Plus je suis ennemi du fanatisme, de cet esprit de faction, d'enthousiasme et de rébellion, plus je suis l'adorateur d'une religion dont la morale fait du genre humain une famille et dont la pratique est établie sur l'indulgence et les bienfaits. Comment ne l'aimerais-je pas, moi qui l'ai toujours célébrée ?
La grandeur d'un homme populaire est bien moins dans son génie que dans les proportions de son génie avec les préjugés et même avec les stupidités de son temps. Les fanatiques d'une époque ne choisissent pas pour chef le plus capable, mais le plus fanatique.
Exempt de tout fanatisme, je n'ai point d'idole. J'ai lu, j'ai vu, je pense et j'écris seul, indépendant.
Je me laisse aller avec d'autant plus d'abandon à ma haine contre la Religion que je sens que cette haine est généreuse et qu'elle a ses racines dans les parties les plus élevées de mon être. C'est mon amour pour le bien, pour la justice et l'humanité, qui me rend hostile à ces monstruosités d'égoïsme et de fanatisme auxquelles tout dévot, s'il est conséquent avec lui-même, ne peut échapper.
Le fanatisme est une fureur aveugle et stupide que la raison ne retient jamais.
Le défaut le plus funeste à l'esprit est le fanatisme.
Si l'aveugle pouvait, il anéantirait la lumière. Le fanatique est un aveugle qui peut !
Le jour augmente la cécité des hiboux et des chauves-souris. Ainsi la raison aux fanatiques !
Le fanatisme est le ver qui naît dans la pourriture. Il hait tout idéal, tout essor spirituel, toute aspiration poétique de la raison. C'est une chaîne qui retient attachée au sol l'âme qui voudrait s'élancer vers l'infini, c'est un compresseur violent des ressorts intellectuels de l'esprit humain.
Le fanatisme, c'est l'égoïsme poussé au crétinisme.
Le fanatisme, c'est l'impuissance. Le fanatique niant le beau, le bien, le grand, l'idéal enfin, se flagelle sur le dos d'autrui ; il a l'air d'être furieux contre tout ce qui dépasse son niveau, mais il n'est furieux que contre sa propre impuissance. Toute violence n'était que faiblesse. La vraie foi est tolérante ; car, la vraie foi, c'est la charité, l'amour du prochain.
Je parle assez peu de religion, ce sujet finissant toujours par me bouleverser. Il y a en moi un fanatique mal assoupi qu'il vaut mieux ne pas réveiller.
Le fanatisme n'est que l'état aigu de la religion.
Les fanatiques vous fusilleront aujourd'hui parce vous croyez en Dieu, comme ils vous auraient brûlé jadis, parce que vous n'y croyiez pas à leur manière.
Le fanatisme, autrefois l'un des mobiles du crime, n'en est plus même le prétexte : Ravaillac est renié par Ravachol.
Le flambeau de l'histoire montre constamment la justice entourée de la paix, de l'amour, et de l'estime ; tandis que l'ambition, le fanatisme, la rébellion et la tyrannie sont toujours punis par de longs malheurs, et flétris par les inflexibles arrêts de la postérité.
Fanatisme ou hypocrisie, l'homme ne peut pas sortir de là.
Le fanatisme est l'enfant dénaturé de la religion, lorsqu'il s'arme pour la défendre, il cherche à la détruire.
Le fanatisme, toujours serviteur du faux, même au service du vrai, il serait haïssable.
Le chemin du ciel est inondé de larmes et de sang, embarrassé de ruines et de cadavres, amoncelés par le fanatisme.
La bigoterie, la superstition, le fanatisme, sont des moyens de corruption et non de restauration des mœurs.
Les politiciens sont à la fois les plus passionnés et les plus indifférents des hommes. Ils sont fanatiques de leur idée et prêts à lui tout sacrifier ; ils affectent une suprême indifférence en ce qui concerne le choix des moyens. Toutes les combinaisons leur sont bonnes, pourvu qu'elles conduisent au but.
Islamistes : Prononcez terroristes quand ils substituent au Coran la kalachnikov.
Qu'est-ce qu'un barbare ? Un ignorant féroce qui a le fanatisme de son ignorance.
Les fanatiques pensent qu'on détruit une idée en détruisant des symboles.
Ce sont les hypocrites qui font les fanatiques.
Le trop de dévotion mène au fanatisme, le trop de philosophie à l'irréligion.
La guerre n'est pas toujours pour un État un aussi grand mal qu'on le pense. Il est des circonstances où elle est le seul remède contre les factions qui le déchirent, surtout lorsque le fanatisme les met aux mains.
Quand on voit des fanatiques, on peut prévoir qu'il y aura des sacrilèges.
Qu'est-ce qui fait le plus peur aux islamistes, aux fanatiques ? – La liberté d'expression, le doute, la liberté de conscience, le fait de croire ou de ne pas croire. Cette liberté est sacrée. Or il est clair qu'elle est rejetée par une partie des musulmans de France. C'est peut-être d'ailleurs à cause de ce rejet fondamental que certains ne s'intègrent pas.
Pour les fanatiques, la laïcité est une forme d'athéisme. Pour eux, celui qui commet un blasphème devient un apostat, c'est-à-dire quelqu'un qui doit être rejeté par la communauté musulmane ; son sang doit être versé. Ce sont les mots mêmes qu'avait utilisés l'ayatollah Khomeiny quand il avait lancé une fatwa contre l'écrivain britannique d'origine indienne et d'éducation musulmane Salman Rushdie, l'auteur des Versets sataniques.
Fanatisme et obscurantisme, une vision du monde rétrograde et en opposition avec l'esprit des lumières qui avait marqué les premiers siècles de l'islam.
L'étroitesse d'esprit ressemble trop au fanatisme pour n'être point sa sœur.
La raison offense tous les fanatismes.
Le fanatisme est le père et le fils de la barbarie ; il en est enfanté, et il la nourrit ensuite.
On est souvent trop sage pour être un grand homme. Il faut un peu de fanatisme pour la gloire, et dans les lettres et dans les gens d'état.
La seule arme contre ce monstre qu'est le fanatisme, c'est la raison. La seule manière d'empêcher les hommes d'être absurdes et méchants, c'est de les éclairer. Pour rendre le fanatisme exécrable, il ne faut que le peindre.
Il faut aimer et servir l'Être Suprême malgré le fanatisme qui déshonore son culte.
Le fanatisme insulte souvent la Divinité en poussant des malheureux au sacrilège pour sauver leur famille.
L'esprit de parti est au gouvernement ce que le fanatisme est à la religion ; ils détruisent ce qu'ils paraissent vouloir conserver, et mettent le feu au bâtiment pour l'éclairer.
L'homme ivre de fanatisme torture et brûle son père au nom d'un Dieu de paix.
Le fanatisme change en religion de haine une religion d'amour.
Toute espèce de fanatisme place les âmes ardentes bien près du crime.
Il n'y a que le fanatique qui ait produit plus de mal que l'athéisme.
Rien de plus dangereux, de plus haïssable en politique que les mots vagues. Les mots vagues font les hommes fanatiques ; les formules obscures égarent et exaltent les esprits ; le malentendu ensanglante le monde.
Le fanatisme dans tous les genres fait dire et faire bien des absurdités.
La foi n'est sans mélange que dans le fanatisme aveugle.
Le fanatisme religieux est l'ennemi des arts aussi bien que de la philosophie.
Dans tout combat entre le fanatisme et le sens commun, ce dernier a rarement le dessus.
Le fanatisme naît là où un génie s'entoure de beaucoup d'idiots.
Un peuple sans instruction est fanatique, et ce peuple fanatique crée toujours un danger.
Le fanatisme enfante tous les crimes ; sans égard et sans choix, il frappe ses victimes.
Le fanatisme, l'esprit de parti, le philosophisme changent l'homme en bête féroce.
L'honneur fait les casse-cous ; la conscience fait les fanatiques.
Mieux vaut un peuple immoral qu'un peuple fanatique ; car les masses immorales ne sont pas gênantes, tandis que les masses fanatiques abêtissent le monde.
L'amour c'est la vertu de la femme, c'est pour lui qu'elle se fait une gloire de ses fautes, c'est de lui qu'elle reçoit l'héroïsme de braver ses remords. Plus le crime lui coûte à commettre, plus elle aura mérité de celui qu'elle aime. C'est le fanatisme qui met le poignard aux mains des religieux.
La religion aboutit au fanatisme, et à la haine entre croyants.
On ne fait rien avec du fanatisme réchauffé. On peut apercevoir depuis quelque temps une singulière disposition à user de cette liqueur enivrante, mais éventée.