La femme Anglaise, c'est du thé ; l'Allemande, de la bière ; la Française, du bordeaux. La Parisienne, c'est du champagne.
Ce qui sauve de la femme, à Paris, c'est la femme elle-même. On se croit pris lorsqu'on trouve, un instant après, une femme plus désirable qui vous fait oublier l'autre.
Si vous n'étiez pas femme qui voudriez-vous être ? — Celui que j'aimerai.
La femme sait également aimer les autres et s'aimer elle-même, oublier les autres pour elle, ou s'oublier pour ceux qu'elle aime.
Fiancée : Femme qui a une belle perspective de bonheur derrière elle.
Toute femme trouve un homme faible et un peu bête chaque fois qu'il fait pour une autre femme ce qu'elle ne trouve que juste et raisonnable que l'on fasse pour elle.
Une femme peut ignorer ce qu'elle a de mal ; elle sait toujours ce qu'elle a de bien.
La femme opine du cœur ; celle qui vous désapprouve ne vous aime pas.
Une femme n'a pas besoin d'avoir de l'esprit pour deviner quand elle n'est plus aimée.
Une femme qui commence à lutter est bien près de succomber.
Toute femme est une rebelle, généralement en révolte contre elle-même.
Les hommes connaissent la vie trop tôt, les femmes trop tard. C'est là leur différence. Une femme pauvre et légère est une femme de mauvaise vie, une femme riche et légère est une femme en vogue.
La femme supporte d'être vexée, mais malheur à l'homme qui l'ennuie ! Il en est de même d'une nation vis-à-vis de son gouvernement !
Une femme ne sait pas faire une tragédie, à moins d'en être elle-même l'héroïne et de mourir au cinquième acte.
La mue est la santé des oiseaux. La mue de la femme, c'est le renouvellement de la toilette. Que de maladies de femme guérissables avec une décoction de robe de soie ou la friction d'un châle brodé !
Quand avec un rien on n'est plus tout pour une femme, on ne lui est plus rien du tout.
Une femme sans vertu, belle, est un jour sans soleil ; laide, une nuit sans étoiles.
Le plus grand désir de la femme, c'est d'être désirée.
J'aime la femme, non parce qu'elle est belle ou riche, mais parce qu'elle est meilleure, plus juste et plus malheureuse que l'homme. Je n'ai jamais de ma vie adressé un compliment à une jeune fille riche, de peur d'être soupçonné d'aimer sa fortune. La beauté sans esprit m'a toujours paru une tyrannie, faite pour subjuguer les imbéciles.
Il n'est rien de plus beau qu'une harmonieuse poitrine de femme ; c'est la seule chose que j'aime dans les musées, les seins de marbre des déesses, mais encore je leur reprocherais volontiers d'être en marbre !
Ceux qui prêchent l'émancipation de la femme dans le mariage sont les apôtres inconscients du célibat.
La femme est, en général, le plus précieux des sous-ordres et le plus dangereux des chefs.
La vertu des femmes est comme la science des médecins ; tout le monde en médit, et chacun, au besoin, compte sur elle.
La femme est le sujet sur lequel les raisonneurs déraisonnent le plus.
Par son charme et par ses faiblesses, la femme n'est autre chose que l'homme qui a grandi sans cesser d'être enfant.
On découvre quelquefois le paradis sur le visage d'une femme, et on ne peut voir le paradis sans éprouver le désir d'y entrer.
La femme est un animal timide, mais les animaux de ce caractère sont plus dangereux que ceux que la nature a doués d'un courage supérieur. Je vous conseille donc, sans parler de mille autres raisons, de faire en sorte de n'avoir jamais de femme pour ennemie.
La femme d'un charbonnier est plus respectable que la maîtresse d'un prince.
La femme est le complément de l'homme.
Tu as fait de moi une femme ; je n'étais, avant de te connaître, qu'une petite fille.
La femme est la reine de la création ; les étoiles se joignent en couronne sur sa tête.
Une femme froide est une maison dont l'architecte a oublié l'escalier, une lampe sans huile, une lanterne sans lumière, un foyer sans feu.
La femme boudeuse est un cigare qui, au lieu de brûler, se charbonne.
La femme vaut l'homme, elle ne vaut pas plus, mais la femme ne vaut pas moins.
La femme, dans sa parure, agit à l'inverse de la terre : ce n'est pas le printemps, mais la saison avancée de la vie qu'elle choisit pour se charger de fleurs.
La vie de la femme se passe entre les joujoux et les bijoux, les fleurs et les pleurs.
Les bizarreries d'une femme sont le plus souvent les hiéroglyphes de son cœur qui n'a pas encore trouvé son Champollion.
Rien ne fait plus souffrir qu'une femme dédaigneuse.
Une femme peut être surprise d'avoir pris de l'amour, mais elle ne l'est jamais d'en avoir donné.
La femme seule peut devenir âme de notre âme comme elle est chair de notre chair.
Une femme, même irréprochable, est une énigme, mais si elle est cousue de mystères entrelacés à son existence, c'est trop.
La femme qui s'ennuie est une femme naturelle, c'est-à-dire n'ayant pas les secours de la lampe à bronzer, du fond de teint, des faux cils, des bijoux-couture, des perruques de chez Carita. Elle montre sa vraie peau, qui est blanchâtre, son véritable embonpoint, non corrigé par Gayelord Hauser, son nez camard ou en pied de marmite, non remodelé par le chirurgien ; elle a des mèches grises, et même, comble de détresse, des poils aux jambes, car elle ne va pas se faire épiler chez Elisabeth Arden. Si elle n'est point vertueuse, la voilà grosse ou déshonorée.
La nature et la femme c'est la même chose, la femme contient tout, ou tout ne contient qu'elle.
La nature et la femme c'est la même merveille qui plane sur un mont sublime ou sur un front chéri, qui se noie mélancoliquement et délicieusement dans des cieux ou dans des yeux, et dans des lacs pareils à des cieux et à des yeux.
Si Dieu permet ce que la femme veut, c'est qu'elle ne veut que ce qui est bien.
On ne naît pas femme : on le devient.
La femme qui se donne trop rapidement est bientôt abandonnée.
La femme est un mal, dit-on, mais nul homme ne peut s'en passer.
Il y a des femmes qui sont des fleurs sans parfum, et d'autres des parfums sans fleur.
La femme qui se fait un mérite de sa beauté annonce elle-même qu'elle n'en a pas de plus grand.
La femme est le pivot de la maison?