L'amour physique et seulement physique pardonne toute infidélité. L'amant sait ou croit qu'il ne retrouvera nulle volupté pareille ailleurs, et, tout en gémissant, s'en repaît. Mais toi, amour de l'âme, amour passionné, tu ne peux rien pardonner.
L'amour physique lui-même a sa morale, surtout quand il n'en a pas.
La beauté physique est passagère, mais souvent c'est une véritable fièvre de volupté qui fait voir la beauté où elle n'est pas. C'est ce qui a créé le proverbe : « L'amour est aveugle. » Oui, le mauvais amour, l'amour brutal, qui n'existe que par l'attraction physique, cet amour-là est aveugle. Du moins, il ne voit que d'un œil.
L'amour qui n'est qu'un besoin physique devient aisément un besoin du cœur.
L'amour est, pour ainsi dire, une électricité morale et physique tout à la fois, le courant passe ou ne passe pas.
Les plaisirs de l'amour sont les seuls vrais plaisirs de la vie corporelle.
L'amour, c'est le soleil après la pluie ; la luxure, c'est l'orage après le soleil.
L'amour physique est un instinct naturel autant que la faim ou la soif.
Il importe, en amour, que les premières impressions viennent des beautés morales ; celles que produisent les beautés physiques s'effacent trop promptement.
L'amour n'est que l'épine de la jouissance, le physique seul en est la rose.
Quand l'amour physique disparaît, tout disparaît ; un agacement morne, sans profondeur, vient remplir la succession des jours. Et, sur l'amour physique, je ne me faisais guère d'illusions. Jeunesse, beauté, force : les critères de l'amour physique sont exactement les mêmes que ceux du nazisme. En résumé, j'étais dans un beau merdier.
Hormis l'amour physique qui n'est que la satisfaction de l'instinct procréateur, il ne peut y avoir d'amour heureux. Dépareillés, solitaires, l'homme et la femme poursuivent isolément leur rêve sans se rejoindre autrement qu'entre les actes et dans l'affrontement.
L'économie des sentiments et des plaisirs est peut-être en amour la seule métaphysique raisonnable.
L'amour, le véritable amour, l'amour complet, le seul qui vaille, c'est l'amour dans l'impudeur, la sensualité physiques et verbales les plus vives et toujours neuves.
Une nuit d'amour sans amour physique est une chose qui peut s'avérer des plus satisfaisantes.
L'être qui aspire à des joies toujours nobles, à une continuelle association de l'amour moral à l'amour physique, est un ambitieux destiné à un bonheur immense.
Ce qui donne à la jouissance amoureuse son maximum d'acuité, ce qui la rend non seulement physique, mais métaphysique, c'est la prise de possession momentanée d'un second être doublant le nôtre.
Une femme de quarante-cinq ans qui recherche incessamment l'amour physique d'un homme indéterminé, vigoureux et sain, parait odieuse, invraisemblable et répugnante aux dames dont le regret de n'avoir plus vingt ans s'aggrave de celui de les avoir trois fois !
Le merveilleux amour physique, certes, mais il y a aussi la tendresse pour réchauffer un cœur.
Le mystère de l'amour est un fait surtout physique.
L'amour physique donne l'impression de passer un examen, ou de faire des pompes.
Une femme tendre n'arrive à trouver le plaisir physique qu'auprès de l'homme qu'elle aime.
Le sentiment de l'adoration entre jusque dans l'amour physique.
L'amour physique force tout être à manifester jusqu'aux moindres parcelles qu'il possède de bonté, d'abandon de soi, qu'elles resplendissent jusqu'aux yeux de l'entourage immédiat.
L'amour le plus physique peut naître sans qu'il y ait eu à sa base un désir préalable.
La jalousie, c'est le plus grand tourment de l'amour, non pas de l'amour physique, mais de l'amour morale.
Qu'est-ce que l'amour physique ? C'est la moitié du plaisir.
L'amour, c'est de la physique, le mariage c'est de la chimie.
L'amour est un vrai caprice involontaire dans celui même qui l'éprouve ; le mérite de la personne aimée n'en est que l'occasion ou l'excuse, et non pas la véritable cause. Tout le prestige de ce manège sublime rentre toujours dans le désir de contenter un besoin purement physique ; et les prudes ne s'efforcent de le décorer de beaux noms que pour n'être pas obligées d'en rougir.
L'homme, doué de sa force physique, exerce l'amour par la violence ; la femme, douée du charme, domine par la caresse.
L'amour physique, cette énergique conclusion des plus chastes impressions de l'âme.
L'amour physique est impensable sans violence.
L'amour physique est sans issue.
L'amour n'est qu'un besoin physique qui pousse l'un et l'autre sexe à s'unir par la volupté.