Il y a ceci de changé entre lui et moi que je ne l'aime plus et qu'il ne m'aime plus. Le Paradis perdu est entre nous, tel un continent de merveilles perverses où je me plais et où il n'entrera jamais.
La brutalité est le recours de ceux qui n'ont plus de pouvoir intérieur.
Je suis très gourmande et ma gourmandise me perdra. J'aime la choucroute, l'omelette au lard, le camembert quand il est bien fait et mon petit mari, mon Dieu qu'il est petit, petit, petit, mon mari à moi qui m'a trompée !
Une belle grosse voix ressemble au bourdonnement étouffé d'un insecte enfermé dans un bocal.
L'amour c'est une maladie ; quand c'est fini, c'est bien fini !
Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Personne n'a jamais voulu de mal à son propre corps, on le nourrit au contraire, on l'entoure de soins.
On a besoin de ses mains pour dire les choses que la parole ne traduit pas.
La poésie et la musique illuminent ma vie, l'agrandissent sans fin, me rapprochent de toi à la vitesse de la lumière, me permettent de me retrouver avec toi dans le même éblouissement.
Les plus grands jeux inventés par l'homme simulent la vie et la mort à s'y méprendre.
Visite ton cœur souterrain, voyage sur les lignes de tes mains, cela vaut bien les chemins du monde.
L'amour meurtrier, l'amour infâme, l'amour funeste ; Amour, amour : Unique vie en ce monde.
Le mariage, c'est la même peur partagée, le même besoin d'être consolé.
Méfie-toi, ça se passe toujours comme ça, l'amour, une attente infinie et puis plus rien.
Je fais passer le souffle de la terre dans le Verbe de Dieu.
La bonne conscience rend impitoyable.
Punir les méchants, récompenser les bons.
C'est cela une honnête femme : une dinde qui marche, fascinée par l'idée qu'elle se fait de son honneur.
Être un adulte, c'est fonder un ordre confortable sur l'oubli de l'enfance.
À cœur de jour, à cœur de nuit, passe le temps.
L'oraison mène à tout, à condition de pouvoir en sortir indemne.
Poussée à de certaines limites, la vie se passe derrière la porte du silence. L'aventure trop forte nous saisit, nous submerge, nous transforme, s'accomplit si intimement, si totalement en nous, qu'elle se met à exister à notre place, nous dispensant de toute parole, de toute plainte.
Il ne faut jamais dire adieu, cela porte malheur.
Mon arbre généalogique à moi, il commence avec moi, tout le passé n'est que misères et sottises.
L'amour, au bout de l'attente, il ne vous reste que les yeux pour pleurer.
Ne gâchons pas le temps qui nous reste par trop de mauvaise humeur.
Je me nomme Paresse et je déteste le mouvement, je hais la parole, tout ce qui demande un effort m'épuise d'avance, et je n'aime rien tant que de dormir dans des positions de confort extrême.
Les liens du mariage, c'est une grosse corde bien attachée pour mieux s'étouffer ensemble.