Les citations célèbres d'Élisabeth de Wied.

1 - Notre citation favorite d'Élisabeth de Wied :

Photo / portrait d'Élisabeth de Wied Chers parents, si je vous suis reconnaissante des témoignages de votre affection, je veux surtout vous remercier de votre amour si profond, si pur, si divin que j'ose à peine le nommer. Nous nous chérissons si tendrement qu'à notre insu la paix et la joie des uns se communiquent aux autres. Les affections dont Dieu me comble, voilà bien le meilleur trésor de ma vie. Mon cœur s'ouvre autant qu'il le peut et il semble néanmoins ne jamais s'ouvrir assez pour recueillir tous les rayons de soleil qui l'inondent. Je ne pourrai jamais vous rendre tout ce que vous faites pour moi, mais peut-être réussirai-je un jour, à le rendre à d'autres, avec l'aide de Dieu, a écrit Élisabeth de Wied. (Extrait de : Lettre à ses parents, le 22 décembre 1864.) Autre citation d'Élisabeth de Wied : Je n'ai que des actions de grâces à rendre pour l'année radieuse qui vient de s'écouler. Pour l'année qui s'ouvre, je ne forme qu'un vœu : que le travail de mes mains soit béni ! Voilà neuf ans que j'ai commencé mon journal. J'y ai consigné les souvenirs de ma jeunesse, parfois dans une disposition d'esprit pieuse, d'autres fois très gaiement, souvent avec découragement et mélancolie. Ma jeunesse a été riche en affections, en rayons de soleil, en expériences sérieuses. Je me sens jeune et forte et regarde avec joie vers le midi de la vie. Adieu, belle année écoulée, et toi, année nouvelle, luis douce et riante dans ma chambrette et dans mon cœur ! Tout ou rien, voilà ma devise. (Extrait de : Journal intime, le 2 janvier 1869.)
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2 - Les pensées et citations célèbres d'Élisabeth de Wied :

Votre femme a amené le déshonneur chez vous ? Peut-être en l'épousant avez-vous été le premier à la déshonorer !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Souvent la femme émet une opinion hardie ; mais elle recule, épouvantée, si on la prend au mot.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La femme du monde reste difficilement la femme de son mari.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Si vous doutez de la vérité d'un sentiment, adressez-vous à une femme éclairée ; elle les connaît tous.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La coquetterie n'est pas toujours un appât, elle est quelquefois un bouclier.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

N'épousez pas une femme aux coins de bouche pendants ; la bouche elle-même fût-elle une cerise, vous trouveriez le fruit amer.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

N'épousez pas un fainéant : il trouvera toujours sa maison mal tenue et sa femme ennuyeuse.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

En science, les femmes sont tellement habituées à être déconsidérées qu'elles se méfient des savants qui les considèrent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La femme doit subir l'amour, souffrir pour enfanter, partager vos soucis, conduire votre maison, élever votre famille, être jolie et aimable par-dessus le marché. Que disiez-vous donc, Messieurs, de sa faiblesse tout à l'heure ? Et vous, que faites-vous ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'homme se réhabilite par le champ de bataille, et la femme par la maternité.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Ce qui sépare l'homme de la bête, c'est le doute.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Quand un homme aime avec un excès de passion ses enfants, soyez sûr qu'il n'est pas heureux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des figures dans lesquelles on voit par moments des petits serpents sortir des yeux ; il y en a d'autres où les serpents sortent des coins de la bouche, et rampent vers les yeux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il faut très bien connaître les hommes avant d'avoir le courage d'être seulement et simplement soi-même.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Si nous sommes créés à l'image de Dieu, nous devons être des créateurs.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Méfiez-vous d'un homme qui a l'air de douter de votre bonheur en ménage.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'homme est un violon. Ce n'est que lorsque la dernière corde se brise qu'il devient un morceau de bois.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il ne suffit pas d'observer les hommes, il faut les ressentir dans son cœur.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Tout homme porte en lui un Prométhée, créateur, rebelle et martyr.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'honneur de l'homme porte armure et massue ; l'honneur de la femme n'a que ronces et épines.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Étudiez le corps humain ; l'âme n'est pas loin.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

J'aime mieux les anges gardiens démodés que les moralistes de nos jours.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dieu pardonne, mais la nature jamais, elle reprend ses droits.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le crapaud parle d'amour au crapaud et le trouve beau.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le soleil ne voit le monde que plein de chaleur et de lumière.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les mouches sont comme les journalistes : rien ne leur est sacré !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

À force de vivre dans une cage dorée, on rêve une d'une prison cellulaire comme unique refuge.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La colère bruyante irrite, et la colère muette effraye.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Jésus crucifié, Socrate empoisonné et Phidias accusé de vol ! C'est plutôt un honneur d'être maltraité par ses contemporains !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

En ce monde on vous lapide d'abord et l'on vous gracie après, et lorsque, les os rompus, vous prouvez votre innocence, on vous met aux Invalides.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Vous pouvez rarement être plus fin que les autres, quelquefois plus honnête et toujours moins égoïste.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un grand romancier a dit qu'il y a des hommes source, des hommes puits, des hommes citerne ; il n'a oublié qu'une espèce : les hommes marais.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'instruction vous rend capable d'élévation, et l'éducation vous enseigne la condescendance.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'éducation peut se résumer en ce seul précepte : Sachez vous mettre à la place de votre prochain.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Causer avec un homme sans éducation, c'est parler français à un Chinois : il vous prend pour un ennemi et devient agressif.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'éducation est la haute école du cœur.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il faut bien que la vérité existe ; nous ne l'aurions pas inventée.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La « simple vérité » est plus complexe qu'une femme.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Malheureux ! vous croyez protéger la jeunesse en lui enlevant son armure d'innocence.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La jeunesse juge, et la vieillesse absout.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Prenez note des vérités que les intimes et autres vous disent, et vous constaterez toutes leurs contradictions !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un beau regard cherche l'âme, ou les sens.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Vouloir serait pouvoir si tous les moyens étaient bons.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

C'est un rare bonheur quand le lendemain justifie la veille. Le lendemain vous ouvre les yeux, en vous fermant le cœur parfois.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les ennemis ne sont utiles que tant qu'il s'agit de monter. Au sommet, il n'en faut plus.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La joie, c'est la vie vue à travers un rayon de soleil.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La vie devient facile sitôt que l'on fait abstraction de soi-même.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le ciel ne pardonne pas qu'on lui arrache ce qu'il veut donner.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La gaieté vient des dieux, et la sérénité va vers Dieu.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Quand un défaut nous blesse chez autrui nous nous jetons dans l'extrême opposé, persuadés d'acquérir une qualité.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Pendant nombre d'années vous n'osez croire à votre propre observation, parce qu'elle diffère de celle des autres.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Quand une personne vous est antipathique vous devenez infidèle à vos convictions, uniquement pour la contredire.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des parents qui se vengent sur leurs enfants de la mauvaise éducation qu'ils leur ont donnée.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Votre talon d'Achille est découvert par ceux qui se trouvent plus bas que vous, bien plus vite que par vos égaux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On ne nous pardonne ni nos talents, ni nos succès, ni nos amis, ni notre mariage, ni notre fortune ; il n'y a que la mort qu'on nous pardonne, et encore.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La connaissance du monde et de la mer se gagne dans la tempête ; mais dans les yeux du vieux marin on voit le reflet de la mort qu'il a souvent bravée.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'expérience est une femme âgée qu'on vénère sans se demander si son passé a été douteux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le feu fait bouillir l'eau, mais l'eau éteint le feu. Ne réchauffez pas un ingrat, il vous éteindrait.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On ne peut enseigner aux gens à parler notre langue que si l'on parle la leur.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une excellente ménagère est toujours au désespoir. Souvent on aimerait la maison moins bien tenue et plus paisible.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a une bonté qui repousse et une méchanceté qui attire.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La bonté de la jeunesse est angélique ; la bonté de la vieillesse est divine.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'assistance aux indigents est un devoir social qui incombe à tous, surtout aux plus aisés.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Ce qui vous fait rougir dans la jeunesse vous fait pleurer dans l'âge mûr et sourire dans la vieillesse.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le jeûne rend apôtre, et la bonne chère rend diplomate.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dans la jeunesse, on est un château du moyen âge, avec des recoins cachés, des oubliettes, des galeries mystérieuses, des fossés et des remparts. Plus tard, on devient un hôtel moderne, riche, verni, élégant, coquet, qui n'est ouvert qu'aux élus ; et, à la fin, on se trouve être une grande halle, ouverte à tout le monde, ou marché, ou musée, ou cathédrale, ou cimetière.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Chacune de nos actions est récompensée ou punie ; seulement, nous n'en convenons pas.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

À minuit, ce sont les gens joyeux qui passent dans la rue ; à quatre heures du matin, ce sont les malheureux ; peut-être, entre minuit et quatre heures, le bonheur a-t-il passé à tire-d'aile !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On ne peut jamais être fatigué de la vie ; on n'est fatigué que de soi-même.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les cheveux blancs sont les pointes d'écume qui couvrent la mer après la tempête.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La vie est un art dans lequel on reste trop souvent dilettante. Pour passer maître, il faut verser le sang de son cœur.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'affection est un enfant câlin qui vous retient dans la vie, malgré vous.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)
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