Si l'amour embellit les femmes, les femmes, elles, embellissent l'amour.
La tendresse, c'est l'équilibre des gestes, des mots qui sont à la mesure des sentiments.
L'amitié est plus immuable que l'amour car elle n'exige rien en retour.
Les faits qui esthétiquement me choquent c'est une femme vieillissante avec un jeune homme ou un homme mûr avec une adolescente. Ce n'est pas beau à voir, c'est même indécent.
L'amour par intermittence, ce n'est pas cela l'amour. L'amour c'est constant, unique, essentiel.
Tu vois, en amour, l'équilibre n'est jamais simultané. Chacun ne donne pas de la même façon, ni au même instant. À un moment l'un donne plus, puis c'est le tour de l'autre, mais en fin de compte l'équilibre est rétabli.
Mieux vaut une vie courte et comblée qu'une longue existence médiocre.
Quand on a trouvé l'Ami, et que pour lui on est aussi l'Ami, il se produit une communion totale avec ce frère que l'on s'est choisi.
Peut-on aimer deux hommes à la fois ? J'ai l'impression que mon cœur a des possibilités illimitées et s'élargit comme celui d'une mère qui donne tout à chacun de ses enfants sans pour cela léser les autres.
Tout amour doit tendre à ce désintéressement, donner sans rien attendre.
Le temps joue contre l'amour qui a besoin de renouveau et s'enlise dans l'habitude.
J'ai toujours pensé qu'il fallait être léger l'un à l'autre. Mais dans un couple, quand l'un commence à devenir un poids, mieux vaut se séparer.
La beauté n'a pas de sexe.
Toutes les femmes sont les mêmes, elles aiment se faire prier quand ce n'est pas supplier.
La jalousie est absolue. C'est une idée fixe, toujours sur le qui-vive, qui dénature l'acte le plus spontané ou le plus naturel, cherchant une explication qui lui donne raison. Elle fait d'une personne intelligente l'être le moins objectif et le plus soupçonneux qui soit.
Mieux vaut, pour les enfants, des parents séparés que désunis.
Les banalités, c'est lorsque les mots sont faux.
On peut tout dominer : la douleur, la maladie, il n'y a que la mort qui vous échappe.
Se donner est l'aboutissement normal de l'amour.
Le désir crée rapidement la nécessité.
On n'a jamais qu'un seul ami.
Un homme mûr avec une adolescente, ce n'est pas beau à voir, c'est même indécent.
L'amour, c'est encore le meilleur remède contre la solitude, le seul moyen de dépasser les frontières qui isolent deux êtres, si proches l'un de l'autre soient-ils.
Dans un couple, quand l'un commence à devenir un poids, mieux vaut se séparer.
L'amour, c'est laisser naître le désir, et immanquablement le combler.
Il faut avoir foi l'un en l'autre et à partir de cette foi, respecter le silence et la liberté de chacun. C'est le meilleur moyen de n'avoir jamais à se mentir.
Un doigt errant traçant un frisson sur la peau, des lèvres à la recherche de zones vulnérables, les caresses incertaines qui deviennent précises puis indispensables, le désir de rendre à l'autre par des gestes semblables ou de nouveaux, intuitivement découverts, le plaisir reçu, puis mordre, crier dans le jaillissement, l'éclatement des corps en délire.
J'aime le peau à peau, car en prolongeant les corps il prolonge les âmes.
Si l'on commence le jeu, il faut le jouer jusqu'au bout.
Pour s'intéresser aux autres, il faut d'abord ne pas s'ennuyer avec soi-même !
Si on ne construit rien sur des regrets, par contre on bâtit sur des résolutions.
On a besoin de solitude psychique pour être exactement soi-même.
Rien n'est plus délicieux que l'attente de ce qui paraît inéluctable.
Les projets sont bons pour les gens heureux ou ceux qui espèrent.
Je voulais me faire des souvenirs, or la mémoire a des limites.
Les absents ont souvent raison, parce que de loin il est plus facile de faire le point.