Les citations célèbres de Denys Caton.
1 — Notre citation favorite de Denys Caton :
Ne prends jamais part aux bruits que sème le vulgaire de crainte de passer pour en être l'auteur. On ne risque rien à se taire, et souvent pour trop parler on cause son malheur. Autre distique de Denys Caton :
Ne censure pas publiquement la conduite d'un homme qui fut longtemps un de tes amis ; bien qu'il ait changé de comportement et d'attitude, souviens-toi toujours aux nœuds qui vous avaient unis.
2 — Les pensées et citations célèbres de Denys Caton :
Veille autant que tu peux ; et fuyant la mollesse, des douceurs du repos n'use que sobrement ; car le trop long sommeil engendre la paresse, qui sert au vice d'aliment.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, II - IIIe s. Si quelqu'un pèche en ta présence, reprends-le ouvertement, bien loin de le flatter : On pourrait croire à ton silence que tu souffres un mal que tu veux imiter.
Denys Caton - Les distiques, Livre 3, IX - IIIe s. Cherche dans une femme un esprit sociable, et ne l'épouse pas pour de vils intérêts ; ou si, d'humeur insupportable, elle veut te quitter, ne la retiens jamais.
Denys Caton - Les distiques, Livre 3, XII - IIIe s. Ne dissimule point le bien qu'on t'a su faire ; en public nommes-en l'auteur : Celui que tu feras, sois habile à le taire ; fais sentir le bienfait, cache le bienfaiteur.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XV - IIIe s. La première vertu de l'homme raisonnable, est de mettre à sa langue un frein judicieux : Il n'est rien de plus estimable, l'homme qui sait se taire est presque égal aux Dieux.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, III - IIIe s. Pense sans t'effrayer à cette dernière heure, où tu dois terminer ton cours : Trembler de crainte qu'on ne meure, c'est renoncer à vivre et mourir tous les jours.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXI - IIIe s. Une peine d'esprit, un sujet de tristesse, t'oblige à rechercher un salutaire avis : Pense qu'aux maux de cette espèce, les médecins sont les meilleurs amis.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XIII - IIIe s. L'oisiveté est la mère de tous les vices.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, II - IIIe s. Fuis tant que tu pourras la dépense inutile ; contente-toi de peu, lorsqu'il faut ménager : Plus le fleuve est petit, plus la barque fragile, vogue sur l'onde sans danger.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, VI - IIIe s. Lorsque quelqu'un te jure une amitié fidèle, portant la haine dans le cœur, ne le rebute point ; montre-lui même zèle : L'artifice est permis pour tromper le trompeur.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXVI - IIIe s. Oblige promptement dès que tu peux le faire, sans promettre deux fois un bienfait trop vanté ; on passe pour vain d'ordinaire, en faisant trop valoir sa générosité.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXV - IIIe s. Contre la pauvreté le plus sûr des remèdes, est d'user sobrement du bien qu'on t'a laissé : Pour garder ce que tu possèdes, pense à tous les besoins dont l'homme est menacé.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXIV - IIIe s. Si tes bienfaits et tes services, n'ont pu te procurer un ami comme il faut : Ne t'en prends point au Ciel l'accusant d'injustices, et ne blâme que ton défaut.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXIII - IIIe s. Tu vois que la nature au jour de ta naissance, t'a mis au monde pauvre et dans la nudité : Souffre donc sans impatience, les rigueurs de la pauvreté.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XXII - IIIe s. Le présent qu'un ami t'offre en son indigence, quelque petit qu'il soit, reçois-le avec bonté ; et pour premier effet de ta reconnaissance, vante sa libéralité.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XX - IIIe s. La vie étant fragile et peu sûre à tout âge, quelque bonne santé dont tu puisses jouir, ne compte point sur l'héritage, qu'à la mort d'un parent tu pourrais obtenir.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XIX - IIIe s. Quand pour toi la fortune est la plus libérale, redoute en ses faveurs quelque revers fatal : Elle change souvent, et sa course inégale commençant bien, peut finir mal.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVIII - IIIe s. Ne t'inquiète point lorsque tu verras dire, quelque chose en secret à l'oreille d'autrui : Celui dont la conduite offre le plus à rire, croit toujours qu'on parle de lui.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVII - IIIe s. Lorsque ton souvenir rappelle en ta vieillesse, des faits que tu veux raconter, pense à ce que tu fis dans ta jeunesse, et du bien et du mal tâche de profiter.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XVI - IIIe s. Ce qu'on t'aura promis d'un air de certitude ne vas pas le promettre avant de l'obtenir : Combien dans leur parole ont peu d'exactitude ! beaucoup savent promettre, et peu savent tenir.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XIII - IIIe s. Aime-toi le premier, ton amitié féconde peut se prêter ensuite en faveur d'un égal ; mais pour faire du bien fais tel choix de ton monde qu'il ne t'en arrive aucun mal.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, XI - IIIe s. Avec un grand parleur n'entre point en matière pour l'emporter sur lui tu perdrais ton repos : Tous ont pour la parole un talent ordinaire, mais peu pour parler à propos.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, X - IIIe s. Ne sois pas trop crédule à tout ce que déclame contre tes serviteurs une épouse en courroux : On déplaît souvent à la femme pour avoir le malheur de trop plaire à l'époux.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VIII - IIIe s. Cède lorsqu'il convient d'user de complaisance, sache aussi te montrer ferme en tes sentiments : C'est un effet de la prudence de changer quand il faut s'accoutumer au temps.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VII - IIIe s. Si tu veux observer la conduite des hommes déréglés soumis à leurs sens : Avant de les blâmer pense à ce que nous sommes ; pense qu'il n'en est point qui vivent innocents.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, V - IIIe s. D'esprit toujours égal, jamais ne t'abandonne à dire ou faire rien qui soit contraire à toi : Un homme ne saurait s'entendre avec personne qui n'est pas d'accord avec soi.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, IV - IIIe s. Aux objets les plus chers, lorsqu'ils peuvent te nuire, renonce avec facilité : L'amour même des biens, pour ne pas nous séduire, doit céder à son tour à notre utilité.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, VI - IIIe s. Montre-toi vivement sensible aux bons offices que dans l'occasion quelqu'un t'aura rendus, et n'imite pas ceux près de qui les services, et les plus grands soins sont perdus.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XLII - IIIe s. Respecte un sentiment reçu de tout le monde, ne sois pas seul de ton avis : Un esprit orgueilleux qui dans son sens abonde, méprisant le public, attire ses mépris.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XXIX - IIIe s. N'étant point assuré du temps que tu dois vivre envisage de près le moment du trépas : Comme tu vois ton ombre attachée à te suivre, la mort te suit à chaque pas.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXXVII - IIIe s. Si la perte des biens te met dans la détresse en ton affliction sois sage et retenu ; mais montre une juste allégresse si tu vois par hasard grossir ton revenu.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXXV - IIIe s. Fais de tes revenus un honorable usage ; de l'infâme avarice abhorre les liens : De ton or quel est l'avantage lorsque tu restes pauvre au milieu de tes biens ?
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XVI - IIIe s. Te voyant opulent dans l'extrême vieillesse qui t'annonce un trépas prochain, à tes meilleurs amis fais part de ta richesse ; et jouis de la vie en attendant la fin.
Denys Caton - Les distiques, Livre 3, IX - IIIe s. Si tu veux vivre heureux méprise l'opulence, garde-toi de courir après l'or et l'argent : Au sein même de l'abondance l'avare des mortels est le plus indigent.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, I - IIIe s. N'use jamais de sortilège pour percer les secrets de la Divinité : Celui, dont dépend l'homme, use du privilège de disposer de lui sans qu'il soit consulté.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XII - IIIe s. Tâche en tout de tendre à l'utile ; prends garde que l'erreur n'y glisse son venin : Si le travail est difficile soutiens-le par l'espoir d'un salaire certain.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, VII - IIIe s. Ne t'abandonne point à la funeste envie de savoir le moment décisif de ton sort : Quiconque s'accoutume à mépriser la vie voit sans crainte approcher la mort.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, XXII - IIIe s. N'aime l'argent que pour l'usage, et de son vain éclat ne sois jamais épris : À ce trait on connaît le sage qui pour le métal seul ne sent que du mépris.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, IV - IIIe s. Entre tous les défauts les plus dignes de blâme évite l'avarice et fuis la volupté : Un homme passe pour infâme sur ces vices honteux sitôt qu'il est noté.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XIX - IIIe s. Ne soutiens jamais par colère quelque fait que ce soit surtout s'il est douteux : La raison vainement t'offrira sa lumière lorsque la passion te fermera les yeux.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, IV - IIIe s. Tu crois devoir donner quelque avis salutaire qu'un indocile ami ne veut pas recevoir. Ne te rebute point ; et d'un amour sincère montre-lui toujours son devoir.
Denys Caton - Les distiques, Livre 1, IX - IIIe s. Des grands parleurs surtout prends de la défiance ; qui parle beaucoup dit peu de vérité.
Denys Caton - Les distiques, Livre 2, XX - IIIe s. Les femmes qui soignent beaucoup leur toilette soignent peu la vertu.
Denys Caton - Les distiques, Livre 4, V - IIIe s.
3 — La liste des auteurs célèbres :