Il y a toujours plus de bonheur à donner qu'à recevoir.
Ne rien demander et être toujours prêt à donner c'est souvent la meilleure manière de recevoir.
Se donner est l'aboutissement normal de l'amour.
Un homme qui se fait esclave d'un autre ne se donne pas, il se vend.
On se donne, ou l'on se refuse ; mais se refuser et moraliser, il y a double peine.
L'homme s'attache bien plus par ce qu'il donne que par ce qu'il reçoit.
Donner devrait s'enseigner comme les arts de la table et la politesse.
Ne plus se donner, c'est se donner encore : C'est donner son sacrifice.
Ceux qui donnent avec joie, cette joie est leur récompense.
C'est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement.
Donnez tout ce que vous avez promis, mais ne promettez pas plus que vous ne pouvez faire, et promettez toujours moins que vous n'avez envie de donner. Il est juste et beau de remplir ses promesses ; il est sage et prudent de les régler sur son pouvoir ; il est doux et agréable de donner plus qu'on n'a promis.
L'amour est un fil que la femme tient par les deux bouts et qu'elle nous donne à retordre.
Dans la misère, le grand bonheur de la richesse est de donner.
Tous les cœurs des mendiants volent comme de concert sur les pas d'un riche, dont la main ne s'ouvre que pour donner.
Dieu seul a le droit de retirer ce que Dieu seul a eu le pouvoir de donner.
Au paresseux donnez un œuf, il vous dira de l'écaler.
Il n'y a de mérite à donner que lorsqu'en donnant on se prive.
Passé la trentaine, l'amour qui ne veut pas être ridicule doit être positif, réciproque et donnant donnant.
On peut tout accepter de celui à qui on aurait tout donné. Il n'a que la supériorité de l'occasion.
Que ce soit ma fille ou mon fils, je les aime de la même façon. Quand je donne à l'un, je donne à l'autre, pour ne pas faire de jaloux. Il faut être équitable avec les enfants, ne pas donner plus à l'un qu'à l'autre !
Après avoir donné plus qu'il n'a, l'amour finit par donner moins qu'il ne reçoit.
Les femmes ne doivent donner que ce qu'on leur dérobe.
Sachons dire merci à qui accepte gracieusement ce que nous avons la joie de lui donner.
On croit donner mieux quand on donne beaucoup.
Donner pour recevoir, ce n'est pas donner, c'est faire un commerce.
Les femmes ont des manières de ne pas se donner qui sont plus délicieuses que tout.
La libéralité se caractérise par la manière de donner : le libéral double le mérite du présent par le sentiment.
Tel paraît quelquefois donner beaucoup, qui donne peu, parce qu'il devrait donner bien davantage, à proportion du bien qu'il possède.
Donnez volontiers, et recevez difficilement, si vous pouvez vous en passer ; il vaut mieux engager les autres à la reconnaissance que de leur en devoir. Il y a des gens qui donnent peu, mais qui attendent beaucoup. Si votre reconnaissance ne répond pas à l'idée qu'ils ont conçue des obligations que vous leur avez, ils s'en plaignent hautement, parlent à tout le monde de votre ingratitude, vous en font souvent des reproches à vous-même, et font quelquefois acheter bien cher ce qu'ils ont donné.
Ne sois pas trop prompt à donner ta parole ; ceux qui la donnent aisément, y manquent souvent.
Pour donner aux autres un peu de bonheur, il faut en avoir.
Vivez heureux pendant qu'il vous est donné de l'être.
Quand le pauvre donne, il demande.
Une courtisane est pareil à la mer : tout ce qu'on lui donne elle le dévore sans qu'il y ait accroissement pour elle.
Le manchot est le type de la charité : S'il donne d'une main, il ne peut reprendre de l'autre.
Celui qui donne fait une meilleure affaire que celui qui reçoit.
Il faut donner comme celui qui vole, avec adresse.
Les amis ne devraient se prêter que ce qu'ils peuvent se donner.
Quand on donne on veut voir ou être vu ; jamais aveugle opulent n'a songé à faire l'aumône au pauvre aveugle son confrère.
Donner est plus agréable que recevoir.
Quand on n'a pas d'argent, il faut donner beaucoup de soi.
Quand on donne du peu que l'on a, on donne vraiment.
Si vous voulez savoir comment il faut donner, mettez-vous à la place de celui qui reçoit.
Si tu as beaucoup, donne abondamment ; si tu as peu, donne peu mais volontiers.
L'un des premiers devoirs pour celui qui donne est d'oublier ce qu'il a donné, et, pour celui qui a reçu, de s'en souvenir et de le publier.
Oblige tôt si tu veux obliger doublement ; obliger tard c'est avoir désobligé longtemps ; et tu donnes toujours trop tard quand tu t'es laissé demander.
Bien donner est une chose rare et difficile : aussi y a-t-il beaucoup moins d'hommes généreux et d'ingrats qu'on ne pense. Bien recevoir est aussi difficile que bien donner.
Qui donne peu et console fait plus que celui qui donne beaucoup et reproche.
La main qui donne vaut mieux que celle qui reçoit?