On connaît toujours trop les causes de sa peine, mais on cherche parfois celles de son plaisir.
Mieux vaut perdre une cause juste que de faire une mauvaise action.
La loi est un concept de cause, un mélange de force et de pensées.
Là où une cause quelconque produit un bon effet sans le secours de la loi, la loi est inutile.
L'avenir est la grande cause des petites gens.
Qui tire à garant et garant n'a, sa cause est perdue.
Lorsque les causes sont connues, il n'y a que les sots qui ne savent pas prévoir les effets.
Quand la cause est mauvaise, il n'est pas de bon avocat.
Les grandes réussites ont parfois de modestes causes et des hommes éblouirent l'univers, qui ne voulaient qu'étonner leur voisin.
Servir involontairement la cause qu'on veut trahir, cela se rencontre, et c'est admirable !
La bonne cause, c'est toujours la nôtre !
Ce qui précède est la cause ; ce qui suit est l'effet.
Une expression offensante, loin de donner de la force à un argument, fait toujours penser qu'elle s'adresse à l'individu, et non à la cause qu'il défend.
Mourir pour une cause ne fait pas que cette cause soit juste.
On peut juger une cause en regardant quels hommes la défendent.
Le courroux le plus grand n'a pas toujours pour cause l'injure la plus grande.
Il est juste de plaider, même la cause du loup.
Cherchant la cause qui pouvait le conduire au suicide, il n'en trouva d'autre que lui-même.
Le hasard est l'enchaînement des effets dont nous n'apercevons pas les causes.
Les hommes en général s'inquiètent plus de leur réputation que de la cause qu'ils soutiennent.
Dans tous les tribunaux, il y a presque autant d'avocats que de causes.
Toute cause où il faut recourir à la pitié des juges est mauvaise.
Le destin fait souvent sortir un grand désastre d'une petite cause.
La fin de l'homme n'est pas le travail. C'est acquérir la faculté d'être cause de soi. C'est-à-dire la liberté spirituelle.
De défauts chacun a sa dose, et pour qu'on nous croie, il est bon d'être juste en sa propre cause.
L'homme est tellement la seule et unique cause de ses maux, qu'il serait en droit de s'attaquer en dommages et intérêts.
Amour, amour, qui pourra sonder un seul de tes mystères ? Depuis la naissance du monde et son éclosion sous ton aile, tu les suscites toujours inépuisables dans les cœurs, et tu les varies. Chaque génération de jeunesse recommence comme dans Éden, et t'invente avec le charme et la puissance des premiers jours. Tout se perpétue, tout se ranime chaque printemps, et chaque coup de tes miracles est toujours nouveau. Le plus incompréhensible et le plus magique des amours c'est encore celui que l'on voit, et, s'il est possible, celui que l'on sent ; mais de tous, le plus parfait pourtant et le plus simple, à les bien comparer, sera toujours celui qui est né le plus sans cause.
La bonne cause est toujours la plus forte.
Tout est permis en faveur de sa propre cause, même la mauvaise foi.
Tous les pusillanimes se plaignent de ceux dont ils désertent la cause.
La cause du faible est un objet sacré.
Le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes, l'insensé le demande aux autres.
Dieu ne fait rien sans cause?