Les citations sur convertir.

Quand on se mêle de secourir, de faire le bien, d'aider les malheureux, quand on se convertit, on découvre bien souvent que tel homme qu'on prenait depuis vingt ans pour un indifférent, un égoïste, un futile, est tertiaire de saint François et consacre la moitié de ce qu'il gagne aux bonnes œuvres.

Le seul but d'un politique est de faire triompher sa doctrine, qui est son âme même, en ce qu'elle suppose une philosophie différente des diverses philosophies auxquelles on veut le convertir. Il sera bien temps, après la victoire, d'examiner s'il y avait du bon dans les doctrines antagonistes, et de les reprendre sans danger pour notre intégrité spirituelle. Voler une idée quand on est dans une position de force est tout autre chose que d'y acquiescer de bonne foi avant qu'on ait établi notre supériorité.

Un nouveau converti, qui veut bien consentir à croire en Dieu, est bien souvent terrifié quand on lui montre les renoncements, les dépouillements, les sacrifices, l'oubli de soi que Dieu attend de lui.

Comme les convertis, les hommes qui commencent à moraliser cherchent à prévenir les autres contre tous les péchés dont ils sont rassasiés.

Le chrétien est un mauvais païen converti par un mauvais juif.

Les chrétiens, que sont-ils, sinon des Gentils convertis par des apôtres de Judée ?

Rien n'est triste tout à fait, on peut tout amener à la joie, tout convertir au bonheur.

Les agneaux n'ont jamais converti les loups en égorgeurs.

La vie est un don du Ciel qu'il faut accepter avec reconnaissance et convertir en joie. La fatigue même est bonne quand on approche de son repos. Elle vous relève de tout désir et invite à entrevoir la mort sans appréhension.

Convertir l'amertume en douceur est le propre d'une âme bien née.

Vous avez beau vous convertir, jamais la religion ne fera qu'un muflier porte des roses, pas davantage qu'une vache en rossignol se change, une hyène en brebis.

Qu'est-ce qu'un jardin ? C'est la nature convertie de force à la géométrie.

On admire l'homme dans ses pensées ; on le méprise dans ses desseins et dans ses actions ; on le plaint dans ses remords. On ne le reconnaît plus, quand il se rappelle à lui-même, et qu'il se convertit.

Le seul but d'un politique est de faire triompher sa doctrine, qui est son âme même, en ce qu'elle suppose une philosophie différente des diverses philosophies auxquelles on veut le convertir.

Il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.

Convertir les amertumes en bénignité, le fiel des expériences humaines en mansuétude, les ingratitudes en bienfaits, les insultes en pardon, n'est-ce pas la sainte alchimie des belles âmes ? Et cette transformation doit devenir si habituelle et si coulante qu'on la croie spontanée et que personne ne nous en sache gré.

Apprends à porter ta pensée avec toi, au lieu de ne l'avoir que sur ton papier ou dans ta plume. Transforme ton écriture en parole, au lieu de convertir ta parole en écriture.

Les miracles ne convertissent pas ; leur vue peut convaincre l'esprit ; le cœur a besoin de cette « démonstration de puissance » qui n'appartient qu'à l'esprit de Dieu.

L'égalité peut être un droit, mais aucune puissance humaine ne saurait la convertir en fait.

La jeunesse est une religion dont il faut toujours finir par se convertir.

Quand la cicatrice est faite, l'ancienne douleur se convertit en indifférence.

La charité seule convertit les âmes, parce qu'elle les fait agir par la volonté.

Rien n'est plus pénible et humiliant que de se dépenser en paroles pour convertir à ses idées ceux qui ne comprennent pas et ceux qui ne veulent pas comprendre.

Ennemie du désespoir, la conversion nous offre l'espérance du salut. C'est elle qui nous livre les clés du ciel, c'est elle qui nous permet d'accéder au paradis.

Je suis sûr que vous êtes converti à Dieu, puisque vous me parlez humblement de vous-même.

Les vieux moines n'ont jamais converti les jeunes pécheurs.

Il faut en actions convertir vos discours, ce n'est que par les faits que les mots auront cours.

Les miracles ont été rarement employés pour convertir et ont rarement converti ; ils ont été, pour ceux qui ont cru, la récompense et l'encouragement plutôt que le fondement de leur foi ; et ils ont eu si souvent pour seul effet visible de confondre l'incrédulité ou de lui enlever toute excuse, qu'on a pu être tenté de croire que c'était aussi leur seul but. La même observation s'applique aux prophéties.

Un seul coup de tonnerre convertit bien des athées.

Respect au méchant converti : il faut moins de vertu pour rester honnête homme que pour le devenir avant après avoir cessé de l'être.

L'amour est aveugle et convertit en qualités les pires défauts de l'objet aimé.

En politique comme en religion, il s'agit bien moins d'édifier les dévots que de convertir les incrédules.

Dès que quelqu'un se convertit à quoi que ce soit, on l'envie tout d'abord, puis on le plaint, ensuite on le méprise.

Ce qui achève de pervertir le méchant finit de convertir le bon.

Rien n'égale le zèle d'un converti. On dirait qu'il ne peut pas accepter que vous résistiez là où il a succombé.