Une belle femme ne doit jamais oublier que la grâce est l'animation et le fard de la beauté.
L'honneur diffère de la vertu, comme la grâce diffère de la beauté.
Dans notre relation avec la beauté, avec la grâce, avec le sublime, nous ressemblons, pendant quelques minutes au moins, à ces esprits célestes qui voient tout en Dieu et dont la vie n'est plus qu'un regard.
La beauté est éphémère mais les grâces sont ineffaçables.
La beauté nous étonne et nous réjouit, la grâce nous charme, l'extraordinaire nous transporte, nous ravit.
Il y a une sorte de grâce dans la malveillance, qui participe de la grâce de la jeunesse, qui est l'équivalent de la « beauté du diable » chez les demoiselles.
Une jolie femme qui possède grâce et beauté ne passe pas inaperçue.
La grâce et le charme sont en quelque sorte la partie intellectuelle et morale de la beauté.
Beaucoup d'hommes apprécient plus la grâce que la beauté, la coquetterie que la grâce, l'effronterie que la coquetterie, l'impudence que l'effronterie, la perversité que l'impudence.
La grâce dans certaines femmes est le plus dangereux des mensonges. Elle trompe même les yeux et peut faire croire tout à la fois à la vertu et à la beauté d'une femme qui n'est ni sage ni belle.
Il y a des beautés complètes, foudroyantes, que la nature fabrique avec un soin particulier ; elle leur dispense ses plus précieux dons : la noblesse, la distinction, la grâce, la finesse, l’élégance, une chair à part, un teint broyé dans cet atelier inconnu où travaille le hasard.
La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel.
La grâce est un accord dans les mouvements ; la beauté est un accord dans les traits.
Différence de la beauté et de la grâce. D'où vient la séduction ? La beauté en elle-même, sans le secours de la grâce, n'est qu'admirable, elle n'est pas aimable. Pourquoi ? La beauté m'est redoutable. Cela vient-il du sentiment de la difficulté de la posséder joint au sentiment de l'irrésistible attrait ? L'irrésistible, l'inaccessible : Tout l'amour.
Une coquette ne se paie point de compliments, elle n'y sent que de l'esprit ; mais un mot du cœur l'intéresse, elle y trouve de quoi faire souffrir. Toute femme connaît admirablement ses ressources pour plaire ; elle sait produire dans le monde tout l'effet dont elle est capable, effet de beauté, de grâce, d'esprit, d'indulgence et même de simplicité. Le chef-d'œuvre de la coquetterie c'est de produire un grand effet de simplicité.
Les grâces seules donnent la beauté.
La beauté est la clef des cœurs, la grâce le passe-partout.
Le moindre entretien de la beauté qu'on aime, lorsqu'il est défendu devient grâce suprême.
Deux choses servent mieux les femmes que le plus grand génie et la plus vaste intelligence, c'est la grâce de leur sourire et le rayonnement de leur beauté.
La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder.
L'amour aime surtout les secrètes faveurs, dans l'obstacle qu'on force il trouve des douceurs, et le moindre entretien de la beauté qu'on aime, lorsqu'il est défendu, devient grâce suprême.
La pudeur et la modestie donnent plus de grâce à une jeune personne que la beauté même.
Qui a trouvé une femme réunissant la grâce, la beauté, la santé, la bonté, l'intelligence et la richesse, est le plus heureux des hommes.
Beauté naïve et grâces naïves, des bijoux rares à trouver !
Le premier qui a dit que les roses ne sont point sans épines, que la beauté ne plaît point sans les grâces, que le cœur trompe l'esprit, etc., a étonné : le second est un sot.
La beauté sans grâce est un printemps sans verdure.
La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts.
On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent.
La sérénité, la noblesse, la majesté sont devenues rares et introuvables ; parce que la vertu n'est plus une beauté mais un tourment, et qu'on met l'effort au dessus de la grâce.
La beauté est dans la spiritualité des sentiments, et la grâce dans leur modération.
Les grâces préférables à la beauté ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant.
Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté.
Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse.
L'amour plaisir, c'est le fils de la beauté, le frère des grâces.
La grâce, plus belle encore que la beauté.
La politesse est aux actions ce que la grâce est à la beauté.
Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie.
La pudeur est le complément des grâces et de la beauté.