Il n'y a qu'un amour profond, sincère, inaltérable, c'est l'amour maternel,disait Alexandre Dumas fils. Un médecin et écrivain français, Emile Mathieu, a écrit :
La tendresse maternelle est peut-être la plus belle prérogative de la femme : elle contribue à la rendre plus chère à l'homme, qui, témoin quotidien de l'exercice du cœur, entre aisément en partage, et par là voit augmenter son bonheur.
L'amour maternel est un sentiment inné chez la femme. Chez elle, c'est un instinct. Quand son bébé vient au monde, l'affection de la mère n'est pas comparable à celle du papa. Chez la mère, c'est déjà de l'amour. Il lui semble qu'elle le connaît de longue date, son bébé chéri. A son premier cri, elle le reconnaît. Elle le prend sans embarras, ses gestes sont faciles, elle n'éprouve aucune gêne, et, dans ses deux bras enlacés, le bébé trouve une place à sa mesure et s'endort heureux dans ce nid fait pour lui. On dirait que la femme a fait un mystérieux apprentissage de la maternité.
Le respect filial et l'amour maternel sont à la base de l'éducation chrétienne.
Le sourire et le regard maternel n'a pas éclairé mon berceau.
L'amour maternel, qui épuise la vie sans s'épuiser lui-même, et après avoir tout souffert, travaillé le jour, veillé la nuit, il se paie d'une caresse ou d'un sourire.
L'amour maternel est un des spectacles les plus nobles et les plus touchants que la nature multiplie autant qu'elle a multiplié la vie.
L'amour maternel est le seul amour qui se rapproche un peu de l'amour divin.
L'amour maternel est tout instinct, le sentiment paternel est fait de foi, de raison et de devoir.
Si le premier de tous les liens est l'amour, la tendresse maternelle est le second.
L'amour maternel est un sentiment fait de dévouement et d'égoïsme. La mère ne sent que son dévouement ; les étrangers sentent son égoïsme.
L'amour maternel et l'amour filial sont dans tous les cœurs, mais ils n'y ont pas la même valeur. Préférer son enfant au reste du monde, c'est seulement suivre l'instinct commun à tous les animaux. Préférer sa mère au reste du monde, c'est obéir à la justice, à la reconnaissance, à la raison que la nature n'a donnée qu'à l'homme : on doit juger une âme non pas sur ses sentiments en général, mais sur le choix qu'elle fait parmi ses propres sentiments.
L'amour maternel, c'est un amour sans réserve qui ne demande aucune récompense.
Dans l'amour de la femme pour l'homme, il reste toujours quelque chose de l'amour maternel.
L'amour maternel est la plus haute figure de l'amour vrai.
L'amour maternel ne connaît point de bornes.
L'amour maternel est le plus indépendant de tous les amours ; nous aimons notre enfant quel qu'il soit, quoi qu'il fasse, qu'il afflige ou contente notre amour-propre ; qu'il réponde à notre tendresse ou qu'il la souffre comme une gêne pour sa liberté ; qu'un fils écoute ou repousse sa mère. Grâce à lui, elle regarde haut et loin sans embarras : son âme, qui n'est jamais agitée, ne cesse point d'être émue ; la confiance qui s'établit entre eux devient la plus douce des relations. Elle ne ressemble à nulle autre, toute composée qu'elle est de l'autorité et de la faiblesse, de la condescendance et de la force, qui dénoncent à la fois et la femme et la mère, et l'homme et le fils. Oui, heureuse, cent fois heureuse, celle qui en a connu le charme !
Si rien ne surpasse les joies de l'amour maternel, rien aussi ne surpasse ses douleurs.
L'amour maternel ne veut que le bonheur de l'être aimé, même sans en être la source.
Eh ! qui pourrait compter les bienfaits d'une mère ? À peine nous ouvrons les yeux à la lumière, que nous recevons d'elle, en respirant le jour, les premières leçons de tendresse et d'amour.
La femme a dans le cœur un amour maternel vraiment infini et qui se répand sur tout ce qui lui retrace l'image de l'enfance.
J'ai trop tôt perdu l'amour maternel, seul exemplaire d'une affection sans intermittence, sans léthargie et sans mort, le seul qui donne l'habitude de l'amour divin.
L'amour maternel est capable de tous les miracles.
L'amour maternel, il n'y a rien de plus beau ni de plus grand.
L'amour maternel est l'instinct que la nature implante dans le cœur de chaque femme.
L'amour maternel est la plus sûre vigilance à laquelle on puisse se confier, car elle n'est jamais en défaut d'attentions et de zèle, jamais en peine de ressources.
L'amour maternel naît avec l'enfant lui-même, c'est un instinct pur.
L'amour maternel survit à toutes les déceptions, à toutes les blessures et à toutes les offenses.
L'amour maternel est beaucoup plus profond que l'amour sexuel.
L'amour maternel rend aux femmes tous les autres sentiments trompés.
Ah ! l'amour maternel est une si grande vertu qu'il fait excuser bien des choses !
L'amour maternel est intarissable, il résiste à toutes les épreuves.
L'amour maternel n'est point chose éphémère ; il ne trompe jamais, et jamais ne finit.