Dans une famille unie, il suffit d'une plainte, d'une souffrance, d'une larme, pour qu'un homme, une femme et un enfant confondent leurs trois cœurs en un seul, et sentent qu'ils ne font qu'un. Voilà pourquoi l'on a poétisé l'amour filial et l'amour paternel, pourquoi la famille est dite sainte ; c'est qu'on y retrouve la source même du besoin de s'aimer, de s'entraider, de se soutenir, qui de temps à autre se répand sur la société tout entière, mais à l'état d'écho affaibli.
L'union fait la force ; les membres d'une famille ne devraient jamais l'oublier.
Dans la vie des familles unies, les faits importants ont toujours de l'actualité.
Il faut être de son temps, de son pays, de sa famille, de son âge, s'accommoder enfin de son esprit et de son corps.
Plus l'esprit humain pénétrera dans les profondeurs du monde moral, plus il reconnaîtra ces différences naturelles des âmes, mieux aussi les fondements de la famille seront assurés. À la loi de rigueur qui a pesé jusqu'ici sur l'union conjugale, succédera la loi de grâce, plus puissante et plus douce tout ensemble, qui enlacera de ses souples anneaux le père, la mère, l'enfant, ces trois existences inséparables dans l'idée divine, prédestinées à se compléter l'une par l'autre, qui s'appellent et se commandent en quelque sorte dans la vie spirituelle tout aussi bien que dans la vie charnelle.
Je n'ai pas bonne opinion de ceux qui ne sont pas aimables dans leur famille : sans parler du mauvais cœur que cela suppose, il faut être bien peu riche pour se montrer si économe d'esprit et de grâce.
Le véritable esprit d'une république vertueuse est l'esprit de famille ; il adoucit le joug, et rend toutes chaînes légères.
Elle serre en ses bras les fils qu'elle a nourris ; son être maternel se fond dans sa tendresse ; son regard est un soin, son geste une caresse ; son âme en ses baisers vient sur leurs fronts chéris.
Rien de plus édifiant que l'esprit de famille, et rien de plus égoïste pourtant.
L'école du patriotisme, c'est l'esprit de famille.
On déteste parfois sa famille de chair, on aime toujours sa famille d'esprit.
L'esprit de famille a rendu l'homme carnivore.
Enfants, quelque âge que vous ayez, honorez toujours vos parents ; ne négligez jamais de les fréquenter, dans leur vieillesse également.
II y a toujours des querelles entre les superbes, mais ceux qui font tout avec conseil, sont conduits par la sagesse.
Qui honore sa mère est comme un homme qui amasse un trésor.
Qui maudit son père et sa mère verra s'éteindre sa lampe au cœur des ténèbres.
Une querelle. Pourquoi ? Mon Dieu ! parce qu'on s'adore.
Les femmes sont les véritables apôtres de l'amour : l'amour est toute leur vie.
Un esprit de famille citerne plutôt que de la famille source.
Dieu lui-même a ordonné le mariage, et a béni les époux ; il n'a pas trouvé bon que l'homme fût seul ; plus l'homme et la femme s'attacheront l'un à l'autre, plus l'un et l'autre seront heureux.