La mère coupable (1792).

1 — Quel est l'auteur de ce drame ?

Photo de Beaumarchais L'autre Tartuffe, ou La mère coupable, est un drame en cinq actes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, achevé en 1792, dont la première représentation fut jouée le 26 juin 1792. Ce drame représente la troisième partie de la trilogie de Figaro, après Le barbier de Séville (1775) et Le mariage de Figaro (1778). (Source : Wikipédia)

2 — Les 28 pensées et citations de Beaumarchais :

Ô mes enfants ! il vient un âge où les honnêtes gens se pardonnent leurs torts, leurs anciennes faiblesses ; ils font succéder un doux attachement aux passions orageuses qui les avaient trop désunis.

Beaumarchais - La mère coupable, VIII (1792)

La politique ? Ah ! c’est l'art de créer des faits ; de dominer, en se jouant, les événements et les hommes ; l'intérêt est son but ; l'intrigue son moyen : Toujours sobre de vérités, ses vastes et riches conceptions sont un prisme qui éblouit. Aussi profonde que l'Etna, elle brûle et gronde longtemps avant d'éclater au-dehors ; mais alors rien ne lui résiste. Elle exige de hauts talents : le scrupule seul peut lui nuire.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Il n'est que deux pivots sur qui roule tout dans le monde, la morale et la politique. La morale, tant soit peu mesquine, consiste à être juste et vrai ; elle est, dit-on, la clef de quelques vertus routinières.

Beaumarchais - La mère coupable, III (1792)

En précipitant trop les choses, on se précipite avec elles !

Beaumarchais - La mère coupable, III (1792)

Tout dépositaire de secrets ne doit jamais conserver de papiers s'ils peuvent compromettre un ami qui n'est plus, et qui les mit sous notre garde. Quelque chagrin qu'on ait à s'en défaire, et quelque intérêt même qu'on eût à les garder, le saint respect des morts doit avoir le pas devant tout.

Beaumarchais - La mère coupable, III (1792)

Avec un ton moins absolu, on peut tout obtenir de moi : je ne sais point céder à des menaces.

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

Un air de joie, un ton aimable de gaieté, ranime mes espérances.

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

Quand la dispute s’échauffe, elle finit par un soufflet.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

On gagne assez dans les familles quand on expulse un méchant.

Beaumarchais - La mère coupable, VIII (1792)

Le paradis ou l'enfer des familles dépend de l'opinion qu'elles ont donnée d'elles.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Les misérables femmes, en se laissant séduire, ne savent guère les maux qu'elles apprêtent ! … Elles vont, elles vont… et les affronts s’accumulent !

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

La perte d'un enfant chéri peut vous rendre injuste envers l'autre, envers votre épouse, envers vous.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Un chagrin poignant fait saigner ma blessure, et rend ma vie insupportable.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Plus de mari, plus de soufflets, plus de brutal contradicteur !

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

J’adore une franche colère, elle met à jour un bon cœur !

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

La colère chez les bons cœurs n'est qu'un besoin pressant de pardonner !

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Oh ! ce qu'il dit... n'est pas ce qu'il veut dire ! Mais saisir, en parlant, les mots qui lui échappent, le moindre geste, un mouvement ; c'est là le secret de l'âme !

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

Hasard ! dieu méconnu ! les Anciens t'appelaient destin ! nos gens te donnent un autre nom !

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

Ah ! la politique est l'art de créer des faits ; de dominer, en se jouant, les événements et les hommes ; l'intérêt est son but ; l'intrigue son moyen : toujours sobre de vérités, ses vastes et riches conceptions sont un prisme qui éblouit.

Beaumarchais - La mère coupable, IV (1792)

On n'est compatissant que pour les maux qu'on éprouve soi-même.

Beaumarchais - La mère coupable (1792)

Quand on craint une chose, tous nos regards se portent vers cet objet trop alarmant : quoi qu'on dise ou qu'on fasse, la frayeur empoisonne tout !

Beaumarchais - La mère coupable, III (1792)

Tout l'art de l'hypocrite consiste à effrayer les jeunes gens.

Beaumarchais - La mère coupable, Notes (1792)

Encore faut-il bien s'expliquer pour s'assurer que l'on s'entend !

Beaumarchais - La mère coupable, I (1792)

On est meilleur quand on se sent pleurer : on se trouve si bon après la compassion !

Beaumarchais - La mère coupable, Préface (1792)

L'injure ne profite à personne, elle n'est pas de bon goût.

Beaumarchais - La mère coupable, Préface (1792)

Un sot est un falot ; la lumière passe à travers.

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

La sottise et la vanité sont compagnes inséparables.

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

Écartez un songe trompeur qui pourrait devenir funeste !

Beaumarchais - La mère coupable, II (1792)

3 — Sa biographie et ses autres œuvres :

Beaumarchais » Le mariage de Figaro » Le barbier de Séville »

4 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top