Quand un homme a connu la misère et la faim et qu'il vit aujourd'hui dans une maison où l'on est à bouche-que-veux-tu, il peut remercier Dieu soir et matin de lui avoir fait rencontrer de bonnes gens qui lui procurent le vivre, le couvert et tout le reste !
Je ne dîne jamais avec plaisir quand je sais qu'il y a près de moi des gens qui ont faim ! Ceux qui n'ont pas de quoi manger !
Les vraies richesses, c'est-à-dire les productions de la terre, sans lesquelles les autres ne sont rien et nous laisseraient mourir de faim, sont d'une conservation difficile et par leur volume et par leur corruptibilité. De plus, une récolte, malgré le travail et les soins de l'homme, peut manquer par la sécheresse, par une grêle, par une gelée. De plus encore, le prix des fruits de la terre est variable à l'infini. Ce n'est qu'à force de sueurs qu'on les obtient.
Quand la soif épouse la faim, bien souvent l'amour s'en est mêlé.
La faim est le meilleur des assaisonnements ; elle ne coûte rien, et rend agréables tous les mets.
Si ce que tu manges ne te grise pas, c'est que tu n'avais pas assez faim.
Deux sortes de faim ne s'assouvissent jamais, celle des sciences et celle des richesses.
Les pauvres meurent de faim pendant que les riches vivent dans l'opulence et le luxe.
On satisfait la faim à peu de frais, ou on achète chèrement le dégoût.
Ah ! la faim ! ce mot-là, ou plutôt cette chose-là, a fait les révolutions ; elle en fera bien d'autres !
Qui attend la chute des cailles rôties risque de mourir de faim.
Consolations humaines ! c'est le « Dieu vous aide » jeté en passant au pauvre qui meurt de faim.
Il y a des hommes qui ressemblent aux hérons : ceux-ci attendent tristement que la proie qui doit apaiser leur faim veuille s'offrir d'elle-même à la portée de leur bec avide ; ceux-là passent leurs jours dans l'ennui, espérant que les circonstances viennent fortuitement leur jeter en passant le plaisir qu'ils n'ont pas le courage d'aller chercher eux-mêmes.
Mourir de faim à petit feu est sans doute la plus douce des sorties, surtout pour quelqu'un qui, comme moi, a toujours détesté la nourriture et la place disproportionnée qu'on lui accorde dans la société de consommation.
Dans nos sociétés de surconsommation, il faut rester sur sa faim dès qu'on a de quoi manger.
La grève de la faim est moins émouvante quand on la pratique devant son maître d'hôtel.
Régime : Plaisir de rester sur sa faim au lieu de la satisfaire ; réconciliation avec les escaliers ; moral qui remonte tandis que tombent les pantalons.
Que de gens nous régalent de leur présence au-delà de notre faim !
Le luxe n'est excusable que dans un pays où personne ne peut mourir de faim ou de froid.
Je me sens faim, et en même temps soif de vie.
Aimer, c'est ouvrir son cœur et son âme au cri de la faim, aux plaintes de la douleur, aux sanglots de la détresse, quel que soit l'infortuné qui fait entendre ce cri, ces plaintes, ces sanglots.
La faim donne au pauvre le droit sacré d'importuner le riche.
La faim, cette coquine, fait souvent faire aux beaux esprits des choses qui ne sont pas sur la carte.
Un homme qui a faim a besoin de manger, et qui a soif a besoin de boire.
Le boire engendre la faim, comme le manger fait venir la soif.
La faim regarde à la porte de l'homme laborieux, mais elle n'ose pas y entrer.
La fourmi, si faible qu'elle soit, ne connaît pas la famine.
Quand le peuple a faim, le peuple a froid, la misère le pousse au crime ou au vice.
Une cuillérée de riz, lorsqu'on a faim, vaut mieux qu'un boisseau de riz, lorsqu'on est rassasié.
La faim rend douces les choses amères.
Quelque chose se cherche entre les doigts et les lèvres, dans les intermittences de la faim.
Analogue à la faim en général, la libido désigne la force avec laquelle se manifeste l'instinct sexuel, comme la faim désigne la force avec laquelle se manifeste l'instinct d'absorption de nourriture.
La faim est l'inséparable compagne de l'homme oisif.
L'avare se condamne à mourir de faim pour conserver d'inutiles moyens de vivre.
La faim est un bon maître.
Ceux qui font vivre les autres par la culture de la terre sont justement ceux qui meurent de faim.
Il y a à cette heure partout dans le monde de pauvres gens avec des enfants qui ont froid et faim, qui ont le cœur déchiré, et que le souci consume.
La faim et l'amour sont les deux axes du monde.
Nous sommes tous frères quand nous avons faim.
Une cuillerée de riz, lorsqu'on a faim, vaut mieux qu'un boisseau de riz quand on est rassasié.
La société ne peut laisser mourir de faim ni les orphelins abandonnés, ni les malades et les vieillards sans amis et sans famille. Il en est de l'assistance comme de l'action même du pouvoir public : elle est légitime partout où elle est nécessaire et seulement où elle est nécessaire.
Qui n'a pas eu faim, qui n'a pas eu froid, qui n'a pas souffert, ne peut parler ni du froid, ni de la faim, ni de la souffrance : Il ne sait même pas ce que c'est que le pain, ce que c'est que le feu, ce que c'est que la résignation.
La solitude et la faim sont de sale compagnie.
Un homme qui a faim n'examine pas la sauce.
À l'homme qui a faim toute chose amère paraît douce.
La faim est un nuage d'où tombe une pluie d'or et d'éloquence.
Le vide se nourrit de la faim.
Le plus misérable des hommes est celui qui a faim, et qui n'a rien à mettre sous la dent.
La faim est le premier service d'un bon dîner.
Mieux vaut mourir d'indigestion que de faim.
J'aime mieux me battre avec n'importe qui qu'avec la faim.
Rien n'irrite autant la faim que de voir manger.
La faim est le meilleur assaisonnement d'un mets?