Les citations de Bernardo Dovizi da Bibbiena.

Mieux vaut être vaincu en disant la vérité que de vaincre avec le mensonge.

On n'aime pas véritablement quand on manque de courage.

Gagner un point, c'est souvent en gagner cent.

On a bien raison de représenter l'amour avec un bandeau ; quand on aime, on ne voit plus la vérité.

Il faut être fou pour ne pas s'amuser quand on le peut, car l'ennui est toujours prêt à venir sans qu'on l'appelle.

Les intermédiaires ne réussissent jamais aussi bien que la personne dont les intérêts sont en jeu.

Il n'est aucun sentiment qui puisse moins que l'amour recevoir des conseils ou se plier à des impressions contraires.

Le plus terrible de tous les supplices est le souvenir des fautes que nous avons commises.

Plus un maître a de valets, plus il a d'ennemis.

Le plus grand de tous les défauts chez un valet, c'est la flatterie.

L'amour traîne ordinairement à sa suite, l'inquiétude, les inimitiés, la discorde, la ruine, la pauvreté et la défiance.

Dieu nous a fait deux oreilles pour écouter beaucoup, et une seule bouche pour ne pas trop parler.

La mouche même se fâche, et le plus mince cheveu produit de l'ombre.

On se trompe souvent en faisant l'éloge d'un homme ; rarement en le jugeant avec sévérité.

Il n'y a rien de pire que de voir la vie des gens raisonnables à la merci de la langue des fous.

L'homme prudent ne perd jamais de vue les adversités qui peuvent l'assaillir.

Demeurer oisif en ce monde, c'est être déjà mort de son vivant.

L'homme ne forme jamais un dessein sans que la fortune en forme un autre.