Les citations d'Eugène Labiche.

1 - Qui est Eugène Labiche ?

Photo / portrait d'Eugène Labiche Biographie courte : Dramaturge, journaliste, écrivain et académicien français né le 6 mai 1815 à Paris, Eugène Labiche est mort le 22 janvier 1888 à Paris à 72 ans.

La famille de Labiche :

Fils de Jacques-Philippe Marin Labiche (1786-1864), riche industriel, et de Marie-Louise Aglaé Falempin (1787-1833), commerçante, de leur union en 1813 célébrée à Paris naît Eugène Labiche le 6 mai 1815.

Etudes et formation :

Fils unique, Eugène Labiche passe son enfance à Rueil-Malmaison où ses parents, fortunés, dirigent une usine de sucre. A la rentrée scolaire d'octobre 1826, il est inscrit au collège royal de Bourbon (Lycée Condorcet aujourd'hui). Interne à la pension Labbé, il y reste jusqu'en 1833, année où il obtient son baccalauréat de lettres à 18 ans. La même année, sa mère décède et lui lègue une maison dans Paris. De janvier à juillet 1834, avec des camarades, il effectue un voyage dans le Sud de la France, en Italie et en Suisse. De retour à Paris en septembre, il s'inscrit à l'École de Droit pour préparer une licence.

Parcours et distinctions :

Attiré depuis toujours par la littérature, Eugène Labiche collabore à plusieurs revues artistiques et littéraires, se lance dans le journalisme, et fait représenter une première pièce de théâtre, La Cuvette d'eau, en 1837. A partir de cette année, il ne quittera le domaine de la dramaturgie qu'en 1877, date de sa dernière production. En 1839, il publie son premier roman, La Clé des champs, qui sera l'unique de toute sa carrière. Il se consacre ensuite exclusivement au théâtre, en faisant jouer au total 174 pièces en 40 ans. En 1849, il est élu membre de la commission de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, en qualité d'archiviste. Dans les années 1860, il connaît ses plus grands succès parmi lesquels Le Voyage de monsieur Perrichon (1860), La Poudre aux yeux (1861), La Station Champbaudet (1862), La Cagnotte (1864), Le Papa du prix d'honneur (1868) et Le Choix d'un gendre (1869). Le 26 février 1880, Eugène Labiche est élu à l'Académie française, et reçu par John Lemoinne le 25 novembre 1880. Après le relatif échec de La Clé, une comédie en quatre actes publiée en 1877, à 62 ans Eugène Labiche prend la décision de ne plus écrire.

Labiche, et son mariage :

Le 25 avril 1842 à Paris, Eugène Labiche épouse Marie Adélaïde Hubert, dite Adèle (1823-1914). Adèle est la fille d'un riche minotier, Jean-Baptiste Hubert (1795-1889), et propriétaire du château de la Grange-le-Roi à Grisy-Suisnes en Seine-et-Marne. Le couple n'aura qu'un seul enfant, André Marin Labiche, né le 12 mars 1856 et décédé le 29 décembre 1897.

Décès et inhumation :

Après plusieurs années de sérieux problèmes cardiaques, Eugène Labiche décède à son domicile le 22 janvier 1888 à l'âge de 72 ans, et repose au cimetière de Montmartre à Paris. Adèle, son épouse, est décédée en septembre 1914, à l'âge de 91 ans.

Ses principales oeuvres :

Le Chapeau de paille d'Italie (1851), Le Voyage de monsieur Perrichon (1860), La Cagnotte (1864), Le Petit Voyage (1868), Le Choix d'un gendre (1869), Le plus Heureux des Trois (1870), Doit-on le dire ? (1872), et 29 degrés à l'ombre, une comédie publiée en 1873. (Eugène Labiche sur Wikipédia)

2 - Les 36 pensées et citations d'Eugène Labiche :

Une injure porte trop bas pour que je veuille la relever.

Eugène Labiche - Les précieux (1855)

Du soupçon à l'injure, il n'y a qu'un pas.

Eugène Labiche - Les précieux (1855)

Il y a des gens arrivés à une très haute position qui ont commencé par l'antichambre !

Eugène Labiche - Le premier pas (1862)

Le prénom de la femme que l'on aime est toujours le plus joli.

Eugène Labiche - Le premier pas (1862)

Chacun passe sa vie à jeter des petites pincées de poudre aux yeux dans l'oeil de son voisin.

Eugène Labiche - La poudre aux yeux (1861)

Le monde est prompt à interpréter les démarches les plus naturelles, les plus innocentes. Il est de la sagesse d'un homme de couper court à ces vagues rumeurs par une explication nette et franche.

Eugène Labiche - La poudre aux yeux (1861)

Les revers de fortune nous éprouvent quelquefois bien cruellement, mais ils ont un bon côté, c'est de nous faire connaître nos vrais amis.

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Si je ne t'envoie pas d'argent, mon fils, c'est pour ton bien. Il faut que tu trimes, que tu connaisses la peine, le travail. Vois-tu, dans le corps de tous les hommes qui sont devenus remarquables, il y a un morceau de vache enragée.

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Un jeune homme qui a un père qui appartient à une famille respectable, et qui a eu le malheur de faire des dettes, qui se vautre dans la fange de l'emprunt, ne peut être qu'un polisson ! C'est un chenapan !

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Je nourris tous les petits oiseaux de mon quartier. Oui... je leur jette du pain tous les matins sur mon balcon. L'hiver, j'écarte avec soin la neige pour les préserver du froid. L'été, je dispose des arbustes qui les protègent contre le soleil. Eh bien, vous croyez qu'ils m'en savent gré ? Du tout ! dès que j'ouvre ma fenêtre, les ingrats s'envolent, et quelques-uns même me donnent des coups de bec. Mais je ne leur demande pas de reconnaissance, ils ne m'en doivent pas, ce sont des créatures de Dieu qui ont faim, et je suis trop heureuse de pouvoir les nourrir.

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Je ne dîne jamais avec plaisir quand je sais qu'il y a près de moi des gens qui ont faim ! Ceux qui n'ont pas de quoi manger !

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

À vingt ans et un jour, j'ai coupé les vivres radicalement à mon fils, je lui ai dit : « Tu es un homme, tire-toi d'affaires. » et il s'en est tiré... il a pioché... il donne des leçons de droit... des répétitions... enfin il gagne de l'argent !

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

À vingt ans un jeune homme est un homme, et il ne doit plus rien coûter à ses parents !

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Il n'y a pas de plus grand bonheur que de payer ses dettes !

Eugène Labiche - Les petits oiseaux (1862)

Il est des injures auxquelles un homme qui se respecte ne doit répondre que par le silence et le mépris.

Eugène Labiche - La grammaire (1867)

L'agriculture est la plus noble des professions. J'ose le dire, celui qui n'aime pas la terre, celui dont le coeur ne bondit pas à la vue d'une charrue, celui-là ne comprend pas la richesse des nations !

Eugène Labiche - La grammaire (1867)

Il n'y a que les imbéciles qui ne savent pas supporter cette charge écrasante qu'on appelle la reconnaissance.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Les hommes ne s'attachent pas à nous en raison des services que nous leur rendons, mais en raison de ceux qu'ils nous rendent. Les femmes elles, elles comprennent la reconnaissance. Les femmes savent garder au fond du coeur le souvenir du bienfait.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

L'ingratitude est une variété de l'orgueil, c'est l'indépendance du coeur.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Avant d'obliger un homme, assurez-vous bien d'abord que cet homme n'est pas un imbécile. — Pourquoi ? — Parce qu'un imbécile est incapable de supporter longtemps cette charge écrasante qu'on appelle la reconnaissance.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Pour moi, la langue française est une compatriote aimée, une dame de bonne maison, élégante. Et, quand j'ai l'honneur de la rencontrer à l'étranger, je ne permets pas qu'on éclabousse sa robe. C'est une question de chevalerie et de nationalité.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Tout homme qui a risqué sa vie pour sauver son semblable peut être fier de lui-même.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Je me suis toujours demandé pourquoi les Français, si spirituels chez eux, sont si bêtes en voyage !

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Les huissiers, c'est comme les vers... quand ça commence à se mettre quelque part.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Vous, vous voulez l'épouser, et moi, je veux la demander en mariage... ce qui est à peu près la même chose.

Eugène Labiche - Le voyage de monsieur Perrichon (1860)

Un ami, c'est un parapluie qu'on retrouve dans tous les temps, et surtout dans les mauvais temps.

Eugène Labiche - Le Misanthrope et l'Auvergnat (1852)

La vérité habite un puits, mais, sans les porteurs d'eau, elle y resterait !

Eugène Labiche - Le Misanthrope et l'Auvergnat (1852)

Les paroles d'honneur, c'est comme la neige, ça fond devant le soleil !

Eugène Labiche - Le Misanthrope et l'Auvergnat (1852)

Pour moi, l'idéal, dans le mariage, ce n'est pas l'amour ! C'est le calme et la contemplation. Le plus beau spectacle est celui de deux êtres s'isolant dans une affection douce et modérée !

Eugène Labiche - Les vivacités du Capitaine Tic (1861)

Il y a des circonstances où le mensonge est le plus saint des devoirs.

Eugène Labiche - Les vivacités du Capitaine Tic (1861)

C'est si bon d'avoir une famille, et de revenir s'y faire caresser les joues. Mon grand câlin !

Eugène Labiche - Les vivacités du Capitaine Tic (1861)

Politesse et bonne humeur avec tout le monde, et respect aux femmes de chambre.

Eugène Labiche - Les vivacités du Capitaine Tic (1861)

Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.

Eugène Labiche - Un chapeau de paille d'Italie (1851)

Un honnête homme est un homme qui ne jamais trahi ses serments.

Eugène Labiche - Un garçon de chez Véry (1850)

Ma femme dort d'un côté dans le lit, et moi de l'autre ! mais dans deux chambres séparées.

Eugène Labiche - Un garçon de chez Véry (1850)

Il n'est rien de plus ennuyeux de ne pouvoir être seuls, qu'à trois !

Eugène Labiche - Un garçon de chez Véry (1850)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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