C'est le sentiment de notre dépendance qui fit les dieux et les religions. La foule n'est platement dévote que parce qu'elle est malheureuse : rendez-la riche demain, elle joindra à l'insolence un petit grain d'athéisme tout à fait réjouissant.
La variété grotesque des dieux qui défilent dans l'histoire démontre assez que l'idée de Dieu n'est pas déterminable.
Le remords est ignoré des dieux et de certaines femmes aussi, qui ne ressemblent aux dieux que par cette ignorance et par la beauté fatale d'un sourire qui tue.
Les dieux ne valent pas mieux que les hommes, ils sont cruels, fourbes, injustes.
Qui désire le moins de choses est le plus près des dieux.
La science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d'être des hommes.
Il faut adorer les dieux sous lesquels on vit.
Si quelquefois un mortel est admis au banquet des dieux, ce n'est que pour y servir de jouet.
Les dieux ne connaissent pas seulement les mauvaises actions, mais encore les mauvaises pensées.
Hommes, mêlez-vous des choses humaines ; Dieux, mêlez-vous des choses divines.
Le peuple aime à reposer sa tête sur les genoux de ses dieux, ne lui ôtez pas ce doux oreiller.
Telle est la volonté des dieux : tout plaisir s'accompagne de peine.
Le peuple ressemble aux dieux en ce que le péché d'orgueil est celui qu'il châtie le plus sévèrement : il se détourne de l'imprudent qui le commet.
Le plus beau spectacle accordé aux dieux, c'est l'homme qui lutte avec sa destinée.
L'homme ne sait ce qui est bon pour lui, qu'il ne demande rien aux Dieux, de peur d'être exaucé.
On attire les dieux qui nous ont entendus, non par les bras croisés, mais par les bras tendus.
On peut, sans s'avilir, s'abaisser sous les Dieux, les craindre et les servir.
Les dieux seuls disposent de nos rires et de nos larmes.
Le serment sur l'honneur devrait être pour les hommes ce que le serment sur le Styx était pour les dieux.
Qui est aimé est béni des dieux.
Le vrai séjour des dieux en ce monde est l'âme des hommes vertueux.
Faible mortel, l'homme n'est rien, et les dieux habitent à jamais un ciel d'airain.
Les dieux distribuent aux mortels la force et la sagesse.
Malheur à qui lutte contre les dieux !
Les dieux proportionnent les châtiments à l'énormité des crimes.
Ceux que les dieux veulent perdre, ils commencent par les rendre raisonnables !
Les dieux vendent tout à un haut prix.
Les dieux punissent la seule pensée du crime.
Seuls sont aimés des dieux ceux qui ont en haine l'injustice.
Pour que les dieux s'amusent beaucoup, il importe que leur victime tombe de haut.
Quand le péril nous étonne, n'importunons point les dieux : Vénus, ainsi que Bellone, aime les audacieux.
Les dieux savent forcer le crime à se trahir.
Les dieux sont les diverses parties de la nature, ils se confondent tous en un dieu unique, qui est la nature entière.
La colère des Dieux fait place à leur justice.
Les dieux existent : c'est le diable.
Je suis béni des dieux, j'ai reçu le soleil dans mon sourire.
Les dieux jettent les dés et ne demandent pas si nous avons envie de jouer.
Les dieux voient avec complaisance les maîtres indulgents.
Qui ne croit plus au bonheur dans ce monde est un esclave abandonné des dieux.
Puissent les dieux récompenser dignement vos bienfaits !
On n'offense jamais les dieux impunément.
Les dieux vengeurs suivent de près les arrogants.
La majesté des dieux ne leur permet point de protéger ouvertement les mortels.
Révère les dieux immortels, c'est ton premier devoir. Honore-les comme il est ordonné par la loi.
Les dieux commencent par donner le bonheur aux hommes pour excuser le courroux à venir.
Les dieux nous vendent le bonheur au prix de nos travaux.
Les dieux sont seuls exempts des vicissitudes.
Sous la république, il faudrait que les gouvernants fussent des dieux et les gouvernés des anges.
Toujours les dieux nous avertissent de leur colère par des signes certains.
Un Dieu vengeur a le bras levé sur les superbes
L'homme qui est aimé des dieux est redoutable.
L'homme qui respecte les dieux est redoutable.
Quand les dieux protègent un empire, la fortune fait tourner tous les événements à son avantage.
Les dieux veillent du haut des cieux sur les actions des hommes.
Les dieux agissent avec lenteur, mais ils savent, lorsqu'il en est temps, déployer leur toute puissance.
Les dieux aiment ce qu'on leur offre d'un esprit humble et respectueux en pensée et en action.
Les rois ont des sujets et sont eux-mêmes assujettis aux dieux. On ne voit dans l'univers qu'une immense chaîne de dépendances.
Le bien qu'on fait n'est jamais perdu ; si les hommes l'oublient, les dieux s'en souviennent.
Les dieux ne sont point faits comme se les fait le vulgaire.
Les présents apaisent les dieux et persuadent les tyrans.
Les serments des amoureux ne parviennent pas à l'oreille des dieux.
Les Dieux ne font rien au hasard ni sans conseils.
Vie à deux, vie de dieux?