C'est toujours l'élève le plus crétin de la classe qui relève le lapsus du professeur.
Certains ne louangent jamais un homme que pour mieux en déprécier un autre.
Si nous étions vraiment ce que nous croyons être, personne ne nous reconnaîtrait plus !
L'indiscrétion est contagieuse.
Les vrais rêves, les plus dangereux, sont ceux que l'on fait étant éveillé.
La franchise, une vertu ? J'y verrais plutôt une infirmité souvent fort agressive chez les gens mal élevés.
Le meilleur moyen de tenir ses promesses, c'est de n'en point faire.
Le bon gouvernement : le prochain !
Les gens sans mémoire sont bien heureux : la même histoire qui leur est racontée pour la vingtième fois les fait toujours rire.
Il n'y a que les gens riches qui puissent rapidement gagner beaucoup d'argent : les pauvres ne s'enrichissement que pauvrement.
La pudeur n'est souvent que le souci conscient ou inconscient d'une difformité à dissimuler.
Agir et s'agiter ne sont pas même chose. Certains s'y trompent cependant.
Se déshabiller voluptueusement, et, en même temps, décemment, c'est pour la femme tout un art.
Être un grand homme : le rêve de tous les nains !
Les sottises exigent d'être dites avec beaucoup d'assurance.
Les imbéciles croient toujours éprouver des sensations exceptionnelles refusées aux autres hommes.
Certains nous plaignent avec tant d'entrain et de conviction qu'on ne sait plus comment les remercier.
On aime mieux dire : « J'ai été bête ! » qu'avouer : « Je suis bête ! ».
À trop bien se connaître, on finit par ne plus se connaître.
Qui est fidèle par indifférence, c'est la fidélité la plus sûre !
L'amour, pour les femmes, c'est aller du connu à l'inconnu.
Il est toujours sage d'écouter un conseil. Il est souvent dangereux de le suivre.
Un sot croirait se déshonorer en reconnaissant la valeur d'autrui.
Le péché originel : C'est la sottise !
En politique, les amis sont souvent plus encombrants que les adversaires.
Si les gens savaient pourquoi nous leur donnons raison, ils souhaiteraient aussitôt avoir tort !
Sans admirations et sans haines communes, il n'est pas de véritable amitié.
Être heureux, c'est sans importance ; il s'agit de se croire heureux.
Savoir finir, c'est tout l'art. Mais, hélas ! combien ne devraient jamais commencer !
Certains ne parlent pas, ils se lamentent.
Travailler dans la joie : Quelle sinistre plaisanterie !
Que d'individus sont comme le noyer, à l'ombre duquel il ne pousse rien !
La gloire : Trop souvent, un mirage et sans l'excuse du désert !
Ne dis pas constamment que tu vieillis. Ça se voit !
Se méfier des gens spontanés : c'est encore une attitude et ce n'est pas la plus sotte !
Femme légère : lourde à porter !
Le sublime du comique n'est jamais atteint que par des gens sérieux et graves.
La femme est le plus beau des instruments... pour qui sait en jouer.
Politique : Art d'abêtir les hommes.
Philanthropie : Forme charitable de la curiosité.
Les bêtises d'un homme raisonnable paraissent toujours sans excuse.
Il faut beaucoup d'esprit pour paraître en posséder un peu : les imbéciles sont si exigeants !
Inutile de t'occuper sans cesse de tes maux ; rassure-toi, ils ne t'oublieront pas !
Pour réussir les gens abusent aussi bien de leurs qualités que de leurs défauts.
La liberté, c'est le rêve ; l'esclavage, c'est la vie.
Célébrité : Affection passagère.
Nous sommes les fils de nos pensées : Tristes parents !
Les joies de la vieillesse ! un racontar !
Vieillesse : Compagne difficile mais avec laquelle le mieux est de s'accommoder.
Égalité des sexes : Louez la maturité d'un homme : compliment ; louez la maturité d'une femme : injure.
Quand les gens ne sont pas intéressés à la réussite d'une affaire, ils font preuve d'un esprit critique remarquable et exigent, à tout prix, le respect de la règle.
Selon qu'il est nu ou habillé, un être humain pense et s'exprime différemment.
Mauvaises pensées : celles qu'on prête à autrui.
Le monde est rempli d'honnêtes gens qu'on ne rencontre jamais.
Éduquer sans abîmer, difficile !
Les gens à qui on doit de l'argent ne nous oublient jamais.
Socialement, entre la révolte et la soumission, il reste peut-être une petite place pour l'individu avec l'indifférence.