Entre gens de force inégale, le plus faible est presque toujours brisé par le plus fort.
Du haut de son tribunal, Dieu, ce grand juge, pèse impartialement nos mérites, le fort et le faible de chacun de nous.
J'ai un faible pour les gens médiocres ; l'étroitesse d'esprit est une garantie de moralité.
Égalité, justice, sont le cri des faibles et le jouet des puissants.
Le faible craint l'opinion, le fort la brave, le sot en est esclave.
Les plus grands hommes ont leur côté faible, il ne faut les juger que par leurs qualités supérieures.
On fait d'un homme faible tout ce qu'on veut, en frappant son imagination, ou en touchant son cœur.
Dans la colère ou le désespoir, l'homme faible se laisse presque toujours abattre et décourager.
La valeur de l'homme est dans son caractère, je préfèrerais de beaucoup un homme emporté mais résolu et honnête à un homme faible et abaissé.
S'il t'arrive d'être faible par amour, qu'on l'ignore ; mieux vaut encore qu'on te croie faible par faiblesse.
Victimes de l'erreur, jouets de leurs penchants, tous les hommes sont nés plus faibles que méchants.
L'homme a été créé libre, mais faible ; son libre arbitre est nécessaire à la justice de Dieu, mais la miséricorde de Dieu est tout aussi nécessaire à notre faiblesse.
Les femmes sont si faibles qu'elles n'ont pas peur : le danger les attache.
Il n'est jamais bon que les autres nous voient faibles, offensés, impuissants, désarçonnés. Même s'ils ont pitié d'abord, nous baissons dans leur estime et ils nous font repentir plus tard de cet abandon candide.
Il faut se méfier des faibles, ils sont redoutables.
Ruminer ses misères et converser avec ses fantômes rend toujours plus faible.
Tous les hommes ont un point faible, et, pour beaucoup, ce point, c'est la femme.
Le temps et la patience sont une force irrésistible, à l'usage des faibles.
Les gens faibles sont souvent les plus entêtés. Ils cherchent une force où ils peuvent et s'y attachent.
Le plus fort n'est souvent que celui qui connaît le mieux son côté faible.
L'homme enfant, jeté par le ciel sur la terre, s'y montre nu, faible, sans armes, sans intelligence ; son premier cri est un gémissement, son premier accent est une plainte, sa première sensation est une douleur.
Nous serions bien moins faibles si nous nous estimions bien moins forts.
Le faible d'un homme est l'endroit par où l'on peut s'en rendre maître.
Les femmes sont vindicatives et dissimulées parce qu'elles sont faibles.
Il y a de faibles femmes qui vivent cent ans, toujours entre la vie et la mort !
Les femmes sont des mouches qui, quoique faibles, n'en sont pas moins importunes.
Les femmes sont faibles, dites-vous ? Pesez donc leur haine.
Êtes-vous faible, prenez garde en mettant votre main dans celle du fort, son moindre serrement peut vous l'écraser.
Le fort déverse sa colère sur celui qui la fait naître. Le faible la répand sur plus faible que lui.
On fait le siège d'une faible femme comme celui d'une place forte en donnant l'assaut la nuit.
Les femmes ont permission d'être faibles, et elles se servent sans scrupule de leurs privilèges.
Un honnête homme est bien faible contre la scélératesse.
J'en suis arrivé à ne pas placer les gens notoirement méchants au premier rang de mes antipathies, ils ne viennent qu'après les gens faibles et sans caractère déterminé.
Le faible invoque le droit pour parvenir à la force ; et arrivé là, il finit par employer celle-ci à anéantir le droit.
L'homme le plus faible est toujours celui qui a, ou trop, ou trop peu d'imagination.
Les femmes sont faibles parce qu'elles ne sont soutenues que par le cœur.
Chez les natures faibles le découragement devient de l'envie. Tandis que d'autres, à qui la nécessité, la volonté, la réflexion tiennent lieu de talent, marchent droit et résolument dans la voie tracée aux ambitions.
Les existences faibles vivent dans les douleurs au lieu de les changer en apophthegmes d'expérience ; elles s'en saturent, et s'usent en rétrogradant chaque jour dans les malheurs consommés.
Le faible s'applaudit lui-même de sa modération, qui n'est que paresse et vanité.
Quel est mon faible ? La crainte de l'humiliation sous ses deux formes, la pauvreté qui rend dépendant, le blâme qui enlève la considération. — Et comme en même temps je suis timide et pessimiste, je me suis généralement abstenu de toute résolution décisive, qui engage dans la grande lutte avec le monde.
Il y a peu de gloire à battre plus faible que soi?