Quand l'homme à peine guéri de la première blessure de son cœur commence à rendre à ce monde mépris contre déceptions ; des profondeurs de la tristesse où son âme est plongée, il se ressouvient de ses joies fugitives, de ses divinités en poudre et de leurs autels renversés. À ces ruines immondes il jette encore un amer sourire, et les contemplant avec des yeux dont les larmes et les voiles sont tombés, il ne peut s'empêcher de prendre en pitié la passion origine de ses douleurs, de la trouver infime et misérable.
Une belle âme inspire une absolue confiance, on se sent en parfaite sûreté auprès d'elle ; miséricordieuse autant que discrète, elle touche aux blessures sans les faire crier, elle rend l'espérance aux affligés.
Quand on a cassé une vitre, on la paie ; et quand on a offensé un honnête homme, on met un peu d'onguent sur sa blessure.
Les grandes blessures de l'âme et du corps ne saignent point au moment qu'elles sont faites, elles n'impriment pas sitôt leurs plus vives douleurs ; dans les violentes commotions, c'est le contrecoup qui tue.
Ce sont les voix les plus caressantes qui font les blessures les plus profondes.
Les millions ne sont pas des emplâtres sur les blessures de la vie, ils n'ont jamais guéri d'un rhume.
La cicatrice d'une douleur n'est pas encore formée, qu'un nouveau coup ouvre une nouvelle blessure.
Telles blessures du corps fortifient l'âme lorsqu'elle sait utiliser la douleur contre ses faiblesses.
L'amour d'une maman, c'est le baume miracle qui guérit toutes les blessures.
Les blessures de l'amour le plus souvent ne sont qu'égratignures à fleur de peau.
La pensée ravive les blessures qu'elle voudrait guérir.
Les incurables blessures de la malédiction d'un père frappent tous tes sens !
Je n'ai que la conscience pour constater que je ne suis pas ceux que j'admire, et une profonde unité pour bien concentrer la douleur. Donnez de l'amour et de l'orgueil à une ombre, ce sera moi. Si j'avais ouvert mon âme à tous les coups, je serais mort sans doute, mais j'ai le don de le refuser aux blessures et de le cicatriser par une sorte d'indolence ; je souffre de mes aventures quand j'y pense et je sais ne pas y penser.
Seul celui qui a reçu une blessure similaire peut panser doucement les plaies d'un autre.
Il est des phrases qui font un plaisir passager et des blessures de longue durée.
Ah ! blessures du cœur, votre trace est amère ! Promptes à vous ouvrir, lentes à vous fermer !
La blessure faite par la parole ne se cicatrise jamais.
Les lauriers sont le vrai baume des blessures.
On ne saurait trop prendre en pitié les blessures de l'amour-propre lorsque celui qui les éprouve a de la justesse dans l'esprit et de la justice dans le cœur.
Le plus grand bien que l'homme puisse faire à l'homme, c'est de sonder doucement les blessures de son amour-propre et de son cœur.
Qu'est-ce que la plainte ? C'est le fer qu'on retourne dans la blessure.
Une blessure sanglante peut engendrer la corruption dans le corps le plus sain.
Il en est des blessures d'amour-propre comme des autres, le temps qui passe en guérit la brûlure, puis l'on vieillit et tout ce qui a troublé perd de son importance, vu de loin et de haut.
Toute vérité commence par une piqûre ou par une blessure.
Un amour qui meurt de ses blessures était au moins anémique.
Un coup d'épingle est une blessure, s'il touche à une ancienne blessure.
Blessure au dehors ; guérison au dedans.
Une visite de condoléances est cruelle. La famille en deuil, lasse de pleurer, se reprenait à vivre. Rappelée au devoir de la douleur, il lui faut rouvrir sa blessure pour se montrer aussi triste que le visiteur est ému.
Une blessure au cœur altère moins la bonne humeur qu'une blessure à l'amour-propre.
La blessure faite par un ami, on la pardonne, on ne l'oublie pas ; la blessure faite par un indifférent, on ne la pardonne pas, mais on l'oublie.
Quand Dieu donne la blessure, il place auprès d'elle le remède.
Quand une blessure de l'âme se ferme, chercher à la rouvrir, c'est vouloir qu'elle saigne encore, et en ramener les angoisses.
Auprès des âmes souffrantes et malades, les femmes ont un rôle sublime à jouer : celui de la sœur de charité qui panse les blessures.
Les blessures à l'honneur s'infligent par soi-même.
Les maux que cause la langue médisante, ou sont irréparables, ou ne sont presque jamais réparés. Un coup de langue est bien prompt, mais souvent les blessures en sont mortelles.
Il est des blessures immortelles, celles du cœur, on n'en peut ni guérir, ni mourir.
Les blessures de l'amitié partent toujours d'une main fidèle.
Toute blessure laisse une cicatrice?