force et son courage, comme la femme exagère sa faiblesse et sa timidité.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Une fois pour toutes, je vous le déclare hautement, je n'aime que ceux qui m'aiment.

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

La musique commence où la poésie finit.

Alphonse Karr - Midi à quatorze heures (1842)

Je t'aime de l'amour le plus passionné, le plus ardent.

Alphonse Karr - Geneviève (1860)

Les femmes qui sont le plus justement heureuses et fières de leur beauté sont trompées en moins par leur miroir. Jamais elles ne sauront tout ce qu'un homme amoureux leur ajoute de charmes qui ne sont visibles que pour lui.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Je vois bien que l'homme perfectionne tout autour de lui, mais je ne vois pas qu'il se perfectionne lui-même.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Une femme sage reste sage quelquefois, par cela seul qu'elle l'a été longtemps.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

On n'aurait guère de vices si on n'avait que les siens. Tel vice, tel défaut, est parfois l’exagération, l'exaspération d'une vertu ou d'une qualité, ou du moins en est la doublure.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Le bonheur n'est pas une rose bleue, le bonheur est l'herbe des pelouses, le liseron des champs, le rosier des haies, un mot, un chant, n'importe quoi.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Le marchand de vin qui vend du jus de sureau pour du jus de raisin est aussi coupable, et coupable du même crime, que le consommateur qui le paierait avec une pièce de plomb qu'il ferait passer pour une pièce d'argent.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Il n'y a rien qui ne lui paie un tribut de joie, rien qui, pour un enfant, ne soit un jouet. Les papillons dans l'air, les bleuets dans les blés, le sable des rivages, la luzerne des champs, les allées vertes des bois, tout lui donne des plaisirs, tout lui promet tout bas des bonheurs mystérieux.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

On en est arrivé, par haine de l'esprit, à appeler esprit l'absence de bon sens, et à appeler bon sens l'absence d'esprit.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Une femme dans un salon est une fleur dans un bouquet ; chez elle, elle est tout le bouquet.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

On n'adore la plupart des femmes que faute de les pouvoir aimer.

Alphonse Karr - Vendredi soir (1835)

Les yeux noirs sont plus vifs qu'expressifs, ils expriment profondément ce qu'ils disent mais ils ne peuvent tout dire. Ils sont semblables à un instrument mélodieux qui n'aurait que quelques notes. Les yeux bleus au contraire expriment toutes les nuances, même les plus délicates et les plus insaisissables ; c'est un instrument mélodieux et harmonieux qui possède tous les tons et les demi-tons.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Pour plaire aux femmes, tout le monde s'épuise en compliments. On n'attaque la place que par un côté ; il y a avantage à se présenter du côté qui n'est pas attaqué, et par conséquent pas défendu. D'ailleurs les femmes, avant tout, veulent plaire ; elles n'ont rien à faire près de ceux qui les trouvent adorables, et qui se récrient à chacun de leurs gestes, à chacune de leurs paroles. Mais si un homme ne les admire pas sans restriction, c'est celui-là qu'elles veulent charmer, et s'il ne se rend pas de suite, il a beau jeu, et peut faire une bonne capitulation.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Le premier attrait de l'amour est la nouveauté, presque tous les amours meurent avec elle, car alors il n'y a plus rien, la nouveauté n'est plus ; l'habitude n'est pas encore, mais si l'amour survit à cette crise, et devient une habitude, il ne meurt plus.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Il y a toujours dans l'amour beaucoup d'illusion et de curiosité : — Quand on a exprimé le jus d'un limon, que ce soit dans une limonade ou pour s'en laver les mains, on jette également l'écorce.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

L'ami d'une femme peut, à la faveur d'un moment et d'une occasion, devenir son amant ; mais l'homme qu'elle n'a jamais vu a mille fois plus de chances favorables que lui pour réussir.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie.

Alphonse Karr - Plus ça change (1875)

Le langage de l'amour a une si douce musique qu'on n'est pas exigeant pour les paroles.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

L'amour, c'est le parfum de l'âme qui s'épanouit.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

La femme est un animal qui s'habille, babille et se déshabille.

Alphonse Karr - Crédo du jardinier (1875)

J'aime la fleur, comme l'oiseau qui chante, et le bleu de vos yeux comme le bleu du ciel.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amour est une chasse où le chasseur doit se faire poursuivre par le gibier.

Alphonse Karr - La Pénelope normande, le 13 janvier 1860.

La mélancolie est la chaîne qui lie la fin de l'homme à son commencement.

Alphonse Karr - Les fleurs animées (1847)

Dans la vie commune, une femme doit s'appuyer sur un homme un peu plus grand qu'elle.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

L'amour, la seule passion qui cherche son bonheur dans celui d'un autre.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

Travailler à soixante-dix ans ! Oh ! non, j'aimerais mieux mendier par les rues.

Alphonse Karr - L'histoire d'un pion (1854)

Il n'y a que les gens qui aiment qui comprennent les saintes délicatesses de la chasteté.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

On va vite en amour, surtout quand on va seule !

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Semblable à un arbre dont les feuilles jaunissent et tombent et qui reste nu et noir, l'homme qui vieillit voit successivement tout mourir autour de lui.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Tu m'aimes, je t'aime, je ne vis que par toi et pour toi.

Alphonse Karr - Einerley (1838)

C'est ma part de bonheur dans la vie que je vais confier à ton cœur : Je t'aime.

Alphonse Karr - Geneviève (1860)

Les rudes épreuves de la vie ne payent pas trop cher une heure d'amour.

Alphonse Karr - Clothilde (1839)

Chaque femme est sa propre poupée, qu'elle habille et arrange.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

L'amour est la plus terrible et la plus honnête des passions, c'est la seule qui ne puisse s'occuper de son bonheur sans y comprendre le bonheur d'un autre.

Alphonse Karr - Promenade hors de mon jardin (1856)

Le sort est un grand poète comique qui se donne parfois à lui-même de singulières représentations aux dépens des vanités humaines.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

On demande en général à la vie plus qu'elle ne renferme ; nous sommes accoutumés à mettre notre bonheur dans des choses impossibles, et notre malheur dans des choses inévitables.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

L'amitié n'existe pas plus entre deux femmes qu'entre deux épiciers domiciliés en face l'un de l'autre.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)
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4 — La liste des auteurs populaires :

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