L'économie exige beaucoup de force d'esprit pour lutter contre les désirs, les faux besoins et le superflu.
Devant la frénésie de prodigalité du monde actuel, on se prend à regretter l'esprit d'économie qui était de règle jadis dans nos provinces, et que mon père, qui le tenait du sien, m’enseignait encore quand j'étais enfant. Economie signifie « bon ordre dans la conduite d'un établissement ou d'une maison ». Ce mot ouvre des perspectives heureuses : celles d'une vie dont les détails matériels sont prévus une fois pour toutes, et qui laisse à l'esprit le loisir de se fortifier et de s'enrichir.
Le comble de l'économie : Coucher sur la paille qu'on voit dans l'œil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien.
Quand un homme n'a pas de grands biens, il peut être chiche sans mériter d'être blâmé. Être économe a toujours passé pour une marque de prudence, et celui qui a le bonheur d'avoir cette qualité, ne saurait se passer d'être en quelque manière chiche, sans quoi adieu l'économie.
La bonne économie est le milieu entre la prodigalité et l'avarice, elle doit s'y tenir si ferme, qu'elle ne penche ni d'un côté ni de l'autre.
Si vous êtes riche, et que votre richesse soit le fruit d'un travail sans relâche, d'une économie bien entendue, gardez-vous bien de vous en vanter devant un pauvre, qui souvent, à moins qu'il ne soit infirme, malade, vieux ou fou, est le propre artisan de sa pauvreté. Il ne vous croira jamais ; il se dira toujours : Je vaux autant que lui, et pourtant je suis pauvre. Il a eu de la chance, et moi je n'en ai pas. Dites-lui tout de suite : Je suis un homme heureux, mais, vrai, je ne le mérite pas plus que vous. Dans ce cas seulement il acceptera de vous une preuve d'amitié.
Soyez économes et jamais avares. N'imitez pas ces travailleurs qui se font rentiers, alors qu'il ne leur reste pas la force de jouir de leurs rentes ; rapaces, puis souffreteux, ils n'ont le plus souvent tant blessé leur conscience et altéré leur santé que pour laisser leur or à un dissipateur et à un enfant prodigue.
Les difficultés économiques et l'alourdissement des charges sociales ont instauré une société de débauche.
Il est des générosités qui se pratiquent avec économie.
La vigilance est une économie de temps et d'argent.
Amants, soyez économes dans vos plaisirs, dans tout le reste, soyez prodigues.
La réputation d'avare s'acquiert plus par des économies dans de petites choses qu'en s'épargnant des dépenses considérables. Une légère somme par an exempterait bien des gens de la honte de passer pour avares.
L'économie est besoin dans la pauvreté, sagesse dans la médiocrité, vice dans l'opulence.
L'économie rend nos plaisirs plus vifs en les rendant moins nombreux, et plus complets par l'assurance de pouvoir les renouveler.
Mon épouse qui était prodigue comme une cigale est devenue économe comme une fourmi.
L'économie est la source de l'indépendance et de la libéralité.
On blâme peut-être trop sévèrement l'économie des vieillards ; isolés du monde par leur âge et leurs infirmités, ils craignent le dénuement et le mépris, lorsqu'ils ont tant besoin d'aide et de protection.
Quand le capital vital s'amenuise, on découvre les nécessités de l'économie.
Les difficultés économiques et l'alourdissement des charges sociales ont instauré une société de débauche. On ne se félicite plus d'avoir engagé. On se glorifie de limiter ou d'alléger le tableau des effectifs. Le mot « emploi » est devenu le plus hypocrite de la langue française.
Il n'y a de sûr et durable que ce qui a été acquis lentement par le fruit du travail et par l'économie. Tout le reste est éphémère en ce monde et, comme on a coutume de dire quelquefois : Le flot l'apporte et la marée le remporte.
Il n'y a de sûr et durable que ce qui a été acquis lentement par le travail et par l'économie. Tout le reste est éphémère en ce monde et, comme on a coutume de dire quelquefois : Le flot l'apporte et la marée le remporte.
Il est telles économies qui ne sont permises qu'aux riches.
On aime ses économies autrement que ses rentes.
Il n'y a pas de petite économie.
La vraie démocratie, c'est d'économiser l'argent du peuple.
L'Économie politique, c'est la science de la richesse, telle qu'elle se produit, se distribue et s'emploie au sein des nations. Elle naît du travail, circule par l'échange et se consomme par l'usage.
L'économie nous apprend à n'accorder aux exigences de nos besoins et de nos désirs que la juste part qui convient à leur importance ; c'est une mère prudente et qui n'a point d'enfants gâtés.
Sois économe, l'argent, à la longue amassé, quand on en est prodigue, est si tôt dépensé.
La libre concurrence stimule l'activité économique.
Soyez économe, le manque d'argent cause souvent le manque de probité.
L'économie est la mère de la libéralité.
L'économie sordide est la sœur de l'avarice.
Pour faire une grande somme, il en faut joindre de petites.
Chasteté : Économie mais ne profite à personne.
Il est bon d'être économe de bonne heure, car il est trop tard de le devenir quand on a tout dépensé.
La concurrence est à l'économie ce que la démocratie est à la politique : la loi morale et le moteur du progrès.
La vigilance est une économie ; deux clous plantés à point font gagner vingt écus.
L'économie socialiste est un gaspillage entouré de mots ; mais le vent emporte les mots, et on voit le trou.
L'économie fait des prodiges, tout bas.
Il faut être économe de plaisanteries comme on l'est de sel.
Les petites économies font les grandes fortunes?