Les citations des Arabes.

1 - Notre citation et sentence arabe préférée :

La citation préférée Contentez-vous d'exceller dans les choses de votre profession ; le forgeron ne fait pas de pantoufle, et le cordonnier ne fabrique pas d'arme, dit une sentence arabe. Dans le dictionnaire des pensées d'Al-Zamakhshari, un théologien musulman hanafite motazilite, il est écrit : La vérité qui sort de tes lèvres vaut souvent mieux que l'aumône qui sort de tes mains. Extraite du même dictionnaire, voici une autre citation d'Al-Zamakhshari : L'homme néglige les intérêts de ses proches pour favoriser ceux des étrangers, telle l'autruche abandonne ses propres œufs pour couver ceux qui ne lui appartiennent pas.
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2 - Les citations et sentences arabes :

Préférer le silence sur bien des choses, c'est se maintenir dans la bonne voie.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'infortune succédant à la prospérité, voilà la pierre de touche d'une amitié fraternelle.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Aux bons les doux ombrages et les trônes du Paradis, aux méchants les flammes de l'Enfer.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Un don différé est comme une corde pleine de nœuds.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Gravir les collines, descendre au fond des vallées, vaut mieux que de vivre enfermé entre des murailles.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Une belle copie (du Coran) est le jardin des yeux ; une tradition authentique désaltère mieux qu'une source limpide.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

On ne peut ni voiler les rayons du soleil, ni éteindre le flambeau de la vérité.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'homme de mérite n'est critiqué que de loin ; de près on le respecte.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Manger avec avidité est le propre de la canaille.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Achète tout de tes deniers, même une courroie de sandales ; car les cadeaux portent souvent atteinte à la dignité de l'homme.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'avare, si l'on regarde sa sacoche, devient malade ; si on l'aborde pour implorer son assistance, il tombe en épilepsie.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La gravité des sages brise l'impétuosité des fous, comme l'eau éteint le feu ardent.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La sainte coutume est ma voie, ma règle de conduite.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Les savants sont l'ornement de la terre, comme les astres l'ornement des cieux.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Le superflu est quelquefois une cause d'amoindrissement ; un doigt de trop gâte la main.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Plus d'un hôte assidu à te visiter soir et matin te poursuit de son hostilité et de sa haine.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

De timides conjectures prennent quelquefois le nom de résolutions sages.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Souvent une parole te jette en pleine lutte et te ramène meurtri de coups.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Que de gens vous enlacent des liens de leur amitié et ne cessent de vous nuire.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Plus d'une parole, belle selon le jugement des hommes, est honteuse devant Dieu.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La ruse l'emporte quelquefois sur la violence ; c'est à l'aide d'une fosse qu'on prend le lion à l'encolure robuste.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'homme néglige les intérêts de ses proches pour favoriser ceux des étrangers, telle l'autruche abandonne ses propres œufs pour couver ceux qui ne lui appartiennent pas.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Les blessures que fait la langue sont quelquefois plus cruelles que celles de l'épée.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Redoute le pouvoir, car il signifie sang répandu et maisons en ruine.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Le marchand met sa gloire dans sa bourse, le savant dans ses livres.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La ligne noire tracée par la main de l'écrivain est plus belle que le fard sur la joue d'une beauté séduisante.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Si tu te débats au milieu des flots de l'erreur, à quoi bon ces amulettes et ces chapelets ?

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La conduite du savant qui néglige ses devoirs religieux favorise l'excuse de l'homme ignorant et oublieux.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Qu'on aime à entendre le tonnerre précurseur de la pluie et la promesse d'un bienfaiteur généreux !

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La ruse est inséparable de l'homme louche ; n'espère pas qu'il changera jamais.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'homme dont la foi n'est pas sincère a beau passer pour un saint, ce n'est qu'un misérable pécheur.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Crains pour une âme généreuse les attaques des gens et méprisables.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Cherche ce qu'il y a de plus sûr pour ta religion et ton honneur, et non ce qu'il y a de plus facile.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La brute, quand elle est bien traitée, manifeste sa gaieté par une ruade.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Le temps détruit les murailles du Khawarnaq aussi facilement qu'il déchire la toile de l'araignée.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Quiconque marche dans la voie droite est plus redoutable le lion.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Vous êtes les meilleurs et les plus chers amis, tant qu'un malheur ou une année de disette ne fondent pas sur vous.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Si tu te lies avec le méchant, il te communique son mal ; sois du nombre de ses ennemis, afin d'éviter cette contagion.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Si tu ne maîtrises les excès de ta langue, tu te livres entièrement à Satan.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Au moindre murmure de l'erreur tu es plus attentif que le chat ; mais, si la vérité fait entendre sa voix éclatante, il semble que tu n'aies plus d'oreilles.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Les cadeaux (faits aux juges) favorisent l'injustice.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La vieillesse a blanchi ta tête, et pourtant tes convoitises revêtent encore un vêtement nouveau !

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Prends pour imam le fils véridique d'Aminah, afin que tu te présentes d'un cœur assuré au jour de l'épouvante (du jugement).

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Presque tous les hommes aspirent au pouvoir ; bien peu échappent au supplice.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Rien n'est plus facile à Dieu que de tirer deux événements heureux d'un seul malheur, et cependant l'homme malheureux se croit moins éloigné des deux aigles que de ces deux événements.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

L'homme abject qui se vante de sa noble origine ressemble au voyageur altéré, jouet du mirage.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Les plus illustres parmi les hommes sont soumis aux plus rudes épreuves, comme si l'infortune était sœur de la gloire.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Que chacune de tes actions ait pour but de plaire à Dieu ; sinon, toutes tes œuvres seront stériles.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La mémoire la plus sûre a ses moments d'oubli ; le cœur le plus tendre, ses aspérités.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

C'est accepter le plus désavantageux des marchés que de vendre sa religion pour un peu d'or.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La prodigalité est une insolence ; l'emprunt usuraire est une ruine.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Parle de ton ami en termes plus parfumés que le musc, lors même que cet ami serait en pays lointain.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Si tu n'es animé d'une noble fierté, tu ressentiras davantage les atteintes du déshonneur.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Les flèches du destin rompent les anneaux de la cotte de mailles la plus solide.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Lorsque les méchants augmentent en nombre, Dieu déchaine la peste.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Méfie-toi du dévot qui t'excuse, mais ne néglige pas le fidèle qui te blâme.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Le sot ne goûte pas plus les douceurs de la sagesse que l'homme enrhumé n'apprécie le parfum de la rose.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Si tu es battu par les tempêtes de l'adversité les gémissements ne te sauveront pas.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

La pureté du cœur est un vêtement plus sûr que la meilleure cuirasse ; quiconque s'en dépouille ne rencontre que le malheur.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)

Lorsque je te possède, ô nécessaire, je ne fais aucun cas des perles et des rubis.

Les pensées d'Al-Zamakhshari (1875)
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