Les citations d'André Grétry.
1 — Qui est André Grétry ?
Biographie courte : Célèbre musicien, compositeur et écrivain né le 8 février 1741 à Liège en Belgique, André Grétry est décédé le 24 septembre 1813 à Montmorency dans le Val-d'Oise. Il meurt à l'âge de 72 ans, sa dépouille repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris, mais son coeur est conservé dans une urne à Liège. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 44 pensées et citations d'André Grétry :
Les passions sont à la nature humaine ce que les vents sont à la navigation : sans passions, l'homme est nul ; mal dirigées, il en est tourmenté ; bien gouvernées, il vogue à pleines voiles vers son bonheur.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Monde, je te fais mes adieux ; éternité, je te salue.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Faire trop fut toujours le cachet de l'ignorance ; ne pouvant rien produire avec peu, elle se jette dans l'abondance, où elle reste ensevelie.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Tout ce qui est vrai a du caractère ; il n'y a que les demi-vérités qui choquent.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Il faut savoir être un peu fou pour ne pas paraître l'être tout-à-fait.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Le cœur d'une mère est le chef-d'œuvre de la nature.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Ne vois-tu pas, homme débile, que le mensonge le plus éblouissant n'a jamais persuadé que pour un temps ? Ne vois-tu pas que si tu as l'art de me tromper par tes fausses vertus, le mépris sera ton partage ? Non, tu n'es pas convaincu de ces vérités ; le flambeau de l'erreur est le fanal qui t'éclaire ; tu crois entrer dans le port quand l'abîme te reçoit : alors tu t'écries, ô mon Dieu ! mais il est déjà trop tard.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Je le répète encore, la vérité des arts est un mensonge charmant qui entretient l'espoir du mieux dans le cœur de l'homme, et de ce doux espoir l'homme eut toujours besoin. L'art consiste dans les moyens de présenter agréablement la nature. L'homme de la nature est-il artiste ? Oui ; car on ne peut supposer l'homme vivant dans une profonde solitude, à moins qu'il n'y soit forcé : en courant après sa compagne, il voit bientôt naître sa société. L'homme heureux aime la propreté ; il devient artiste en parant sa cabane ; de même que la jeune amante le devient en parant sa personne. Le jeune amant cherche tous les moyens de plaire à celle qu'il aime, et dont il veut être préféré : il sait que les fruits vermeils ont plus d'éclat lorsqu'ils sont posés sur la feuille verdoyante ; il sait donner une forme élégante au bouquet de fleurs qu'il lui prépare ; il sait en nuancer les couleurs ; et lorsqu'il offre son présent, il sait chanter mélodieusement, en lui disant, Je t'aime.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Vis seul si tu ne veux vivre que pour toi.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Le respect, pour être véritable, ne doit être mêlé d'aucune crainte. L'homme même ne respecte pas un autre homme, quelque puissant qu'il soit, s'il le craint ; ce n'est qu'à la vertu, au talent naturel et éminent qu'on accorde une déférence respectueuse et volontaire. Mais si l'homme vertueux, si l'homme à grand talent exigent des distinctions, on ne leur doit plus rien.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Vivre, c'est aller à la mort ; mourir, c'est courir à la vie.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Trop de sévérité révolte, et ne corrige pas ceux qui en sont engoués.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Tout le charme de l'amour est l'ouvrage des femmes.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Nos talents humilient ceux qui en ont moins que nous, il faut savoir se les faire pardonner pendant sa vie, car lorsqu'on est mort, tout est pardonné. On exalte au contraire le talent qui survit à l'homme, pour ravaler celui des hommes qui vivent après lui.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) La vérité n'est pas toujours pour le vulgaire ce qu'elle est pour l'homme de génie.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) La musique qui sait exprimer la nature est de toutes les nations.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) L'homme de la nature, l'homme physique est, dit-on paresseux ; cela doit être. Se nourrir, faire l'amour et dormir, voilà tous ses besoins.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) L'amour-propre est dans la nature humaine le principal germe de toutes les passions bonnes et mauvaises : ce germe est inné dans l'homme ; et, selon le caractère physique ou moral de l'individu, l'amour-propre éclate, se change en passions terribles, où il se retire au fond du cœur pour y faire germer toutes les passions dissimulées.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Le cœur d'une mère est le sanctuaire de la nature.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Oui, c'est l'amour qui vivifie tout. Eh ! où serait donc le bonheur, s'il n'était dans le sexe.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Les hommes vulgaires s'en laissent aisément imposer par la puissance qu'ils aiment et redoutent.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) La pensive mélancolie de la jeunesse nous fait sourire ; celle de la vieillesse mouille nos paupières, parce que nous présumons que l'une est triste par l'embarras du choix, et que l'autre regrette de n'avoir plus rien à choisir.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Si l'amour-propre ne s'en mêle, la femme n'aime que l'homme qui lui plaît.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Vous aimez trop la solitude, disait-on à un égoïste, à quoi il répondit : Je ne trouve personne qui s'intéresse à moi autant que moi-même.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Les animaux les plus bêtes doivent être fiers, car tous les hommes orgueilleux sont des dindons.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Qu'est-ce que l'homme ? Un joujou de femme ; Qu'est-ce que la femme ? Tout pour l'homme.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Il serait parfois plus profitable de se saluer en se disant bonne mort que bonjour.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Croire que l'on sait tout est une erreur profonde, c'est prendre l'horizon pour les bornes du monde.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) La vertu sur la terre est une divinité qui vit des sacrifices qui la rendent immortelle.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) La pudeur est une rose vermeille dont l'haleine seule d'un ange peut approcher sans la ternir.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Si l'homme avait autant de pudeur que la femme, faire l'amour serait une plaisante niaiserie.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) L'amour, pour le philosophe, n'est qu'une unité à laquelle l'imagination de la jeunesse ajoute des zéros.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) L'esprit naturel et cultivé a le parfum de mille fleurs.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Mieux vaut savoir bien que savoir beaucoup ; mieux vaut ne savoir rien que de savoir mal.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Mentir, de quelque manière que ce soit, c'est prêter son argent à un banqueroutier.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) La peine poursuit le crime comme l'ombre suit le corps.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Le mensonge nous donne un instant de répit, que nous payons par de longues souffrances.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Dans toute la nature, il n'est point de force sans vérité, ni de vérité sans force.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Toutes nos forces sont dans la vérité, toutes nos faiblesses dans le mensonge.
André Grétry - Les maximes détachées (1801) Les femmes ne répondent à la haine des hommes que par la pitié.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) La femme aimée est plus heureuse que l'homme aimé ; la femme domine, l'homme est dominé.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) La douceur est l'apanage des femmes ; elles ne peuvent en avoir trop, parce que l'homme n'en a point assez.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) Dans la véritable amitié, on ne doit trouver aucun indice d'intérêt qui en ternisse l'éclat.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797) La coquetterie, sans amour, est la maladie des femmes d'esprit.
André Grétry - Les mémoires ou essais sur la musique (1797)
3 — La liste des auteurs populaires :