Sépare-toi toujours du vulgaire, qui est obtus, et persévère dans la bonté expansive.
La bonté qui laisse abuser d'elle est niaiserie, la non-défensive est paresse.
La Bonté est l'objet de l'Amour ; la Puissance est la cause de la Crainte.
Un peu de bonté sied : après tout, on n'est pas des brutes !
La bonté d'un homme ne le rend victime que jusqu'où il le veut bien.
La bonté est la plus noble faculté de l'âme humaine et la plus grande des vertus.
La bonté d'autrui me fait autant de plaisir que la mienne.
La bonté, c'est l'amour gratuit.
La bonté est une réserve de bonheur, puisqu'elle fait jouir du bonheur des autres quand on a perdu le sien.
Surmonte le mal par le bien, et la malignité par la bonté.
La bonté du ciel nos offenses surpasse, pourvu qu'on se confesse on a toujours sa grâce.
Un bon cœur répand sa bonté comme le ciel répand sa rosée.
La bonté sans sévérité, c'est un magistrat sans épée.
La bonté céleste nous soutient au milieu de la plus cruelle infortune.
Ôtez la justice à la bonté, vous en faites une passion.
La bonté, vertu de tous les temps, toutes les religions la sanctifient, tous les climats la produisent ; dans toutes les actions de l'homme sa place est marquée, sa présence toujours utile et opportune.
Rien n'est aimable comme la bonté unie au mérite ; et, à voir le monde, je commence à croire que le vrai mérite mène tout seul à la vraie bonté. Là où il ne se rencontre pas, la vanité étouffe bientôt les bons mouvements, la bienveillance s'efface derrière les petitesses, la raillerie remplace l'esprit, et l'envie de se distinguer se tourne en une fatuité nulle, hautaine et jalouse.
La bonté resplendit à côté de cette légèreté superficielle qu'on nomme l'indifférence.
Avoir l'âme perverse et feindre la bonté, c'est le dernier degré de la perversité.
Rien n'est plus rare que la véritable bonté, parce que rien n'est plus rare qu'un bon cœur.
La bonté est comme une amitié d'un moment qui s'éteint et oublie quand celui qui en était l'objet s'est éloigné de notre regard.
La bonté est l'obole de l'indifférent qui passe ; l'affection, le don de l'ami qui demeure.
L'affection nous fait jouir du bonheur de l'être aimé ; la bonté, du bonheur même de l'indifférent.
Faire acte de bonté, c'est se donner une joie.
Il y a toujours de la magnanimité dans la véritable bonté ; car la bonté sacrifie sans cesse ses propres intérêts, et, généreuse par sentiment, elle est toujours prête à pardonner.
Il y a trois sortes de bonté qu'il ne faudrait pas confondre : celle qui réside dans l'intelligence, celle qui a sa source dans le cœur, et celle enfin qui naît d'une certaine faiblesse, ou, pour me servir d'un mot moderne, d'une certaine impressionnabilité des nerfs. La première, plus grande, plus calme, plus constante, moins sujette à des excès et à des retours, mais un peu froide en apparence, se rencontre plus fréquemment chez les hommes ; on la pourrait nommer la bonté virile. La troisième, passagère, superficielle, capricieuse, est, hélas ! seule à l'usage de la plupart des femmes. Quant à la seconde, la bonté du cœur, je la tiens pour aussi rare que le génie.
La bonté supérieure ne consiste pas à penser du bien des gens, mais à en dire.
Il ne peut y avoir de place pour la tristesse dans un cœur qui se fie en la bonté divine.
La bonté nous rapproche de Dieu, comme la méchanceté nous en éloigne.
La sagesse est de jouir, la bonté de faire jouir.
Le fer d'autrui me rend d'acier, et sa bonté me fait de cire.
La parfaite bonté, jointe à la supériorité du caractère et de l'esprit, inspire des attachements passionnés, d'amoureuses tendresses.
La bonté est la lumière du cœur et de l'esprit, elle s'éteint dans la sottise, comme dans un air privé d'oxygène.
La bonté consiste à vivre avec ceux qui nous ont meurtris, comme si de rien n'était.
L'indulgence vaut mieux que la pitié, et la bonté vaut mieux que l'indulgence.
Si l'excessive bonté est quelquefois trompée, elle n'est pas moins la première des vertus.
La bonté existe en nous comme le principe de la vie, sans être l'effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes les facultés, elle agit sans se connaître, et ce n'est que par la comparaison qu'elle apprend sa propre valeur.
La vraie bonté n'attend pas même un retour de reconnaissance ; il lui suffit de la joie inexprimable de voir ses bienfaits fructifier en bonheur pour autrui.
Le cœur de l'homme ne saurait battre d'une véritable bonté lorsqu'il est préoccupé des soins du pouvoir, du luxe, ou de grandes spéculations. C'est pourquoi la bienfaisance s'exerce mieux de pauvre à pauvre, de même que les consolations s'échangent plus sympathiquement entre ceux qui souffrent, car selon une maxime ancienne et toujours vraie : L'expérience du malheur nous apprend à compatir aux malheureux.
La bonté est un sentiment qui nous intéresse à nos semblables comme à nous-mêmes, qui ouvre nos oreilles à leurs plaintes et nos mains à leurs misères, sans nous faire désirer d'autre récompense que la satisfaction douce qui nous reviendra de les voir heureux par nos œuvres, ou consolés par nos paroles.
La bonté sage, raisonnée, sans cesser d'être tendre, est la seule chose vraie en ce monde.
Sans bonté, l'homme est un être inquiet, misérable, funeste à la terre et à lui-même.
La bonté du cœur influe toujours sur celle de l'esprit.
La bonté ingénieuse, surtout si une fois elle a été unie à la beauté souveraine, et n'a composé avec elle qu'un même parfum, est une grâce qui devient enchanteresse à son tour et qui ne périt pas.
La vraie bonté est invincible, parce qu'elle ne se lasse jamais.
Il ne faut pas que la bonté se montre, mais il faut qu'elle se laisse voir.
De la bonté avec tout le monde, excuser les fautes, pardonner les torts, être gai et complaisant, c'est la pierre philosophale de la félicité.
La bonté ne peut cesser de faire le bien qu'en cessant de vivre.
Un simple mouvement de bonté l'emporte sur toutes les grâces de l'esprit.
Le monde abuse de la bonté et de la douceur, s'il ne rencontre pas l'acier du regard et n'aperçoit pas la rangée des dents.
II n'est point de parfaite bonté avec une douceur excessive.
La bonté ne peut fleurir que dans la liberté.
La bonté est le caractère marqué d'un cœur honnête et facile : c'est une des vertus qui fait le plus d'honneur à l'homme, quand elle le porte à supporter les défauts de ses semblables, ou qu'elle le rend sensible à leurs malheurs ; mais elle dégénère en un vice très dangereux, quand elle lui fait adopter indifféremment leurs goûts et leurs caprices.
Feindre de la bonté, quand on est méchant, c'est mettre le comble à la méchanceté.
Il n'y a de bonté que chez les malheureux.
Par-dessus toute chose soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu, et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l'âme, mais ce sont des sillons que l'on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu'ils pourraient l'être, et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l'égard des autres finit par s'empreindre dans la physionomie, et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs.
On s'arme de patience, on ne s'arme pas de bonté.
Il est une bonté si légère qu'elle flotte à la surface de toute chose, on la nomme politesse.
La bonté a l'honneur des actions que notre ignorance nous fait faire.
Je n'ai jamais détesté personne. Mon cœur est plein d'amour, mon cœur est plein de bonté.
La bonté est le chemin le plus court vers la bonne réputation.
La bonté sait changer un désastre en plaisir.
La bonté ne demande pas un retour à ce qu'elle donne.
La bonté est le don suprême, la grâce souveraine, la seule adorable.
Rendre le bien pour le bien et le bien pour le mal, c'est la bonté efficace.
J'ai faim et soif de simple bonté, parce que la moquerie, le soupçon, la malveillance, la jalousie, l'amertume, les jugements téméraires, la malice corrosive usurpent aujourd'hui une place grandissante et font dans la société la guerre de tous contre presque tous, et dans la vie privée l'aridité du désert.
Il y a beaucoup d'esprit dans la bonté, elle suppose plus de pénétration que le blâme.
La souffrance, et la souffrance en commun, donne de la bonté aux hommes.
La bonté et la miséricorde sont la véritable justice de l'homme, parce qu'il a sans cesse besoin lui-même d'indulgence et de pardon.
Quand on commence à aimer la femme pour sa bonté, c'est signe qu'on vieillit, mais c'est en même temps la consolation de vieillir.
Rien n'est plus rare que la vraie bonté, parce que rien n'est plus rare qu'un parfait discernement.
La bonté est dans le cœur, la douceur est dans l'humeur.
La bonté est une qualité que l'égoïsme ne connaît pas?