L'heure est longue, les années sont rapides.
Revoir ceux qu'on a aimés jeune et qu'on aime encore dans un âge avancé c'est remonter le cours des années.
Pour un vieillard c'est une grande consolation lorsqu'il repasse les années écoulées de sa vie, et de n'y trouver, à côté des erreurs, des faiblesses et des fautes si nombreuses qu'elles soient, le souvenir d'aucune méchante action.
Le bonheur de mes jeunes années a disparu comme des traces légères sur les champs !
Comme autour du vin, les années mettent une croûte de tartre autour du cœur !
Une année finit, une autre année commence. Voilà le passé et voilà l'avenir, qui sera bien vite aussi devenu le passé.
L'esprit vieillit, mais l'inaction le vieillit encore plus que le travail et les années.
Les malheurs nous vieillissent plus que les années.
Nos années, nos ennemis, sont toujours en plus grand nombre que nous croyons.
Les jours passent, les semaines, les années, comme l'éclair et nous avec.
Rien ne fait remonter le cours des ans comme le son d'une valse enfiévrée.
Toutes les années de la vie dépendent parfois d'un jour.
Mettons-nous bien dans la tête que nos années ne sont pas une chaire à prêcher.
Les années s'habillent et se déshabillent chez le grand costumier le Temps.
La Saint-Valentin, c'est 365,242199 jours par an, et non pas 1 seul !
Une année sans printemps ressemble à une jeunesse sans amour, il lui manque toujours quelque chose.
Chacun en ce monde a ses jours heureux, les privilégiés les comptent en mois ou en années.
Tout conflit mal traité laisse des séquelles durant de longues années.
Dans la jeunesse les années semblent venir à nous sur la pointe des pieds, plus tard elles s'avancent à pleins talons.
Les jours et les années sont des traits que la mort nous lance. Elle vous a réservé ses plus pénétrants pour la vieillesse ; les premiers ont tué successivement vos croyances, vos passions, vos vertus, vos bonheurs. Maintenant, elle tire à mitraille ; elle a abattu vos cheveux et vos dents, elle a blessé et affaibli vos muscles, elle a touché votre mémoire, elle vise au cœur, elle vise à la vie.
L'année scolaire est un long congé interrompu de temps en temps par des cours.
Je n'ai pas d'âge. Les années ont passé, je les ai perdues. Si je ne devais compter que les années heureuses, je serais encore un enfant.
Une année qui commence : un nouveau juge qui se lève.
Année de foin, année de rien.
L'année fait comme moi, elle anticipe son hiver et se précipite vers la mauvaise saison.
Une minute peut paraître une année et une année passer en une minute.
Une année de mauvaise vie en coûte sept de repentir.
La poussière des années descendra sur nous peu à peu, faisant gris nos cheveux, les faisant blancs ensuite, assombrissant nos yeux, pénétrant notre cœur, jusqu'à la cabriole finale.
L'année est le quadrige du monde.
Les années s'écoulent trop rapidement, ne laisse pas partir le bonheur de chez toi.
Je n'ose pas regarder en face ma destinée, ni l'avenir qui m'attend, si je survis quelques années, quelques lustres ou quelques décades. Tout m'attriste ou m'effraie : infirmités, amertumes, humiliations, délaissement, désolation, détresse, mort dans quelque trou solitaire... perspectives sinistres, visions noires qui voltigent devant moi comme des fantômes.
Les années font place aux années ; les siècles suivent les siècles.
J'ai organisé ma vie pour n'avoir que quatre jours de travail par an. Et encore, pas tous les ans.
Les années apportent l'expérience aux esprits sincères.
On ne remonte jamais le fleuve des ans.
L'année n'est jamais si longue que la veille de Noël ne soit trop courte.
Les années ne font pas toujours l'âge : tout dépend de la force et de la santé qu'on a.
Les années apprennent peu à peu, à tout homme, que la vérité seule est merveilleuse.
Un homme chargé d'années a existé longtemps, mais il n'a pas forcément vécu.
Les mauvaises années sont de rudes campagnes, elles doivent compter double.
Tout le secret pour rester jeune en dépit des années, et même des cheveux blancs, c'est de protéger en toi l'enthousiasme par le maintien de l'harmonie dans ton âme.
Il est dans la vie des moments d'attendrissement qui rachètent des années de peines.
Toutes mes années perdues se sont levées aujourd'hui devant moi, et m'ont regardé comme les passagères de la Barque des Illusions regardent le poète resté sur le rivage.
J'ai senti aujourd'hui le poids et le nombre des années, la vie est donc bien derrière moi.
Chaque année de plus à vivre nous expose à perdre les êtres les plus chers.
Courent les années, le temps de l'âme est immuable.
La mort est incertaine, nul n'en sait ni l'année, ni le jour, ni l'heure.
Chaque jour nous laissons une partie de nous-mêmes en chemin. Tout s'évanouit autour de nous, figures, parents, concitoyens, les générations s'écoulent en silence, tout tombe et s'en va, le monde nous échappe, les illusions se dissipent, nous assistons à la perte de toutes choses. Ce que j'étais il y a quelques années, mes plaisirs, mes sentiments, mes pensées, je ne le sais plus, le temps a tout emporté.
L'emploi du temps fait le prix des années.
L'espérance trompe, les années passent, et en vieillissant on a plus à soupirer qu'avant.
Les années s'écoulent si vite qu'à peine de nos œuvres il en reste plus que le nom.
Les années donnent une plus douce harmonie de cœur aux hommes trop énergiques et trop passionnés ; mais elles ôtent plus qu'elles ne donnent à un caractère froid et endurci. Les premiers ressemblent aux jardins anglais que le temps rend toujours plus verts et plus touffus ; l'homme du monde, au contraire, nous rappelle ces jardins français qui, dans leur vieillesse, sont couverts de rameaux amaigris et mutilés.
L'année n'a pas deux étés, ni l'hiver deux hivers?