Les vaincus ont tout le monde contre eux, on ne pardonne rien à la défaite,
La défaite est encore plus provisoire que le succès ; elle n'est qu'un épisode, dont on doit tirer la leçon, mais qu'il faut se hâter d'oublier.
Les découragés, persuadés d'une inévitable défaite, la rendent inévitable.
Le propre d'un homme et d'un peuple vraiment forts est de ne pas se laisser abattre par la défaite ou enorgueillir par la victoire.
Les vaincus ont tout le monde contre eux, on ne pardonne rien à la défaite.
Les défaites se vengent, les pertes se réparent, les ruines se relèvent ; il n'y a qu'une décadence irrémédiable : celle de l'homme.
La plupart des gens ignorent le plaisir que l'on éprouve à voler au secours d'une défaite.
La défaite désunit, aigrit, emplit les alliés de rancune les uns à l'égard des autres.
Une défaite est une entorse, on en guérit.
L'honorabilité du vainqueur ajoute à la gravité de la défaite.
Avec les femmes, dans la jeunesse, on est contrit de ses défaites, et, dans l'âge mûr, de ses victoires.
La disette, la défaite, l'adversité dissolvent les amitiés les plus fermes. On se rejette l'un sur l'autre la responsabilité de l'échec, ce qui aigrit les relations, car chacun est convaincu d'avoir été irréprochable.
Un vaincu trouve toujours mille raisons pour expliquer sa défaite.
Être vaincu n'est rien. Ce qui est grave, ce qui est réellement horrible, c'est de consentir à la défaite.
Une volonté brisée contre un obstacle, rien n'humanise plus comme une défaite.
La fureur d'un vaincu se promet souvent de faire payer cher sa défaite à son vainqueur.
Les grands événements sont la défaite ou la victoire d'une idée.
Quand deux entêtements de femme se liguent contre un pauvre homme, sa défaite est écrite dans le ciel.
Les défaites de la volonté sont irréparables.
Les équipées finissent par des désastres, et les aventures de la volonté par de honteuses défaites. Mais j'ai assez vécu pour me convaincre que notre cœur est meilleur qu'on ne le dit, et que toutes les grandes fautes s'expliquent par quelque infirmité de l'esprit.
Le progrès est une lutte, et cette lutte a des alternatives de défaite et de victoire.
Plus la défaite a été radicale, plus la résistance doit être vive.
Imbattable dans la défaite, imbuvable dans la victoire.
Ne te laisse pas paralyser par les défaites qui se produisent dans la vie de tous ceux qui prennent un risque.
Il est beau, il est grand d'avoir compassion de son ennemi dans sa défaite.
La défaite d'un adolescent vient de ce qu'il se laisse persuader de sa misère.
S'enrager d'une défaite où l'on voit un affront, c'est là le dépit dans son beau.
Ce qui a été conquis par la victoire ne se perd que par la défaite.
La vie n'est qu'une succession de défaites.
La vie ressemble au jeu, on ne triomphe jamais mieux qu'au sein de la défaite même.
Le jeu est pour un joueur un empire sans trône ; il ne pense jamais d'avance à la défaite, il lève tribut sur tout, et libéralement dépense ce qu'il reçoit : il gagne tout au jeu, tout est perdu en jouant.
On n'est vaincu qu'à l'instant où l'on accepte officiellement la défaite.
Gagnée ou perdue, toute guerre se réduit à une défaite de l'homme.
Ne livrez jamais votre âme au découragement, c'est un lâche celui qui jette ses armes après une défaite.
Les fortes volontés craignent peu la défaite, l'impossible à qui veut est déjà chose faite.
Triompher dans les affaires, c'est toujours triompher sur les autres, s'enrichir de leur défaite.
C'est un mauvais moment pour faire la paix que celui d'une défaite.
Nos deux passions favorites, la gloire de la défense et le plaisir de la défaite.
La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice.
Une victoire racontée en détail, on ne sait plus ce qui la distingue d'une défaite.
Où la défaite est sûre et la mort infaillible, le courage est blâmable autant qu'il est nuisible.
Pour le chrétien tout est grâce, et plus que tout, les déceptions et défaites d'une longue vie.
Le succès est une fureur, la défaite est une rage.
La défaite est la mère du succès