L'enfant, à sa naissance, est une âme s'emparant de ses organes ; l'homme qui vit et travaille est une âme servie par ses organes ; le malade est une âme souffrant dans ses organes ; le mourant est une âme abandonnée par ses organes : toujours d'abord une âme !
La jeunesse de l'âme est longue ; la vie de l'esprit est immortelle.
Rien n'est aussi bon que d'avoir une belle âme, on la voit en toute chose comme au travers d'un cœur de cristal.
L'âme doit dominer le corps, la pensée précède l'action.
L'âme est une horloge que Dieu nous a donnée à gouverner, mais il ne nous a point dit de quoi le ressort de cette horloge est composé.
L'esprit n'a jamais produit que de jolies choses, tout ce qui est véritablement beau vient de l'âme.
La grandeur est la plus belle prérogative de l'âme, et celle qui donne le mieux l'idée de sa noblesse, de son élévation et de sa dignité.
Les plaies du corps se ferment, celles de l'âme restent toujours ouvertes.
L'âme seule fait la physionomie ; la nature ne donne que les traits.
L'âme est un timbre sur lequel agissent cinq marteaux ; chacun frappe en un endroit différent. Il n'y a pas de point mathématique ; donc l'âme est étendue, donc elle est matérielle.
Une âme sensible fait de l'amour sa joie, son bonheur et ses plaisirs, et elle n'y renonce jamais.
L'âme est au corps ce que le feu est au combustible.
L'homme a une âme, mais avant de lui en parler, qu'on lui donne une chemise et un toit.
L'âme indignée et fière en arrive aisément à suspecter toujours le succès.
L'âme écrasée par les responsabilités n'est pas un oiseau qui plane, mais un boeuf au labour.
Dieu s'émeut autant que l'âme s'émeut : autant que l'âme est en Dieu, Dieu est en l'âme.
Dans le premier amour, on prend l'âme bien avant le corps.
Le monde est grand et l'âme humaine plus grande encore, elle a l'infini pour domaine, et Dieu pour trésor.
L'âme d'une mère est un trésor divin.
L'âme a, comme le corps, ses défaillances, ses fièvres, ses maladies, sa convalescence.
Il faut n'avoir point d'âme pour ne point acquitter les vœux qu'on fait aux saints.
Une âme sage et vertueuse ne saurait être longtemps malheureuse.
Dans l'âme de quelqu'un qui est ignorant, il y a toujours place pour une grande idée.
L'âme du doux plaisir ne peut être souillée.
Si la fortune ne donne ni vertus ni élévation d'âme, elle ne les ôte pas néanmoins.
Que chacun raisonne en son âme et conscience.
L'âme est aux yeux ce que la vue est au toucher ; elle saisit ce qui échappe à tous les sens.
Mon âme reste muette, pas un mot : Mon âme serait-elle morte ?
L'âme vile rampe dans l'adversité, et se fait craindre dans la prospérité.
Le bien de l'âme, c'est à l'âme de le trouver.
Mon âme n'a point tolérance de la mort !
L'aliment de l'âme, c'est la vérité et la justice.
Mon âme en moi comme une pièce d'or entre les mains d'un joueur !
L'âme humaine est comme un gouffre qui attire Dieu, et Dieu s'y jette.
L'âme est une lyre dont il faut faire vibrer toutes les cordes.
D'où est ton âme ? Du Nord ou du Midi ? De la montagne ou de la plaine ? À certaines heures tu as dû le savoir. Habite le pays de ton âme.
L'âme, à la différence du corps, se nourrit de sa faim.
Que mon âme d'amour à votre âme ressemble !
Seule une âme transformée par l'amour peut devenir sage.
L'âme, comme la mer, a ses remous.
Il y a plus d'âme dans le chagrin que dans la joie.
Mêlez toute votre âme à la création !
La mort de l'âme, c'est ce que les hommes du siècle appellent le progrès.
Que d'âmes de boue, pour une âme noble !
Où est une âme, là est l'espérance?