Toute illusion brisée laisse à sa place une blessure.
La femme est comme le serpent, douce au toucher, mais ses blessures sont mortelles.
Ce que les femmes aiment le plus dans l'homme, ce sont les blessures qu'elles lui font.
Dis-moi tous tes chagrins, toutes tes blessures, peut-être qu'en cherchant bien nous trouverons le baume.
Les âmes aigries aiment à rendre le fiel pour le miel et une blessure pour une gentillesse.
Il faut plus de temps pour cicatriser les blessures de l'âme que pour guérir les plaies du corps.
Les plaisirs de la pensée sont des remèdes contre les blessures du cœur.
Le cœur d'un ami qui nous console est comme la plante qui fournit le baume destiné à cicatriser les blessures.
Loin de l'affaiblir, une blessure accroît la vitalité de l'amour-propre.
Le temps est le seul baume qui calme un peu les blessures de la vanité.
Beaucoup de blessures reçues font de vous un héros aux yeux du monde, un invalide aux vôtres.
Un homme ne doit pleurer que devant sa mère, excepté les larmes désintéressées. Les chagrins qui nous viennent de la destinée et d'autrui peuvent s'avouer et rencontrent de la sympathie ; mais ceux qui nous viennent de nous-mêmes (quoique les plus incurables et les plus amers) n'inspirent aucun respect et doivent être tus. De ce genre sont toutes les blessures de l'amour-propre, tous les froissements de la dignité, tous les regrets sans nom.
Un premier amour, tranché par la faux impitoyable de la mort, fait au cœur une blessure dont la cicatrice est ineffaçable.
Le soldat affronte la mort pour un laurier imaginaire, dans la carrière chevaleresque de la gloire ; mais il tend la main à son ennemi vaincu et arrose sa blessure d'une larme.
L'amitié sait les mots qui pansent les blessures d'amour.
La douleur est une blessure qui saigne lorsque la touche toute autre main que celle de l'amour et, même alors, peut se remettre à saigner, bien que ce ne soit pas de souffrance.
Mieux vaut une bonne rupture que des coups et des égratignures.
Tâche, à force de bonté, d'enlever à ce qui te blesse la puissance d'envenimer la blessure, car être sain c'est guérir vite de cœur, d'esprit, d'âme et de corps.
Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.
Tant pis pour ceux qui mordent, je leur laisse ce rôle et n'entends pas leur rendre blessure pour blessure. Je ne veux pas même les humilier de ma clémence, ce serait une vanité et une vengeance déguisée.
Amant, fuyez l'amour, fuyez son feu, son incendie est âpre et sa blessure est mortelle.
Il n'y a qu'une femme qui puisse guérir les blessures qu'une femme a faites à un homme, d'où il suit que le remède est souvent pire que le mal.
Je déteste haïr ! je raie du livre d'or de mes sympathies ce qui ne mérite plus d'y figurer, et je me contente de ne plus connaître ce qui a péché contre l'amitié. Je me retire avec un esprit de pardon mais je me retire, et j'essaie de cicatriser promptement la blessure, pour ne pas faire à qui m'a blessé indûment l'honneur d'une souffrance trop prolongée.
Il est des blessures que le temps seul peut guérir.
L'absence de mots provoque les blessures incurables.
La vie est une longue blessure qui s'endort rarement, et ne guérit jamais.
Le doigt sur la blessure, c'est une douleur de plus.
La blessure secrète vit au fond du cœur.
Un coup d'épingle est une nouvelle blessure s'il touche à une ancienne blessure.
Les blessures faites par les indifférents ne laissent pas de cicatrice.
L'amour-propre du prochain ne nous pardonne guère une blessure.
Il y a des femmes qui guérissent instantanément de blessures qui tueraient dix hommes et il ne leur en reste pas même la cicatrice. Condamnées à midi par tous les médecins, elles dansent à minuit.
La femme aimante qu'un ingrat amant abandonne est plus tôt consolée, quel que soit son chagrin, que la femme orgueilleuse qui n'aimait point et qui avait fait état de l'éternité de son empire. Les blessures de l'amour se ferment plus vite que celles de l'amour-propre. Le sang qui s'en échappe est un sang généreux qui ne corrompt pas les bords de la plaie.
Cette vie est un combat perpétuel, et la philosophie est le seul emplâtre qu'on puisse mettre sur les blessures qu'on reçoit de tous côtés.
Songe que les blessures que tu portes à l'amour-propre de tes frères ne se cicatrisent jamais et que sans cesse elles distillent un poison terrible dans lequel il trempe les traits qu'il te lance à son tour.
Le cœur a ses secrets pour guérir les blessures qu'il reçoit.
Il est des phrases épigrammatiques qui font un plaisir passager, et des blessures de longue durée.
Quand au sein du triomphe elle frappe un vainqueur, la blessure n'est rien : Il rit de la douleur.
Un crève-cœur permanent empoisonne la vie en s'envenimant lui-même de tous les autres petits ou grands chagrins, comme une blessure grave augmente de gravité à chaque lésion accessoire de l'organisme.
Ne livre ton secret qu'à des oreilles sûres, et qu'à des doigts prudents le soin de tes blessures.
Le temps guérit toutes les blessures?