Les citations de Bernhard Galura.

1 - Qui est Bernhard Galura ?

Photo / portrait de Bernhard Galura Biographie courte : Prince-évêque allemand né le 21 août 1764 à Herbolzheim, Bernhard Galura est mort le 17 mai 1856 à Brixen en Italie à l'âge de 91 ans.

Les dates clés de sa carrière :

Après avoir achevé ses études classiques à Herbolzheim, il entra au couvent des Frères mineurs d'Altbreisach, mais son séjour dans ce monastère fut de courte durée en raison de la suppression de ce couvent par l'empereur Joseph II. En 1783, il entra au séminaire de Fribourg où, après de brillantes études, il fut honoré du doctorat en théologie. Ordonné prêtre le 20 juillet 1788 au séminaire de Vienne, la même année il retourna au séminaire de Fribourg, puis il s'occupa de l'administration paroissiale, d'abord à Saint-Cassin, puis à la cathédrale de Fribourg. Le 30 janvier 1820, il fut consacré évêque auxiliaire de Bressanone et, neuf ans plus tard, le 10 avril 1829, il prit officiellement possession de la chaire de Saint-Cassien comme évêque de Bressanone, ville située dans le nord de l'Italie.

Comme ses prédécesseurs, Galura consacra tous ses efforts à la sauvegarde de l'unité de la foi catholique dans son diocèse. Par la création de missions et d'établissements d'enseignement et par l'introduction d'ordres religieux, notamment des Jésuites (qui en avaient été bannis) et des Soeurs de la Miséricorde (en 1838), il réussit à restaurer une grande partie de ce que le pouvoir séculier avait détruit pendant le gouvernement de son prédécesseur. Bernhard Galura était très respecté par les autorités civiles et son esprit profondément religieux, sa charité envers les pauvres et ses capacités administratives ont fait de lui un ornement pour son Église et son pays.

Décès :

L'évêque Bernhard Galura est décédé le 17 mai 1856 à Brixen en Italie à l'âge de 91 ans.

Source :

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2 - Ce dictionnaire vous propose 43 citations et pensées de Bernhard Galura :

Il est agréable de demeurer avec des hommes contents et d'être au milieu d'eux ! Le séjour avec ceux qui grincent des dents est l'image de l'enfer.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Rendez à chacun ce qui lui est dû ; le tribut à qui vous devez le tribut ; les impôts à qui vous devez les impôts.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

La générosité consiste à n'agir que par de nobles motifs, en renonçant à son propre intérêt et en foulant aux pieds toutes les passions abjectes, et toutes les vues particulières de l'égoïsme.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Celui qui témoigne de l'amour et des égards à son prochain et qui lui prête secours est un bon coeur.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Quand on détruit d'une main ce que l'on édifie de l'autre, il devient toujours plus difficile de réédifier.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le souvenir du passé est pour un bon cœur une source de plaisirs inexprimables ! On ne saurait, sans renoncer à tout noble sentiment, oublier les bienfaits qu'on a reçus, et les personnes dont on a partagé les affections durant plusieurs années.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

La charité ne cherche pas ses propres intérêts, elle se fait un plaisir de tout ce qui est honorable, utile et agréable au prochain. L'homme généreux est toujours bienfaisant, obligeant, miséricordieux, fidèle à l'honneur, plein de l'esprit de conciliation, et prompt à faire les sacrifices qu'exigent de lui la charité.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

La loyauté est la première marque d'une belle âme. On ne doit pas dire tout ce que l'on pense, mais tout ce que l'on dit doit être franc et loyal.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Un homme probe se reconnaît à sa fidélité à tenir sa parole et, s'il emprunte de l'argent, à son exactitude à le rendre.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Que celui qui exerce les oeuvres de miséricorde le fasse avec joie et avec une gaité qui réjouisse ceux à qui il rend ces offices de charité.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Celui qui ne veut pas se réconcilier aime la dissension, et porte toujours dans son cœur une mèche prête à allumer le plus funeste incendie. Celui qui est animé de l'esprit de conciliation purifie au contraire son cœur de tout levain d'inimitié ; il sait oublier et tendre une main conciliatrice.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Il y a des hommes qui aiment à contredire sans nécessité et sans réflexion ; à peine peuvent-ils entendre quelqu'un dire quelque chose sans le contredire et sans vouloir lui imposer leur opinion. Plusieurs entassent contradictions sur contradictions, parlent beaucoup et réfléchissent peu. Il faut avoir grand soin de se préserver de cette mauvaise habitude ; car elle est grossière, offensante et déraisonnable, et de tels hommes sont très désagréables dans la société ; il faut toujours respecter les paroles et l'opinion de son prochain.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Les pacifiques ont le cœur content et tranquille ; dans ce contentement et cette tranquillité, ils sont affables, doux et obligeants ; ils honorent leur prochain ; ils se procurent un plaisir pur, et ils en procurent aussi aux autres ; ils s'épargnent à eux-mêmes bien des peines, et ils en épargnent beaucoup à leur prochain.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le mécontent donne un exemple généralement nuisible, et trouble le repos de bien des personnes. Qu'y a-t-il de plus insupportable dans la société que ces hommes pour qui rien n'est jamais bien, rien ne va, qui trouvent à redire à tout, et qui n'ont jamais que de mauvaises nouvelles à annoncer et des choses désagréables à dire ? Personne !

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Un coeur plein d'amertume est inaccessible aux douces impressions de la charité. Il est ingrat envers ses proches, envers son prochain, envers tout le monde. Pour le bien il ne rend que rudesse et grossièreté ; il s'associe volontiers à ceux qui ont éprouvé quelques mécomptes, et s'attire souvent de grands malheurs.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Si vous voulez vivre agréablement, côtoyez uniquement les gens toujours de bonne humeur et contents de leur sort ; car ils sont affables et ne donnent pas facilement sujet de mécontentement ; ils parlent raisonnablement et paisiblement du monde et des hommes, et ils ne demandent pas de vivre ici-bas sans peines ; ils ne s'emportent jamais, ils ne se répandent pas en invectives.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui aime à raconter des historiettes et des récits d'anecdotes sur son prochain décèle une tête vide.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'amitié des hommes, que l'on s'attire par l'honnêteté et la sincérité, est plus estimable que l'or et l'argent.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'homme d'une humeur égale est semblable à celui qui a bâti sa maison sur la pierre ; que les vents soufflent et viennent fondre sur elle, elle reste inébranlable. La pierre qui doit servir de base à l'édifice de la tranquillité d'esprit, c'est la raison et l'empire sur soi-même. La mauvaise humeur et la disposition à s'en laisser dominer et à dépendre, pour ainsi dire, de chaque vent, de chaque contradiction, de chaque nouvelle désagréable.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui conserve une humeur égale et gaie est un homme agréable qui est le bienvenu partout. Pour acquérir cette égalité d'humeur, il faut apprendre à supporter les grands et les petits maux de la journée, et ne jamais se laisser troubler dans la paix de son coeur. On vit dans un monde où chaque jour a ses peines, et parmi des hommes dont aucun n'est sans défaut.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui veut se préserver de mille désagréments ne doit pas parler avant d'avoir réfléchi.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'homme patient est celui qui souffre sans se plaindre de ce qu'il ne peut pas changer pour le moment. Il conserve un caractère paisible et il évite de s'aigrir, de se laisser aller à la colère et de prononcer des paroles amères.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le vaniteux décèle l'enfantillage, la stupidité, la petitesse d'esprit, et il se rend ridicule ; il s'abaisse en voulant s'élever. C’est un homme qui méprise son semblable, et qui s'attire le mépris et la raillerie. On fuit sa société, car ses prétentions déraisonnables le rendent insupportable.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le vaniteux est un effronté, il s'immisce dans la conversation des autres. Il parle toujours de lui et des siens, compare ce qu'il est et ce qu'il a avec ce qu'est un autre et ce qu'il possède. Toujours il prétend être le meilleur et avoir ce qu'il y a de mieux ; il se complaît dans ses pensées et dans ses discours ; c'est un grand parleur qui empêche les autres de prendre la parole et de s'exprimer. Toujours sur lui il veut que l'on fixe son attention, son semblable ne l'intéresse pas.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui se réjouit du malheur d'autrui décèle un mauvais coeur ; l'homme de bien cherche à l'en tirer. Il faut lui accorder une attention particulière, et lui apporter son soutien. Il y pensera avec reconnaissance et vous en saura gré. Il faut toujours faire attention à ce qui touche les autres, la charité chrétienne l'exige.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le semeur de rapports est détestable, c'est celui qui répète aux autres le mal qu'on a dit d'eux ; celui qui fait cela aime la discorde, montre peu de raison et moins encore de charité ; il cause beaucoup de mal, et se rend odieux aux uns et aux autres.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'homme qui est souvent de mauvaise humeur empoisonne sans nécessité sa vie et celle de ses semblables ; rien ne lui fait plaisir, tout lui est contraire ; il déplaît aux siens et à ses amis. De là résultent souvent, parmi les gens qui doivent vivre ensemble, de très grands maux, des différends, des querelles, des imprécations, et des divisions.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Ce qui offense quelqu'un, qui l'expose à la risée, qui le couvre de confusion, ne doit jamais être le sujet de la plaisanterie, car il n'est rien dont on soit autant blessé que de se voir exposé à la risée de tous.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Le précepte de la charité nous défend de faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qui nous fût fait à nous-mêmes.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Une des plus grandes fautes est de vouloir en société faire briller son esprit, faire parade de ses prétendus bons mots, surtout si l'on prend pour objet de ses saillies une personne déterminée, soit présente, soit absente.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui entend mal parler d'autrui doit ou se taire ou prendre le parti de la personne dont on entend mal parler. Mais il n'est permis en aucun cas de prendre part à la médisance, ni, à plus forte raison, à la calomnie.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui dit du mal des autres montre qu'il ne se connaît pas lui-même, parce ce que nul n'est parfait en ce monde.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Il faut se garder de blesser le sentiment d'honneur de qui que ce soit : ne pas observer cela, c'est s'exposer au danger de s'entendre dire des choses pénibles et choquantes ; c'est porter son semblable à des paroles et à des actions qu'il désapprouve et dont il a regret, dès qu'il est revenu à lui, mais que l'on est coupable d'avoir provoquées.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'homme, digne de ce nom, supporte tout plutôt qu'une atteinte portée à son honneur.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

On honore un homme quand, en parole et en action, on lui témoigne de l'estime, de l'attention et de l'intérêt.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

L'égalité d'humeur prouve la sagesse, l'amour de la paix, la force d'esprit et l'empire sur soi-même. Celui qui est souvent sujet à la mauvaise humeur se fâche pour rien, et même s’il reconnaît son défaut, il a de la peine à s'en corriger. Si sa mauvaise humeur augmente, il devient insupportable, une telle personne on la fuit de bien loin.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Il n'y a que ce qui est naturel et digne qui plaise aux personnes sensées, et c'est par là que l'on se rend agréable.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui aime le travail et l'ordre doit, dès le matin, avoir devant les yeux ce qu'il a à faire.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Négliger de faire, étant jeune, ce qui est important et urgent, c'est s'accoutumer à passer sa vie dans le désordre.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Les hommes qui n'ont pour les autres aucun égard décèlent peu de complaisance pour son prochain.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Les vêtements, le rire et la démarche d'un homme font connaître qui il est.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Il y en a beaucoup de gens en ce monde qui croient être sages, et qui ne sont que des insensés.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

Qui a toujours une humeur égale et gaie est une personne avec qui il fait bon vivre, et avec qui on aime à vivre.

Bernhard Galura - La civilité chrétienne (1844)

3 - La liste des auteurs célèbres :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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