La bienveillance exige que chacun contribue le plus possible à accroître le capital du bonheur universel.
La sincérité dans l'expression de la bienveillance est le premier caractère de l'affabilité. Comme l'homme affable est naturellement bon, ses traits sont empreints d'une douceur aimable ; sa parole est caressante, ses manières simplement affectueuses, presque familières, sans rien perdre de leur dignité.
Les paroles de l'amour, les regards de la bienveillance consolent toujours le malheureux.
La bienveillance est un sentiment tellement propre au cœur humain, que celui qui cesse de l'éprouver doit être considéré comme un être malade ou défectueux.
La bienveillance ne s'acquiert pas, elle est innée ; elle est tellement inhérente à notre organisation, qu'elle ne coûte pas le moindre effort. C'est une faculté nécessaire à l'existence, à l'harmonie du corps social ; c'est l'un des attributs essentiels du système sensible. C'est, comme l'a dit Aristote, le commencement de l'amitié.
La bienveillance est le plus souvent passive ; mais toujours active est la malveillance.
Le trop grand empressement est une vaine affectation de marquer aux autres de la bienveillance par ses paroles et par toute sa conduite.
Si le mépris offense et déplaît plus que la haine, l'estime est plus douce que la bienveillance.
Nous devons de la bienveillance à tous les hommes, mais cette bienveillance ne doit aller jusqu'à l'amitié que pour ceux qui ont des droits à notre estime.
Apprends à t'aimer, non d'un amour narcissique, mais d'un amour de bienveillance et de respect.
Il y a une prétendue bienveillance dans les jugements sur les uns qui vient de l'hostilité contre les autres.
La bienveillance consiste à voir chez le prochain le bon côté, de préférence au mauvais, et à le faire valoir.
Le bon rire, la bonhomie, la bienveillance, la fantaisie, la plaisanterie honnête ou gauloise, expressions d'un cœur sans méchanceté : cela est à cacher plus soigneusement que les plus noirs desseins. On vous colle aussitôt sur le dos l'étiquette meurtrière d'amuseur ou de clown, quand ce n'est pas d'assassin.
La bienveillance est la qualité la plus attirante, la plus aimable. Sans elle le mérite n'inspire qu'un froid respect, et le plus beau talent qu'une stérile admiration. Là où elle brille, on peut être presque assuré que la plupart des vices sont absents, vaincus ou chassés.
La modeste et douce bienveillance est non seulement une vertu, un devoir, un sentiment, un plaisir ; elle est encore souvent une puissance qui donne plus d'amis que la richesse, et plus de crédit que le pouvoir.
L'indulgence qui excuse le mal est moins rare que la bienveillance qui ne le suppose même pas ; parce qu'on se fait moins d'honneur en ne soupçonnant rien qu'en pardonnant tout.
Avant de corriger, la bienveillance exige, qu'on cherche à ramener celui que l'on corrige.
La véritable politesse consiste à marquer de la bienveillance aux hommes.
La bienveillance et la tempérance sont les deux choses qui peuvent le plus contribuer au bonheur.
Je tends de plus en plus vers l'humilité, vers la sérénité, vers la bienveillance, et celui qui me dira le contraire, je lui écraserai à coups de talon sa face de rat !
Plus un cœur qu'on outrage est plein de bienveillance, et moins patiemment il digère l'offense.
Il n'est ni parenté ni si proche alliance qui vaille d'un bon cœur la douce bienveillance.
La bienveillance en ce monde est une rareté et la charité une exception. L'égoïsme ne se contente pas de la préservation de soi-même et de la sécheresse défensive, il va jusqu'au soupçon gratuit et à l'inculpation empressée.
Un certain degré d'humanité, de bienveillance pour les petits est nécessaire à la sûreté de la vie.
La bonté, la bienveillance, l'affection, le désir d'échanger ses pensées, de partager avec un autre être ses joies et ses souffrances, d'enchaîner son cœur à un autre cœur, de se sentir vivre en lui et de reconnaître qu'il vit en nous, voilà les émotions ravissantes ; et si l'homme n'est pas doué par lui-même de cette force d'attraction, s'il n'attire pas les autres à lui, il est du moins attiré par les autres.
La vie de pension est insupportable au valétudinaire ; il lui faut les soins de la sympathie et le regard de la bienveillance. Il lui faut de la tendresse et de la sollicitude. Il lui faut la vigilance protectrice d'une compagne.
La bienveillance écarte les honteux mouvements de l'égoïsme et de la vanité.
La bienveillance est un sentiment que nous devons à tous nos semblables.
L'indulgence prend le beau rôle ; la bienveillance paraît le laisser.
Le bonheur ouvre le cœur à la bienveillance.
Une bienveillance réciproque n'est pas toujours un reflet de l'amitié, car elle s'exerce le plus souvent sur des qualités et des avantages secondaires ou isolés, tandis que l'amitié véritable se lie à l'ensemble d'une personne. Mais comme la bienveillance est un semblant d'amitié, on lui a donné son nom, par l'habitude où l'on est d'exprimer les moindres sentiments qu'on éprouve avec des mots capables de les revêtir de sublimité. Néanmoins, la bienveillance est un prélude à l'amitié ; souvent on passe d'un bon accueil à un service, d'un conseil à une confiance réciproque.
Le bonheur, le vrai bonheur, produit de l'éducation et de la santé, consiste dans le désir d'augmenter la joie de nos semblables, dans une association avec des êtres sympathiques, dans l'absence de superstition, dans la bienveillance, dans la charité, dans le culte de la vérité, dans l'usage complet de la liberté individuelle.
Rien n'est consolant pour le malheureux comme de se voir traité avec égard, avec bienveillance par ceux qui sont au-dessus de lui ; son cœur se remplit de reconnaissance, et alors il comprend pourquoi le riche est riche, et il lui pardonne sa fortune, parce qu'il l'en juge digne.
La véritable amitié ne se borne pas toujours à faire du bien à son ami pendant sa vie, elle étend quelquefois ses bienfaits au-delà même du tombeau. Les larmes ne nous acquittent point envers les amis que nous perdons. Nous sommes redevables à leur nom, à leur gloire, et à leur famille. Ils doivent vivre dans notre mémoire par le souvenir, dans notre bouche par les éloges, dans notre cœur par les sentiments de bienveillance envers leurs enfants, s'ils en laissent dans le besoin.
L'égalité doit produire tous les biens, parce qu'elle unit les hommes, leur élève l'âme et les prépare à des sentiments mutuels de bienveillance et d'amitié.
Quand vous allez chez un ami, sa bienveillance se manifeste dès le seuil de la maison, le portier vous reçoit avec un air gracieux, le chien remue la queue en signe de joie, un serviteur vient au-devant de vous, vous présente un siège, et tout cela se fait sans que le maître dise un mot.
Un service est un acte de bienveillance qui, parmi les honnêtes gens, donne de la joie à celui qui le reçoit, et à celui qui l'exerce.
Efforce-toi de rendre des services, honore la bienveillance.
Le plaisir attaché à la bienveillance ne peut devenir l'objet d'un calcul égoïste, ce plaisir n'est attaché qu'à l'affection désintéressée.
Le plus doux de tous les rapports que l'on puisse avoir avec ses semblables, c'est celui de la bienveillance. Des services rendus sans aucun espoir d'intérêt ou de reconnaissance, sont des liens dont il est toujours facile de relâcher les nœuds, et qui ne laissent ni souvenirs, ni regrets trop pénibles.
Quand tout semble isoler l'homme, c'est le pouvoir de l'amour qui le rapproche de ses semblables, qui réveille sa sensibilité, qui ranime en lui cet instinct céleste qui le dispose à la douceur, à la bienveillance et à la pitié.
La politesse est l'hypocrisie de la bienveillance.
À défaut de la bienveillance, il a bien fallu inventer la politesse.
Il n'est aucun sentiment de bienveillance qui ne soit accompagné d'un plaisir secret.
La bienveillance établit un pont entre ceux que la fortune a séparés.
L'amour est cette bienveillance à partir de laquelle une solitude peut parler à une autre solitude.
Le cœur ne peut souffrir d'être payé de sa bienveillance par la froideur, et de sa loyauté par la ruse.
Le seul refuge contre la haine ou le dédain est la bienveillance charitable.
La paix et la bienveillance sont les sentinelles avancées de la religion.
La reconnaissance, volupté des cœurs bien nés, est le prix et l'encouragement de la bienveillance.
La vanité repousse la bienveillance, la modestie l'attire.
La bienveillance s'éteint dans le grand monde, comme l'hospitalité dans les grandes villes.
La bienveillance d'un ami adoucit nos peines dans la vie, ses soins diminuent les nôtres.
La bienveillance est l'essence même de la politesse.
Le dernier degré de la méchanceté est de prendre le ton de la bienveillance.
On ne vit réellement que quand on jouit de la bienveillance des autres.
L'amitié est un accord parfait entre deux âmes accompagné de bienveillance et de tendresse.
Le besoin de s'aider engendre la bienveillance, une indulgence mutuelle, l'absence de toute rivalité.
La vue des perfections divines est le motif de l'amour de bienveillance ou de complaisance.
La bienveillance pour les autres attire leur affection ; la sévérité pour soi commande l'estime.
Il entre dans la politesse plus d'habitude ou de vanité que de bienveillance.
La bienveillance mène à la sympathie, et la sympathie à l'amour.
La charité est une bienveillance universelle ; et la bienveillance, une habitude d'aimer.
La bienveillance est, par excellence, la vertu d'un ami.
La bienveillance est l'art de voir le bien de préférence au médiocre.
La bienveillance est le fonds, l'essence, le mérite du bienfait ; le don ou le pardon n'en sont que l'accessoire et le cadre.
Les devoirs de l'amitié, sont la confiance, la bienveillance et les conseils.
On peut résister à tout hors à la bienveillance.
La Bienveillance est la fille chérie de la Sagesse?