L'homme se trompe s'il croit son éducation terminée avant que sa vie s'achève.
Le défaut d'éducation et de sensibilité se reconnaît à l'oubli des convenances.
La seule éducation, c'est l'exemple, dit-on. À rappeler à ceux qui prétendent nous gouverner et qui sont parfois loin d'être exemplaires. Mes rapports à la jeunesse, ce n'est pas avec du fric, des bagnoles, des vacances au soleil, que l'on compense le manque d'échange et d'amour. Dialoguer, toujours et toujours. Et dire : « Je t'aime. » Ce n'est pas un gros mot.
L'éducation doit être dure pour que la vie soit douce.
L'éducation, c'est l'art de connaître son devoir et de limiter sa liberté.
L'éducation chez les hommes ne sert qu'à éclaircir la glace qui reproduit leurs sottises et leurs folies.
Il y a des éducations maladroites qui révèlent le mal et poussent aux vices qu'elles veulent prévenir.
L'éducation commence avec la vie : au berceau même s'attache le premier anneau de la longue chaîne d'habitudes qui la composent.
C'est une manière ingénieuse de proclamer ses mérites que d'en faire honneur au genre d'éducation que l'on a reçu.
L'éducation est l'art de faire passer le conscient dans l'inconscient.
S'il est nécessaire que les occupations, les conditions et les fortunes soient diverses et inégales parmi des citoyens, il faut que l'éducation et l'instruction soient égales et uniformes parmi des hommes ; parce que l'homme est fait pour comprendre son semblable et pour en être compris ; parce qu'il est né pour le progrès et une perfection indéfinie qu'il ne peut atteindre que par le développement intégral de toutes les facultés de sa triple nature matérielle, intellectuelle et morale, c'est-à-dire par l'éducation et l'instruction les plus élevées.
Le bonheur des peuples et la tranquillité des États dépendent de la bonne éducation de la jeunesse.
Être prodigue de la politesse, c'est faire preuve de bon sens et d'une bonne éducation.
Il y a une éducation qui vient du mari, éducation délicate ou grossière dont la femme reste imprégnée toute sa vie.
On fait l'éducation de son enfant en lui faisant chérir toutes les vertus qu'il n'a pas.
Dans l'éducation paternelle trop de rigueur est moins nuisible que trop de faiblesse.
La véritable éducation, c'est d'apprendre comment penser, et non pas quoi penser.
La légèreté de l'esprit et les grâces de la conversation sont un don de la nature ou le fruit d'une éducation commencée au berceau.
L'éducation travaille sur nous comme sur une feuille blanche, tandis que nous venons au monde couverts de dessins ébauchés et confus.
L'éducation à pour but d'apporter à l'esprit la liberté totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de faire émerger des structures sociales différentes.
Le ministre de l'Éducation nationale est devenu un personnage mythique qui, ayant attaché son nom à une loi et les cancres aux radiateurs, s'en va au bout de quelques mois après avoir vainement tenté de régenter des fonctionnaires dont la carrière est à l'abri des alternances politiques.
L'éducation que mon père m'a donnée m'a endurci la fibre, et c'est le meilleur service qu'un père puisse rendre à son fils.
Malheur à ceux qui ne se soucient d'honorer ni leur intelligence, ni leur cœur, ni leur fortune, ni le souvenir de leur éducation.
Le principe vraiment libéral qui régit la question de l'éducation est, selon moi, le suivant : Développer et fortifier les facultés indépendamment de leur matière ; n'imposer que des connaissances qui s'acquièrent scientifiquement ; pour les autres, écouter le cœur de l'élève, surprendre les besoins naturels de la sensibilité morale et y satisfaire en leur donnant le seul aliment que les instincts désignent ; en un mot, enseigner ce qui est certain, rendre apte à la connaissance de l'incertain. On doit respecter le doute, car il n'est pas l'erreur. Il est comme le salut de l'intelligence dans l'océan des doctrines.
Il nous faut refaire notre éducation au moyen de la réflexion, ou si l'on veut, ruminer dans l'âge mûr ce que nous avons brouté dans la jeunesse, afin de n'avoir pas une vieillesse inutile, ennuyée et ennuyeuse.
Il faut laisser un enfant errer et faillir, quand ses fautes, exemptes d'un danger grave, lui donneront une leçon frappante. Une mère éclairée et attentive, loin de déployer à chaque instant son autorité, doit s'appliquer à tenir sans cesse en éveil chez son enfant la réflexion, cette vie de l'âme, qu'il faut fortifier à l'égale de celle du corps. Le premier soin d'une mère ne sera pas d'obtenir forcément que ce qu'elle fait soit d'abord bien fait, mais de représenter les difficultés et les objections, de provoquer les scrupules, de diriger les recherches, et au besoin de suggérer les solutions ; ce qui revient à dire qu'il faut dans l'éducation de la liberté.
Refaire de fond en comble une éducation est une entreprise chimérique.
L'éducation des enfants pauvres est la pierre fondamentale de toute espèce de charité.
Les traits d'une éducation forte se reconnaissent à tout âge chez ceux qui en ont reçu le bienfait.
L'éducation devrait être regardée partout comme une partie principale de la législation. Les peuples modernes s'occupent assez de l'instruction, qui ouvre l'esprit, et trop peu de l'éducation, qui forme le caractère. Les anciens y pensaient plus que nous ; aussi chaque peuple avait alors un caractère national qui nous manque. Nous livrons l'esprit à l'école, et le caractère au hasard.
La première éducation apprend à soumettre l'instinct à la volonté, et cette espèce d'instruction est commune à l'homme et aux animaux ; mais le but de la seconde éducation est purement moral : celle-ci apprend à réprimer les passions ; elle doit commencer de bonne heure et se prolonger bien avant dans la vie. Ceux qui en ont profité sont les sages.
L'homme ne se rachète de la condition des bêtes que par l'éducation.
Les enfants assez dénaturés pour oublier ce qu'ils doivent à leurs parents sont des monstres d'ingratitude : mais souvent les pères et les mères ne peuvent l'imputer qu'à eux-mêmes. Si les enfants étaient mieux élevés, s'ils avaient reçu une éducation plus sage, ils seraient plus respectueux et plus tendres.
De tous les devoirs des parents, le principal est la bonne éducation de leurs enfants.
La nature ébauche l'homme et l'éducation l'achève.
Si dans notre enfance on travaillait plus à former notre raison qu'à orner notre esprit, quand nous sommes devenus des hommes, quand nous sommes arrivés à cet âge mûr ou nous devons jouer quelque rôle dans le monde, nous serions plus portés au bien, plus justes envers nos semblables, plus exacts dans nos devoirs. Une mauvaise éducation peut causer la perte de plusieurs générations : elle a les mêmes suites en fait de morale, qu'un mauvais système en fait de politique ; des maximes trop légèrement adoptées ont reculé souvent pour plus d'un siècle le bonheur d'une nation.
Une bonne éducation nous fait contracter des habitudes honnêtes, et nous fournit ainsi un préservatif contre les passions.
L'impolitesse est le défaut des gens d'une médiocre éducation.
La bonne éducation sait instruire au bien : celui qu'elle a formé connaît le mal par la règle du beau et de l'honnête.
Les bonnes mœurs sont en tout temps un trésor inestimable. L'éducation les polit et contribue à la vertu ; la pudeur jointe à la sagesse répand sur la vie une gloire qui ne vieillit point.
L'homme sans éducation prend toujours la politesse pour de la peur.
La bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d'un État.
Une bonne éducation est la source de toutes les vertus.
Qui n'a ni esprit ni éducation est semblable à un orphelin isolé dans le monde.
L'éducation ne fait que développer les qualités que nous a données la nature.
Une éducation forcée donne à l'homme le caractère du singe qui jette du ridicule sur tout ce qu'il imite.
La meilleure éducation apprend à se rendre utile aux autres et à pouvoir se passer des autres.
L'éducation passe avant l'instruction, elle fonde l'homme.
L'éducation, c'est la famille qui la donne ; l'instruction, c'est l'État qui la doit.
L'éducation doit être tendre et sévère, et non pas froide et molle.
L'éducation est le diadème de l'enfant?