Quelques âmes pieuses croient recevoir d'une communication intime avec le ciel ce qu'elles ne tiennent que de leur imagination enflammée. Elles ont besoin du conseil d'un honnête homme et surtout d'un bon médecin.
J'ai besoin de fréquenter davantage mes compagnons d'âge. Je sens que je m'isole, j'ai peu de points de contact. Pour l'éloquence ou pour l'influence, il faut maintenir ouverts les pores magnétiques de communication avec vos semblables.
La communication relationnelle nous relie, nous agrandit et nous prolonge à la fois comme interlocuteur à part entière, comme partenaire potentiel pour un ou plusieurs proches et comme être planétaire, unique, pour tous les êtres humains.
L'artiste est le plus sympathisant des hommes ; il se met en communication avec le monde entier, et non seulement avec nos âmes, mais avec l'âme des choses.
Toute communication suppose l'alternance d'une expression et d'une écoute, sinon elle se piège dans le verbiage et le confusionnel. Il y a une foultitude de points qui seraient à redécouvrir, à étoffer, à baliser autrement que dans les pratiques habituelles, si nous voulions assainir nos relations et croître dans la rencontre avec l'autre.
Tant de choses restent à inventer en matière de communication. Nous savons plus de choses sur la lune que sur les façons d'établir des échanges vivants. Il ne suffit pas de dénoncer les insuffisances, rester dans la plainte ou le regret, de s'enfermer dans le silence ou le refus. Il ne s'agit pas non plus de rêver à un changement universel. Il suffit à chacun de commencer, quel que soit l'endroit où il est, dans le domaine personnel ou professionnel, à prendre en charge l'introduction de quelques moyens concrets pour apprendre à mieux communiquer.
Pour soi-disant satisfaire aux exigences de la communication, on s'exhibe lorsqu'on s'embrasse et l'on ne se cache plus quand on se caresse. La jouissance serait-elle fonction du nombre de gens qui la connaissent ?
La femme nous remet en communication avec l'éternelle source où Dieu se mire.
La rapidité des moyens de communication a développé l'inexactitude.
Apprendre très tôt quelques principes élémentaires de communication m'apparaît aussi important que la règle du participe passé, la table de multiplication par 9 ou le carré de l'hypoténuse !
Osons réinventer une communication vivante avec nos enfants, avec nous-mêmes, avec ceux qui nous entourent, pour dépasser nos vieux schémas, pour libérer d'autres possibles.
L'apprentissage de la communication ressemble au jardinage, si nous acceptons de découvrir, d'entretenir, de laisser fleurir le jardin qui est en nous.
Au mitan de sa vie chacun d'entre nous, qu'il le cache ou le montre, est un infirme, un handicapé profond de la communication et des relations humaines.
Entre deux êtres que tout sépare, la communication ne peut que tourner à l'échec.
Le vrai contact entre les êtres ne s'établit que par la présence muette, par l'apparente non-communication, par l'échange mystérieux et sans parole qui ressemble à la prière intérieure.
La communication des cœurs imprime à la tristesse je ne sais quoi de doux et de touchant que n'a pas le contentement ; et l'amitié a été spécialement donnée aux malheureux pour le soulagement de leurs maux et la consolation de leurs peines.
La promptitude dans ses moyens de communication est le thermomètre de la civilisation d'un peuple.
Entrer en relation, c'est créer un passage (un conduit) susceptible de nous permettre de passer de l'impression à l'expression, et de l'expression à la communication (mise en commun).
La poésie, c'est la communication absolue d'une personne à une autre : Un partage sans reste, un échange sans perte.
La pensée est la communication intelligente entre l'en deçà et l'au-delà de l'intelligence.
Voix : Incomparable instrument de séduction, de communication et d'exaspération.
Quelqu'un qui ne fait pas parler de lui est un infirme en matière de communication. Quelqu'un qui parle de lui est un vaniteux. Quelqu'un qui laisse les autres parler de lui est un imprudent.
La communication est santé ; la communication est vérité ; la communication est bonheur. Partager est notre devoir ; plonger courageusement et ramener à la lumière ces pensées cachées qui sont les plus malades ; ne rien dissimuler, ne rien prétendre ; si nous sommes ignorants, l'avouer ; si nous aimons nos amis, le leur faire savoir.
La vraie amitié requiert la communication du bien et non pas du mal.
L'amour heureux où l'âme s'exhale et se renouvelle sans cesse, est la plus intime comme la plus entière de nos communications.
C'est par l'humilité qu'on aborde les hommes, c'est par l'esprit qu'on les pénètre, et c'est par la bonté qu'on les gagne et qu'on les conserve. Mais ces conditions ne sont pas suffisantes, il faut encore que les communications soient réciproques.
Le plus important des caractères de nos communications, c'est leur vérité.
La réciprocité des communications fait le bonheur de l'amitié ; plus réservé, plus sage que l'amour, l'amitié a moins de vivacité, elle donne avec moins d'abondance : elle ne tarit jamais. L'amitié peut attendre, elle est généreuse ; l'amour est impatient. L'amitié n'a pas d'orgueil, l'amour en est hérissé.
Un ton faux, dans nos communications, en détruit l'effet.
La représentation est un élément essentiel de la communication.
Nous sommes pour la plupart d'entre nous, des infirmes de la communication.
Le regard est un magicien naturel. Les communications mystérieuses qui s'établissent d'une maison à l'autre entre deux personnes étrangères, dépassent tout ce qu'on peut imaginer de prodigieux. La communication par le regard est le plus souvent indépendante de la volonté. C'est le symbole réel des affinités de nature. Nous cherchons dans les yeux d'un autre s'il n'est pas un autre nous-même ; l'œil ne ment pas ; il est le traducteur véridique de la pensée intime.
Quand on n'a plus rien à se dire, on parle de communication.
Je connais lucidement et sans arrière-pensée les frontières de la communication et de l'harmonie entre moi et les autres hommes. J'ai perdu ainsi de la naïveté ou de l'innocence mais j'ai gagné mon indépendance. Je ne fonde plus une opinion, une habitude ou un jugement sur autrui. J'ai expérimenté l'homme. Il est inconsistant.
Etudiez beaucoup les anciens : Platon, Plutarque, Cicéron et beaucoup d'autres, sont mille fois préférables à la plupart de nos écrivains modernes ; c'étaient des gens religieux, pénétrés de respect pour la tradition, et n'attendant la perfection de l'homme que de sa communication habituelle avec la Divinité.
La communication poétique, c'est un travail d'aveugles.
La communion dans l'erreur est un des inconvénients de l'amitié.
Ce que je ne puis supporter dans l'injustice, ce n'est point la non-soumission à tel ou tel rite. Il est toujours un rite en fonction duquel un acte est injuste. Ce qui me touche dans l'injustice c'est ce drame du langage. Le drame des communications humaines.
Il n'est si douce consolation en la perte de nos amis que celle que nous apporte la science de n'avoir rien oublié à leur dire, et d'avoir eu avec eux une parfaite et entière communication.
Il n'y a de vraie communication qu'entre deux individus amoureux.
Il y a une communication intime entre le ciel et le peuple ; que ceux qui gouvernent les peuples soient donc attentifs et réservés.
La communication est la base de toute relation.
L'amitié, par une sorte d'harmonie préétablie, ou de communication instantanée et mystérieuse, éveille la même pensée dans deux personnes éloignées.
Les femmes ne sont sensibles qu'à la communication orale, qu'à la poésie ou à la vérité devenues vivantes et transmises par une personne sympathique.
Il faut rentrer en communication avec le public, avec les vivants ; être aussi objectif, simple, clair, vivant que possible.
La littérature n'est que l'élargissement de la vie individuelle, la communication avec plus d'esprits et d'âmes.
La communication est la base de tout enrichissement.
Le langage humain ne répond pas seulement à des besoins pratiques et utilitaires. Il répond aux besoins de communication affective. Il permet également de parler pour parler, de dire n'importe quoi pour le plaisir de communiquer avec autrui.
Qu'on apprenne un jour la communication à l'école comme une discipline à part entière. Que l'on puisse transmettre aux enfants des règles d'hygiène relationnelle communes, permettant d'apprendre à échanger, à partager sans relation dominant-dominé, sans rapport d'aliénation ou de dépendance, sans opposition violente ou affrontement physique. Tout cela suppose aussi que les parents puissent accepter de développer certaines compétences ! Et d'abord en prenant le risque de découvrir qu'ils sont des infirmes de la relation, ce qui ne veut pas dire qu'ils en sont incapables, mais qu'ils peuvent apprendre à mettre en commun, à échanger entre eux et avec leurs enfants en respectant quelques règles minimales d'hygiène relationnelle.
En ne confondant pas sentiments et qualité de la communication, je peux renoncer à une relation qui n'est pas bonne pour moi, et garder cependant au plus profond de moi des sentiments forts et durables pour la personne que j'ai quittée.
La communication relationnelle ne peut être confondue ni opposée à la communication de consommation. Cette dernière valorise l'expression au détriment de la mise en commun, à travers une surenchère d'informations qui nous sature et même nous intoxique. Faite de commentaires, de discours dénués de véritables messages, elle ne sollicite ni l'implication, ni l'engagement.
La matière première la plus précieuse au monde me semble être la communication relationnelle. Cette communication susceptible de nous relier (sans nous attacher), de partager (sans être envahi) des rêves, des projets, des idées, de témoigner (sans être possessif) de sentiments, d'exprimer (sans vouloir les imposer) des croyances.
Heureux ceux qui peuvent se contenter de communications obscures ; la douce paix n'abandonnera pas leur vie. Il est des âmes agitées et impatientes auxquelles il faut un plus grand théâtre. Le peintre, le musicien appellent de tout côté le bruit, l'admiration, les suffrages ; le guerrier qui vend sa vie à un peu de renommée, le penseur qui confie à de vaines feuilles le fruit de ses méditations, le vent qui transporte les semences de l'automne ou les poussières fécondantes des étamines des fleurs au printemps, obéissent au même mouvement.
Nos communications, pour avoir de la valeur, doivent d'abord être sincères, c'est là leur premier caractère. Si elles ont ensuite de la modestie dans leurs formes, et de la bonté dans leur objet, ce second caractère en augmentera le prix.
L'amitié se nourrit de communication.