Les citations de Boris Vian.
2 - Ce dictionnaire vous propose 48 citations et pensées de Boris Vian :
Coucher ensemble, quand on s'aime, eh bien, il n'y a rien de mieux !...
L'amour engendre la jalousie, qui en est la preuve.
Si l'on pouvait se procurer une femme aussi facilement qu'un verre de gin ou qu'un paquet de gauloises et si l'on avait le loisir, comme l'alcool et la cigarette, de la déguster en plein air sans être obligé de l'enfermer dans une chambre sale et pas appétissante, l'alcoolisme et l'intoxication disparaîtraient promptement !
Oui, la guerre, tout le monde est contre ; mais les mémoires de guerre, c'est très bien vu, et si on a tué cent mille personnes on est un héros... L'alcoolisme, tout le monde est contre... mais si on gagne un milliard avec des bateaux de vins, on est un grand socialiste.
La guerre est le plus grand de tous les maux.
La femme est ce que l'on a trouvé de mieux pour remplacer l'homme quand on a la déveine de ne pas être pédéraste.
Tout le monde, sans exception, voudrait être milliardaire ; chacun se considère aussi doué que son voisin.
Dieu n'a d'intérêt que pour les gens qui ont peur de mourir, pas pour ceux qui ont peur de vivre.
Ce qui me dégoûte profondément, c'est de coucher avec la femme d'un cocu.
La forme la plus élevée de la passion est celle qui peut lier un impuissant à une femme frigide.
Mieux vaudrait apprendre à faire l'amour correctement que de s'abrutir sur un livre d'histoire.
Vivre seul, c'est pas très marrant tous les jours !
La plus grande fatigue est d'être absent, sans intérêt à ce qu'on fait.
Les parents, il faut les tenir à l'écart de sa vie conjugale, sinon on risque de briser le ménage.
Il ne faut jamais croire les femmes, même avec une fleur.
Personne ne peut ruiner le gouvernement mieux que le gouvernement lui-même.
Votre ignorance un jour vous fera plus de mal qu'un binaire jamais n'en fit au décimal.
Pour que le travail s'accomplisse avec intérêt, voire plaisir, il faut en supprimer le caractère obligatoire.
Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions, ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.
Il y a des gens dans la vie que je hais, le monde est peuplé de brutes.
Il ne sert à rien de vivre normalement : la normalité n'existe pas.
Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.
La vie n'est jamais banale, chaque événement que nous traversons recèle un mystère inexplicable.
Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir.
Dans la vie, l'essentiel est de porter sur tout des jugements a priori.
Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions... ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.
Un paresseux doit travailler beaucoup pour, à ses instants libres, jouir de sa paresse.
Les articles de fond ne remontent jamais à la surface.
Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.
Tu es belle comme une lanterne japonaise... allumée.
Si on ne s'aimait pas tant soi-même on serait toujours seul.
Mieux vaut être déçu que d'espérer dans le vague.
L'amour n'est jamais ridicule.
De l'amour lente naît l'époux.
Faire l'amour avec une femme blonde... c'est bien... mais avez-vous essayé les brunes ?
La critique, art aisé, se doit d'être constructive.
Supprimez le conditionnel et vous aurez détruit Dieu.
Si la radio vous ennuie, tournez le bouton ou donnez votre poste.
Un ancien combattant est mieux placé que quiconque pour haïr la guerre.
On ne devrait pas se vanter d'avoir fait la guerre, on devrait le regretter.
Se battre sans savoir pourquoi l'on se bat est le fait d'un imbécile.
Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.
La mort n'est pas drôle parce qu'elle ne supporte pas la répétition.
Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.
Quand on ne sait rien, on peut tout de même trouver des choses, avec de l'imagination.
La connerie, ce n'est pas grave ; ce qui est terrible, c'est la connerie militante.
Lutter n'est pas avancer.
Un jour il y aura autre chose que le jour.