L'amour véritable a quelque chose de sacré qui imprime un caractère plus qu'humain aux douleurs comme aux joies qu'il nous donne. Il y a dans la femme qu'on aime je ne sais quelle divinité dont il semble qu'on ait seul le secret, qui n'appartient qu'à vous, et dont une main étrangère ne peut toucher le voile sans vous faire éprouver une horreur qui ne ressemble à aucune autre, un frisson de sacrilège. Ce n'est pas seulement un bien précieux qu'on vous ravit, c'est un autel qu'on profane en vous, un mystère qu'on viole, un Dieu qu'on outrage ! Voilà la jalousie !
L'amour a bien des maux, mais le plus grand de tous, c'est le tourment d'être jaloux.
Il est encore plus difficile de dissimuler la jalousie que l'amour.
Quand la femme aime, d'une manière générale, elle aime avec plus de constance ; aussi tout ce qui peut porter ombrage à ses idées de propriété exclusive, l'expose-t-il à voir naître chez elle le sentiment de la jalousie aussi cruel qu'il est accablant pour l'objet de ses affections. La jalousie d'une femme, dit l'Ecriture, perce l'âme de douleur, et la remplit de tristesse.
Pourquoi nous tourmenter par une jalousie sans motif, par de ridicules caprices et de folles lubies, dans le seul but de rendre notre amour maladif ?
Je ne comprends pas bien la jalousie entre ceux qui s'aiment. Il me semble que la confiance l’exclut et que s'il n'y a pas de confiance il ne saurait y avoir d'amour.
L'amitié n'admet point de basses jalousies, c'est à l'amour qu'il faut laisser ces frénésies.
La jalousie est une proche parente de l'amour.
La jalousie est le germe de la haine dans l'amour ; elle le tue parfois, elle le blesse toujours.
Les femmes ont en horreur un mari jaloux, mais elles supportent sans peine la jalousie d'un amant. Serait-ce parce qu'elles sont plutôt portées à manquer à leurs époux qu'à leurs amants ?
L'amour est un dieu jaloux qui ne souffre aucune rivalité.
La jalousie tient plus à la vanité qu'à l'amour.
La femme jalouse est l'ennemie du talent, de la gloire, de l'honneur et du bonheur de l'homme qu'elle aime ; elle est l'ennemie de sa vie même, car sa mort seule peut la rassurer.
L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait mourir l'amour.
L'amour devenu enragé, c'est la pire des jalousies.
La jalousie n'est pour une femme que la blessure de l'amour-propre.
La jalousie n'est jamais une preuve d'amour quand elle passe de l'excès à la fureur.
La jalousie est la compagne inséparable de l'amour.
L'amour n'a jamais existé sans un peu de jalousie, mais en montrer plus qu'il en faut, c'est accorder peu de confiance à l'être aimé.
Du civilisé au sauvage, il y a tout juste la distance qu'il y a de l'amour à la jalousie.
L'amour engendre la jalousie, qui en est la preuve.
L'amour envahissant et jaloux, s'il n'a pas tout, croit n'avoir rien.
De soupçons en soupçons l'amour jaloux se traîne.
Il n'y a pas d'amour sans jalousie.
La jalousie est la fille de l'amour.
La jalousie de l'amour n'est qu'un sentiment exaspéré de la propriété.
Un amour sans jalousie n'est pas un amour personnel, on peut dire que c'est un amour de raison - car ici on n'aime pas, comme personne, mais plutôt comme membre de l'humanité - On aime davantage les rivaux que l'objet.
La jalousie est la sœur de l'amour, comme le diable est le frère des anges.
La jalousie est une lampe allumée au-dessus de l'amour.
La jalousie dure plus longtemps que l'amour. On est déjà bien détaché l'un de l'autre ; on est même déjà attaché ailleurs, qu'on s'imagine encore avoir des droits sur l'autre. C'est que l'amour-propre est le dernier qui s'en va.
La jalousie ne naît pas toujours de l'amour, mais parfois d'un sentiment pénible de sentir qu'un autre puisse être préféré.
Qui est contre la jalousie et la possession n'a pas aimé.
La jalousie est inséparable de l'amour, elle le suit toujours pas à pas.
La jalousie est un mélange de l'amour, de la haine, de l'avarice et de l'orgueil.
La jalousie est la maladie humaine de l'amour ; elle est le virus terrestre de la tendresse divine.
L'amour que nourrit la jalousie dure longtemps ; si vous voulez le bannir, bannissez la défiance.
C'est un grand ressort qu'un peu d'amour jaloux.
L'amour, c'est aimer sans intérêt, sans jalousie, et sans inconstance.
Pleurez d'amour, mais jamais de jalousie : une pluie froide n'a jamais fait pousser de belles fleurs.
La jalousie peut plaire comme une manière nouvelle de prouver l'amour.
La jalousie est la conséquence grotesque d'un amour malheureux.
L'amour n'est ni vrai, ni pur, s'il n'est jaloux.
La jalousie, plus malsaine et pire que la haine, est la malfaçon de l'amour.
Nous n'imaginons guère l'amour sans jalousie, tant nous sentons qu'aimer avec ardeur, c'est aimer pour soi.
La jalousie, c'est de l'amour malade.
L'amour est une flamme sans fumée. La fumée est tout ce que nous connaissons si bien : la fumée de la jalousie, de la colère, de la dépendance, de l'attachement, des mots « personnel » ou « impersonnel ». Nous n'avons pas la flamme, mais nous connaissons si bien tout ce qui concerne la fumée.
Où est l'amour, là est la jalousie.
L'amour est patient, il est bienveillant ; l'amour ne connaît ni la jalousie, ni la jactance.
L'amour, c'est la certitude, c'est la foi ; la jalousie, c'est l'incrédulité et la haine.
La jalousie n'est souvent qu'un inquiet besoin de tyrannie appliquée aux choses de l'amour.
L'amour est l'oubli du moi, la jalousie est l'exaltation du moi.
L'amour, c'est l'empire de la beauté, c'est la jalousie des conquêtes.
Comme on croit presque toujours à l'amour de la femme et toujours à l'amour-propre de l'homme, on plaint presque toujours la jalousie de la femme, et toujours on rit de celle de l'homme.
La science nous dit que la folie est héréditaire. Pourquoi la jalousie, qui est fille de l'amour, ferait-elle exception ?
Si la jalousie peut seule vous prouver mon amour, je sens que je deviendrai jaloux.
L'amour n'est véritablement dévoué, généreux et sublime que dans les grandes âmes qui sont parvenues à vaincre la jalousie.