Le premier baiser d'un époux est comme l'axiome fondamental qui sert de base à tout un livre.
C'est une loi sacrée que celle qui nous prescrit d'honorer nos père et mère ; mais plus auguste encore et plus impérieuse est la loi d'amour, qui nous dit : Tu quitteras ton père et ta mère pour t'attacher à ton époux.
Entre époux il y a une autre communauté que celle de la table et du lit, c'est celle de la pensée. Eh bien, le plus souvent, ces deux êtres, matériellement accolés, habitent, quant à l'esprit, des mondes différents et parfois même hostiles.
L'opinion d'un époux doit être toujours respectable aux yeux d'une femme vertueuse.
Les époux sont des belligérants qui font trois ou quatre traités de paix par mois. Heureux ceux dont les querelles ne sont que des incisions de greffage pour se rendre un et indivisibles !
Perdre un ami, un époux bien-aimé, une épouse chérie, c'est une demi-mort. Par contre, l'ami mort vit encore à moitié en vous !
Mon époux est tout pour moi, lui seul me fait chérir la vie.
L'absence d'un époux bien aimé quand on a des mœurs, et quand on est fidèle, est une privation dont je sens toute l'amertume.
La monotonie est une ivraie pernicieuse qui étouffe insensiblement la belle récolte qu'on se promet dans le champ du plaisir. Époux, arrachez cette ivraie néfaste à tous les couples.
À tous les maris, rappelez-vous la conduite que vous teniez quand vous n'étiez qu'amants : c'était une relation non interrompue, une douce chaîne d'attentions, de soins et de prévenances. Ces égards mutuels vous présageaient une union d'autant plus délicieuse qu'elle serait plus étroite. Devenus époux, vous vous êtes cru dispensés d'être amants, et vous avez perdu en un moment tout le fruit de ces égards qui ne sont pas assez pénibles pour qu'ils méritent d'être négligés.
On a du cœur, du talent, du génie, de la fortune, de grandes places, et l'on s'étonne de ne pas être aimé de sa femme. La femme est bien plus logique : elle estime, elle exalte son époux qui a tout cela, mais elle raffole de son amant, qui lui a autre chose.
Les hommes peuvent s'aimer avant de se connaître, les époux doivent se connaître avant de se marier.
Lorsque l'âme d'un des deux époux est triste et sa pensée soucieuse, une parole de l'autre, un seul regard de l'être aimé ramène le calme en son cœur et le sourire sur ses lèvres.
L'écart produit entre deux époux par la différence de leur milieu social est rendu bien plus sensible encore par la visite du malheur.
Les replâtrages entre époux ne sont pas des soudures, la soudure d'un miroir brisé ne refait pas le miroir.
La femme veut être aimée, dirigée, protégée par son époux, elle désire être fière de lui, pouvoir le respecter et le chérir, elle désire aussi se sentir nécessaire, indispensable au bonheur, au bien être, à l'existence de son époux ou compagnon.
Les yeux d'un époux sont le seul miroir dans lequel une femme puisse, avec un juste orgueil, contempler sa beauté.
Les haines entre époux deviennent d'autant plus violentes qu'ils se sont mutuellement frustrés de l'espérance du bonheur.
Une femme, mariée depuis quelques mois, se trouvant seule un soir avec son époux, fut atteinte d'un formidable accès de bâillement.
Mon époux, j'irai où tu me conduiras, dans l'exil, dans la misère, si tu le veux.
Les époux qui se permettent des grossièretés sont bientôt réduits à se permettre le mépris.
J'ai vu des femmes préférer l'amant à l'époux dans les circonstances ordinaires de la vie, mais sacrifier l'amant à l'époux dans les grandes catastrophes.
J'ai vu bien des fois des époux aux cheveux blancs s'aimer comme au jour de leurs noces !
Les époux n'ont qu'une âme, et chacun d'eux a deux devoirs à remplir qui n'en forment qu'un seul pour eux deux. Plus de plaisirs, plus de peines qu'ils ne doivent mettre en commun. Ils partageront la joie ou le regret des actions bonnes ou mauvaises, ils n'auront pas un chagrin qui ne doive contrister deux cœurs.
La beauté de l'époux, c'est son amour.
Chercher l'amour dans un époux est aussi fou que puiser l'eau dans un cribleau.
Deux époux mal assortis sont comme deux chanteurs qui chantent les mêmes paroles sur un air différent.
De l'amour lente naît l'époux.
Époux, sois le bouclier de ta femme.
Certains époux habitent des mondes différents et parfois même hostiles !
Souviens-toi, quand tu auras uni ta destinée à celle d'un époux, que la fin de ton être est de l'assister dans les fatigues, de l'encourager par ta tendresse et de récompenser ses soins par de douces caresses.
L'époux est le père de l'épouse.
Bien que les attributions des deux époux diffèrent beaucoup, elles ne peuvent devenir un sujet de dissentiment ; divisés pour l'action, ils sont réunis pour la pensée, et d'accord pour le but. L'homme actif au dehors, la femme vigilante au dedans, se retrouvent chaque soir, s'entretiennent de leurs vues, de leurs projets et les ramènent à un intérêt commun ; mais pour cela il faut une confiance réciproque et point marchandée.
Le moyen pour les époux d'obtenir la félicité éternelle en coulant des jours heureux ici-bas est de vivre unis en se portant un amour mutuel.
Avoir un amour mutuel l'un pour l'autre est à la fois le devoir et le bonheur de deux époux.
Un amant seul peut sympathiser avec l'ivresse de deux nouveaux époux.
Un noble époux est un ami, un soutien, un autre soi-même.
Que les époux, en fermant la porte de leur chambre, laissent à l'extérieur les soucis de la journée.
L'amant, variété transhumante de l'époux.
La seule importance des femmes est celle qu'elles apportent à leurs époux.
Les liens qui unissent le père à ses enfants, le frère à ses frères, la sœur à ses sœurs, les amis à leurs amis, les citoyens à leurs concitoyens, ont été précédés des nœuds qui attachent l'époux à l'épouse. Rien n'est plus sacré que cette union, et du bon ordre qui y règne résulte celui de toute la société.
Deux vieux époux ne se détestent jamais complètement.
Chez l'époux, l'infidèle est caché sous les traits du jaloux.
Pour époux, prendre un homme estimable ; la liberté, toujours, me parut préférable.
Il faut à deux époux la rare convenance qui doit de leur bonheur cimenter l'espérance.
En fait d'époux, n'en vouloir qu'un parfait, c'est risquer d'en chercher un toute sa vie.
Pourquoi avoir nommé la bague que les époux échangent entre eux un anneau brisé ?
Il y a des époux qui s'aiment et vivent heureux, dans la vie commune, jusqu'à la fin de leurs jours.
Un divorce c'est comme si les deux époux mouraient à moitié l'un et l'autre.
Qu'il est doux de trouver dans un amant qu'on aime un époux que l'on doit aimer !
Aimables et dignes époux, puisse le ciel les combler du bonheur que mérite leur sage et paisible amour.
Deux époux ne se supporteraient pas si chacun savait tout le mérite de l'autre à le supporter.
Corps au corps et bien au bien, entre époux?