Fils de Caïus Lacroix (1883-1969), cultivateur, et de Rose-Anna Blais (1882-1951), il a été baptisé le 9 septembre 1915 sous le nom de Joseph Joachim François-Xavier Lacroix. Né d'une famille d'agriculteurs, il fait son cours classique au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière où il obtient en 1936 un baccalauréat ès arts ; la même année, il entre au Noviciat des Dominicains à Saint-Hyacinthe. Ordonné prêtre le 5 juillet 1941, Benoît Lacroix devient professeur à l'Institut d'études médiévales de l'Université de Montréal de 1945 à 1980.
En 1981, il quitte l'Université, non pour prendre une retraite bien méritée, mais pour travailler plus librement comme auteur, animateur, prédicateur, communicateur, professeur invité, consultant. Les premiers textes de Benoît Lacroix s'intéressent à la littérature, à l'art et à l'histoire et il publie ses premiers textes dans La Revue Dominicaine.
Universitaire réputé, théologien, spécialiste des religions populaires et historien de la littérature, le père Lacroix était considéré comme l'un des meilleurs témoins québécois de la tradition intellectuelle qui a façonné la pensée occidentale. Il a publié pas moins d'une cinquantaine d'ouvrages scientifiques et religieux.
Père dominicain et intellectuel accompli, il meurt le 2 mars 2016 à la suite d'une pneumonie. Les funérailles du père Benoît Lacroix, mort à l'âge de 100, ont été célébrées à la chapelle du couvent Saint-Albert-le-Grand, près de l'Université de Montréal, dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il repose à la chapelle du couvent Saint-Albert-le-Grand.
Ses principales œuvres : Pourquoi aimer le Moyen Âge ? (1950), Le p'tit train (1964), Les religions populaires. Colloque 1970, (1972), Les pèlerinages au Québec (1981), La religion de mon père (1986), Dieu qui nous appelle à vivre (1988), La foi de ma mère (1999), Nous, les vieux (2006), Que viennent les étoiles (2012), et Rumeurs à l'aube, un ouvrage composite publié en 2015. (Benoît Lacroix sur Wikipédia)