Si la réussite est lente à venir, ne vous laissez pas submerger par le découragement : À la nuit la plus longue succède toujours le jour. Mais si par votre travail et votre persévérance la fortune vous sourit, ne soyez pas prodigue, dites-vous que la bonne fortune ne dure pas toujours. Plus d'un homme en ce bas monde s'est ruiné en se laissant griser par un commencement de succès.
Le découragement est une tache d'huile sur le cœur.
Le découragement est un mauvais conseiller.
Quand nos forces sont usées ; quand nos facultés sont éteintes ; quand le découragement s'empare de nous, nous ne pouvons être une ressource pour personne ! Nous n’avons guère à leur offrir que des débris de nous-même.
Mon malheur, mon péché, ma honte, mon tourment et mon deuil, quel est-il ? Le découragement ! Tarissant ma sève et ma force, racine, fleurs et fruits, mordant tout, ver caché, il m'a tué ! Ce démon à ma vie attaché ne m'a laissé que l'écorce !
Le découragement une est comme éponge, il grossit par les larmes.
Un découragement est comme un membre gelé, on en guérit lentement et l'on en souffre toujours.
Le découragement est un jardin qui se fait désert, une source chaude qui se fait glace, une figure souriante devenue subitement rigide.
On peut tellement s'habituer aux découragement qu'on ne sait plus désirer.
Pour celui qui connait le découragement, l'avant-joie n'existe presque plus ; il n'y a que le souvenir qui reste.
Nous vivons perpétuellement avec un être qui nous enthousiasme ou nous décourage, qui nous ravit ou nous irrite : Nous-même.
Dans mes périodes de découragement ou de tâtonnement, quand mon influx vital est en baisse et que, par lassitude, car on ne peut pas résister sans arrêt, je me réconcilie pour un jour ou pour une semaine avec le monde actuel.
Chez les natures faibles le découragement devient de l'envie. Tandis que d'autres, à qui la nécessité, la volonté, la réflexion tiennent lieu de talent, marchent droit et résolument dans la voie tracée aux ambitions.
Il ne faut jamais céder au découragement, s’abandonner aux tristesses sans cause. Un bon chrétien ne nourrit point d’idées noires.
Le découragement est un commencement d'abandon du devoir.
Quand on se sent glisser dans le découragement, il faut aussitôt, dans un ressaut d'énergie, crier le danger au fond de son âme pour ranimer le moral chancelant, comme les égarés crient la nuit dans les bois pour se donner du courage.
Le découragement a produit la paresse, la paresse amasse les difficultés.
Le découragement est une incrédulité, une mollesse, un péché, et non pas une patience.
Quand on est jeune, quand on a un bel avenir, il ne faut pas se laisser aller au découragement, à la tristesse ! On doit, au contraire, chasser les idées noires.
Le découragement est un sentiment mortel, même pour ceux qui se portent bien ; à plus forte raison pour ceux dont la santé est compromise. Ce qu'il y a de mieux à faire quand un grand coup nous atteint, c'est de nous relever en proportion de ce que nous sommes abattus.
L'accoutumance au renoncement ôte la force du désir et laisse pourtant la mélancolie. On regarde passer la joie, mais on sait qu'elle est pour autrui. Ce découragement tranquille est incurable, quand il est devenu chronique. On ne sait plus même comment on fait pour espérer.
Le découragement absolu produit l'inertie, et fait soupirer après le néant.
Je suis d'une tristesse de cadavre, d'un embêtement démesuré. Ah ! je suis bien las et bien découragé ! Il y a des moments où tout cela me donne envie de crever.
Il en est des sombres découragements comme de ces voûtes qui traversent aujourd'hui les montagnes. C'est au milieu des plus épaisses ténèbres que l'on commence à revoir le jour.
À mon indécision devenue chronique s'est ajouté un découragement devenu habituel ; et j'ai marché à la débâcle mentale, à la banqueroute de l'intelligence et du talent, par un abandon presque complet de moi-même.
L'espoir est le plus grand véhicule du succès, tandis que le découragement le rend impossible.
Le découragement vient toujours une minute trop vite.
Ton malheur, c'est le découragement trop facile, le pessimisme du caractère, avec l'optimisme de l'intelligence ; l'oubli trop prompt de l'idéal dans les ennuis de la réalité, l'espérance trop courte et trop fragile, l'âme trop craintive et trop vulnérable.
Le pessimisme est archi-décourageant, il réfrigère et paralyse.
Le découragement et la résignation terminent également la lutte de l'âme contre le malheur : l'une est la défaite, l'autre est la victoire.
Sans espérance il n'y a pas de patience, mais du découragement et de la lassitude. Pour être patient il faut espérer quelque chose.
Personne n'est quitte de ces heures de découragement nées d'espérances trompées, pendant lesquelles l'esprit est enveloppé de nuages sombres et repousse toute distraction comme importune.
Le découragement, voilà l'ennemi, qui m'a coupé le tendon d'Achille, voilà le vampire qui m'a bu le sang du cœur, voilà le poison qui m'a ôté jusqu'à la force de vouloir et au désir de guérir.
Le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience.
La vie est une échelle qu'on gravit, le découragement est l'échelon qui se brise.
Le découragement, c'est la perte de toute foi, la perte de toute confiance en soi.
Le découragement est une incrédulité, l'abstention une désertion.
Le découragement est le complice de la paresse.
Ne livrez jamais votre âme au découragement, c'est un lâche celui qui jette ses armes après une défaite.
Le dégoût, la désillusion, le désabusement complets de moi-même ont été ma torture, le découragement tenace et absolu ma pente et mon péché. Ni caractère, ni énergie, ni foi !
L'abattement est une incrédulité ; le découragement une tentation ; l'apathie un péché.
Le découragement a produit la paresse, et la désuétude produit l'impuissance.
Le découragement, c'est le vampire qui nous boit le sang du cœur, et qui nous ôte la force de faire.
Chaque heure perdue par découragement est une heure volée à ceux qui espèrent en nous.
Le découragement, sentiment de faiblesse et d'impuissance.
L'abattement des esprits et des cœurs est général. Tant de mécomptes dans le passé ! tant de ténèbres dans l'avenir ? Le doute, le découragement, et cette inquiétude tantôt agitée, tantôt apathique, mais toujours stérile, que le doute enfante, c'est le mal de notre temps, même parmi les honnêtes gens.
Il faut parfois être bardé d'un optimisme d'acier pour empêcher le découragement de vous entrer dans l'âme.
Le besoin d'une présence réconforte aux heures de découragement.
Le bonheur est une conquête permanente sur la lassitude et les découragements.
Le découragement et la persécution affaissent les âmes bien nées et émoussent l'imagination.
Quand le doute est solidement implanté, le découragement suit.
Sois heureux, sois bon ; et aux heures de découragements songe qu'il y a un cœur dont tu est l'orgueil et l'idole, la vie et le salut.