Tout homme à qui on ferme l'accès aux fonctions supérieures devient jaloux de ceux qui les covahissent, et souvent haineux pour eux.
On se demande pourquoi Dieu créa le genre humain, s'il avait l'intention d'en plonger les quatre-vingt-dix-neuf centièmes dans des fournaises remplies de vipères !
La société sait établir bon nombre de petites garanties pour la classe riche, mais elle ne sait pas garantir au pauvre ses premiers besoins : le travail et le minimum vital.
La paix est assurée dans le ménage quand madame a son amant, et monsieur sa maîtresse.
Mariez une sainte à un fripon, elle sera bientôt l'émule du mari en friponnerie.
La pauvre populace, par ses privations, prend dès ce monde un avant-goût de l'enfer ! Et elle ne peut guère y échapper dans l'autre monde en vertu de la maxime : Beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
Les femmes sont bien plus cocues que les hommes ! Si le mari porte des cornes aussi hautes que les bois du cerf, celles de la femme s'élèvent à la hauteur des branches d’arbre.
Plus un homme est astucieux et séducteur, plus il lui est facile d'arriver par le mariage à la fortune.
L'amour, source de ravissements, d'extases, d'illusions charmantes, le plus souvent n'est qu'une souffrance, une torture et une amère déception.
Le but véritable du mariage est d'être l'appui de la vieillesse ! C'est une retraite du monde, un lien de raison fait pour les gens âgés, et non pour la jeunesse qui elle a besoin de s'amuser.
L'amour est le domaine de la déraison, et plus une chose est déraisonnable, mieux elle s'allie avec l'amour.
Il est bien rare qu'avec un corps débile on conserve la plénitude de son intelligence.
L'amitié est une convenance réciproque sans influence de sexe ni lien de parenté ou d'intérêt.
Une infidélité, ce n'est rien du tout, ce n'est qu'un petit oubli, rien de plus !
La jeune fille trompée est bien excusable quand elle écoute celui qui fait briller l'or de ses yeux.
Il y a plus de mauvais maris que de bons, et l'on risque fort de rencontrer un mari brutal, quinteux, joueur, débauché, alcoolique, paresseux ; c'est volontiers le sort d'une honnête fille, qui a rarement assez de finesse pour discerner les hypocrites de ses prétendants, leur délicatesse fardée, dont une femme plus expérimentée ne sera point la dupe.
Tout pétris de petitesse : Les Français construisent leurs maisons resserrées les unes à cotés des autres, comme si l'espace manquait ; ils semblent craindre que le monde n'est pas assez grand !
La solitude n'est que le résultat souvent d'une misanthropie que nous occasionnent des déceptions.
L'homme, bien courtois en fait de séduction, devient vite trompeur après le succès.
Une femme n'est destinée bien souvent qu'à soigner le pot au feu, et repriser le vieilles culottes.
La loi, si ridicule parfois par ses injustices, l'est encore plus par ses contradictions.
Il n'est rien de plus ingrat que les amants. Une fois mariés, ils oublient et laissent périr de faim toutes leurs maîtresses. Le mariage, dans notre système social, est un foyer d'égoïsme qui étouffe toute charité.
Bien souvent dans un ménage les femmes dépensent plus de revenu qu'elles n'en apportent.
On n'est pas paresseux pour le plaisir de ne rien faire, mais pour éviter les occupations fastidieuses.
L'amour-propre offensé ne raisonne pas.
Le véritable enfer, c'est la pauvreté.
La virginité perpétuelle est un fruit qu'on laisse corrompre au lieu de s'en nourrir.
Le vrai bonheur ne consiste qu'à satisfaire toutes ses passions.
Il vaut mieux vivre avec la denrée de l'ennemi que mourir de faim.
Nul ne revient de l'autre monde nous dire ce qui s'y passe.
Les hommes ont le talent de diffamer le sexe faible tout en feignant de l'encenser.
Le mariage semble inventé pour récompenser les pervers ! Plus un homme est astucieux et séducteur, plus il lui est facile d'arriver par le mariage à l'opulence et à l'estime publique. Il en est de même des femmes.
Partout où l’homme a dégradé la femme, il s’est dégradé lui-même.